Police :
la fête des maires
02 Juin 2021
Des reportages ont rendu compte
des stages de formation de quelques heures mis sur pied un peu partout en
France, ces dernières semaines, par la gendarmerie nationale. Il s’agit
d’apprendre aux élus à faire face aux agressions de toute nature auxquelles ils
peuvent-être confrontés.
Pour l’essentiel, il s’agirait de
leur enseigner le moyen de faire baisser la tension avec leurs interlocuteurs
agressifs, en privilégiant l’écoute des doléances. Des spécialistes du GIGN,
voire du RAID, y interviendraient.
Évidemment, on pourrait dire que
ces « spécialistes du dialogue » devraient s’adresser en premier lieu
à leurs collègues gardes mobiles ou autres agents de la police nationale à qui
on devrait enseigner à l’utiliser plutôt que le lance-grenade en tir direct ou
le flashball, pour éviter les centaines de blessés graves que leur usage intempestif
a provoqué. Mais, au-delà, il est incontestable que les élus, ceux des petites
communes en priorité, sont de plus en plus souvent confrontés à des administrés
déboussolés par une multitude de problèmes. Cela témoigne d’un désarroi général
face à une société qui s’enfonce dans la crise, qui charrie l’individualisme
forcené, le repli sur soi et nombre de dérives.
En 2020, 1 276 agressions,
menaces, insultes envers les élus ont été recensées. C’est trois fois plus
qu’en 2019. L’association des maires de France, l’AMF, note que 500 maires ou
adjoints et 63 parlementaires ont, durant la même période, été agressés
physiquement. Il y aurait eu un ciblage contre 63 véhicules et contre 68
domiciles d’élus.
La perte d’un emploi, la perte du
logement, celle d’une allocation vitale pour survivre mettent à cran des
millions de personnes. L’incertitude face au lendemain est quasi générale dans
les milieux populaires. Ce n’est pas la même situation dans les quartiers
riches. Et, sur le terrain, le maire et les élus de base sont bien souvent les
seuls interlocuteurs qui restent à portée de la population, sans pouvoir
résoudre la détresse et les angoisses de leurs administrés.
C’est la crise du système qui
descend au bas de l’étage. Mais là aussi il y aurait bien plus besoin de moyens
réels que de conseils de policiers.
P. S. (Lutte ouvrière n°2757)
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Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2756 et n°2757, et Lutte de classe (2,5 euros)
n°216 :
Lors
de nos permanences de la semaine à venir :
-jeudi
de 10h.45 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;
-vendredi
4 juin, de 10h.30 à 11 h45 devant l’Intermarché du centre, rue du 8 mai ;
Et de
16 heures 15 à 17 h.15 marché du Val-Nord ;
Et de
17 h 40 à 18 h.30 carrefour Babou ;
-samedi
5 juin de 10 heures 45 à midi au marché de la Colonie ;
-dimanche
6 juin, de 11 heures à midi marché Héloïse ;
-lundi
7 juin, de 16h. à 17h.30 devant Monoprix ;
-mardi
8 juin de 11h. 30 à 12h.30 devant le Franprix des Champioux ;
-mercredi
9 juin de 11 h. à 11h.30 marché des Champioux.
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Rassemblement
festif de Lutte ouvrière à Presles, de 9h à 20h.
A 15h :
meeting de Nathalie Arthaud, qui conduit la liste de l’Île-de-France
Ce
rassemblement aura lieu sur le terrain de Presles, où se tient habituellement
la fête de Lutte ouvrière. Nous tiendrons bien sûr compte dans son organisation
de toutes les obligations liées au respect des normes sanitaires actuelles.
Participation
aux frais
5 euros, ou
plus en soutien.
Pass sanitaire
Chaque
participant (de plus de 11 ans) devra présenter à l'entrée son pass sanitaire,
soit à l'heure actuelle:
- la preuve
d'un test (PCR ou antigénique)
- ou le
certificat de vaccination complète
- ou le certificat
de rétablissement du COvid-19
Attention :
mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois
pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur
« articles plus anciens). DM