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mercredi 29 janvier 2020

E3C : refus d’une réforme du baccalauréat inapplicable


La jeunesse lycéenne doit s’organiser

2021, les élèves de Première, aujourd'hui les premiers concernés


Tous les lycées d’Argenteuil et de Bezons sont touchés depuis plusieurs jours par la protestation, des élèves surtout mais également d’enseignants, contre une réforme du baccalauréat, véritable « usine à gaz » et inapplicable.
         Cette protestation se marque par des actions ou des signes divers, de la pétition à des départs de feu heureusement sans gravité, en passant par des blocages, des refus de composer, et de très nombreuses discussions sur la situation et l’avenir. Là où le mouvement est le plus productif, c’est quand des enseignants décident de se mettre en grève et de se rendre ainsi disponibles pour, eux aussi, participer aux discussions. Cela a été le cas au lycée Ronceray de Bezons.
Les lycéens ont tout intérêt à poursuivre leur réflexion, à continuer de se réunir pour en discuter, pour s'organiser, pour conserver les liens qu'ils ont commencé à tisser. Car ce n'est qu'en retrouvant le chemin de l'organisation et de l'action collective qu'ils pourront peser sur leur avenir, et faire qu'il ne soit pas aussi sombre que celui que leur prépare la classe capitaliste, maîtresse actuelle de la société.
         Si des débordements et autres incidents ont eu lieu, il n’y a rien d’étonnant. Et ce n’est pas l’intervention de forces disproportionnées de police et autres qui améliorera la situation. Ces incidents montrent la situation de désorientation d’une fraction importante de la jeunesse des quartiers populaires qui constate bien que présent et avenir ne se présentent pas sous des couleurs radieuses, mais qui n’ont pas trouvé la route et les soutiens pour s’organiser, pour peser réellement sur la situation, et empêcher une politique d’éducation profondément inégalitaire socialement.
         La grève pour la défense de la Retraite et le mouvement pour rejeter la réforme du baccalauréat pourraient permettre que jeunes et moins jeunes additionnent positivement leur force, les élèves apportant leur enthousiasme, et les enseignants et les parents, leur expérience d’organisation et leurs idées. DM

mercredi 4 décembre 2019

Lycéens en lutte à Massy, des moyens disproportionnés pour terroriser


Policiers voyous, justice et État responsables



Des lycéens de Massy, près de Paris, ont manifesté et bloqué leur lycée. La police est intervenue, avec des gaz lacrymogènes et des lanceurs de balles LBD, les mêmes qui ont éborgné et arraché des mains de gilets jaunes. La police estime qu’elle peut tout se permettre : l’État a trop besoin d’elle pour taper sur les grévistes et les manifestants, et ensuite la justice passe systématiquement l’éponge

dimanche 16 décembre 2018

Mouvement lycéens : de l’éducation pour ce recteur, mais pas trop


Un recteur qui préfère les coups de la police à l’extérieur ?

 


Le Rectorat d'Aix-Marseille a adressé un courrier aux chefs d'établissement de son académie interdisant les « temps de réunions communs entre enseignants, parents d'élèves et élèves » afin de « rester maître des messages construits » par l'Education nationale concernant la réforme du bac.
Cette réforme est actuellement contestée par un mouvement lycéen qui se développe à mesure que les jeunes et leurs familles découvrent ce qui les attend.
Et il est justement nécessaire que les jeunes, avec les enseignants et les parents, s’ils le souhaitent, s’organisent à l’intérieur des établissements.
Cette basse manœuvre risque de pousser à agir ceux qui se soucient de l'avenir des jeunes. Bien joué le recteur !