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vendredi 15 mars 2024

Dégâts de l’atome : Nouveau Mexique, indiens Navajos : États-Unis 1945

Tous victimes de la même horreur

 

 

À l'occasion des Oscars gagnés par le film Oppenheimer, des Navajos du Nouveau-Mexique ont manifesté pour demander un meilleur accès aux soins.

         Ils vivent près du lieu du premier essai de bombe atomique en juillet 1945. De plus, des mines d'uranium ont été longtemps exploitées sur leur réserve et les déchets sont restés à l'air libre. Ces Navajos ont été exposés à de très forts taux de radioactivité sans qu'on les en avertisse : toutes les générations souffrent de nombreux cancers.

         L'État américain a non seulement massacré à Hiroshima et Nagasaki, mais aussi montré son total mépris des populations sur son propre sol.

 

jeudi 14 mars 2024

Sûreté nucléaire : irresponsables aux commandes

 

Réduisez l’organisme de contrôle, les résultats seront meilleurs

 

Crédit photo : Raimond Spekking

Le gouvernement a fini par faire voter à l’Assemblée un article de loi ouvrant la voie à la fusion entre l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui contrôle les installations nucléaires, et l'Institution de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargée de l'expertise technique.

         Il est passé en force pour, dit-il, « fluidifier les processus » de construction de réacteurs et réduire les délais de contrôle. En clair, pour que les industriels du nucléaire aient un seul interlocuteur qui ne pinaille pas trop sur la sécurité et leur facilite la réalisation de profits sur ces chantiers complexes.

         Les salariés de l'IRSN se sont mis en grève à plusieurs reprises pour dénoncer ce projet. Il n’y a en effet pas de quoi être rassuré.

samedi 26 août 2023

Nucléaire, durée d’activité des réacteurs : jusque-là, tout va bien…

                                   Nucléaire : jusque-là, tout va bien…

23 Août 2023

Le 21 août, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé EDF à maintenir en activité dix ans de plus un réacteur de sa centrale du Tricastin, dans la Drôme. C’est la porte ouverte au prolongement de la vie des installations au-delà des quarante années initialement prévues.

 


Quel que soit le sérieux des études et vérifications faites par les spécialistes de l’ASN et ceux d’EDF, il s’agit d’une décision politique, contrainte et forcée par la situation qui plus est. Devant la demande croissante, encore amplifiée par la politique du tout-électrique, devant les hausses du prix de l’énergie et les menaces de pénurie, Macron avait déclaré : « Il faut maintenir en fonctionnement le plus de réacteurs possible. » La décision de l’ASN permet donc à EDF d’obtempérer.

L’État avait choisi dans les années 1960 le tout-­nucléaire, pour le plus grand profit de quelques trusts, sans savoir ni ce qu’il adviendrait des déchets, ni ce qu’on ferait des centrales hors d’usage. Il a, une fois le système au point, pompé sans retenue dans les finances d’EDF, organisant même son pillage par la concurrence privée, mettant de fait en péril la maintenance des installations par manque de financement et de recrutement de travailleurs qualifiés. Au bout du compte, à l’automne 2022, EDF et le gouvernement avaient prédit, dans l’un des pays les plus riches et les plus équipés du monde, des coupures de courant pour l’hiver et demandé à la population de bien vouloir se restreindre.

La décision de maintenir en activité les vieux réacteurs, en commençant par un de ceux du Tricastin, sera donc tout sauf le résultat d’une étude scientifique sereine et d’une prise en compte réelle des besoins sociaux.

Il faut du courant pour alimenter la pompe à profit, à EDF d’en produire, au gouvernement d’enrober la pillule... et advienne que pourra, y compris Fukushima sur Loire ou Tchernobyl du Rhône.

                                                               Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2873)

dimanche 30 juillet 2023

Niger : coup d’État militaire, uranium et inquiétude de l'impérialisme français

 

Seules préoccupations : uranium et autres richesses minières

 

 

Un général nigérien a revendiqué le pouvoir suite à un coup d’État. Chef de la garde présidentielle, il séquestre le président déchu.

         L’impérialisme français s'inquiète d'un changement de régime hors de son contrôle, faisant suite aux coups d’États au Mali et au Burkina Faso ayant abouti au départ des troupes françaises qui sont vomies par les populations sahéliennes. L’armée française s’est repliée au Niger, jusqu’à présent…

         De plus le Niger, pays où la population est très pauvre en grande majorité, est l'un des fournisseurs importants de la France en uranium. Les considérations démocratiques des puissances occidentales, qui soutiennent nombre de dictatures, ne sont là que pour masquer les intérêts économiques des grandes entreprises capitalistes et leur exploitation des richesses de la région.