Affichage des articles dont le libellé est mort d'Adama Traoré. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mort d'Adama Traoré. Afficher tous les articles

samedi 24 février 2024

La mort d’Adama Traoré le 19 juillet 2016, aujourd’hui un espoir au milieu de la loi du silence

Qu’est-ce qu’un « lien de causalité » sinon une responsabilité ?

 

 

Adama Traoré, un jeune de 24 ans, trouvait la mort le 19 juillet 2016 dans les locaux de la gendarmerie de Persan. Depuis cette date, sa famille et ses proches réclament justice et que la responsabilité, totale ou partielle, de la gendarmerie soit reconnue dans ce drame.

         Les gendarmes impliqués ont bénéficié d’un non-lieu l’été dernier. La famille a fait appel. Le jugement devrait être rendu en mai prochain. Les magistrats instructeurs ne demandent pas d’infirmer le premier jugement de non-lieu. Mais ils reconnaissent dans leur réquisitoire qu’un « "lien de causalité entre les manœuvres réalisées par les militaires de la gendarmerie » ce jour là, « et le décès de monsieur Traoré ».

         Cette reconnaissance est une première et une grande avancée pour la famille Traoré. Leur combat pour la vérité et la justice continue plus que jamais. DM

 

dimanche 3 septembre 2023

Affaire Adama : un non-lieu révoltant

 

Un encouragement aux violences policières

 

 

Dans l’affaire Adama Traoré, jeune homme arrêté à Beaumont-sur-Oise le 19 juillet 2016 et décédé deux heures plus tard à la gendarmerie, un non-lieu vient d’être rendu. Il exonère de toute responsabilité les trois gendarmes qui l’avaient plaqué à terre et n’ont manifestement pas cherché à le sauver quand ils ont vu qu’il faisait un malaise. Cette décision est révoltante.

         Si ces gendarmes ne devaient même pas être jugés, ce serait un encouragement à commettre d’autres violences en toute impunité. Et un signe que la justice s’intéresse moins aux victimes qu’à la tâche de couvrir les exactions des forces de l’État.

dimanche 9 juillet 2023

Persan-Beaumont-sur-Oise : Cachez ces violences policières que je ne saurais voir

 

Faire connaître la vérité reste un combat

 

 

La préfecture du Val d'Oise a interdit la marche appelée samedi 8 juillet, comme chaque année, par le comité La Vérité pour Adama pour dénoncer la mort d'Adama Traoré, que les gendarmes avait laissé agoniser dans leurs locaux de Persan. Les autorités prétendent qu'avec le contexte, il y aurait un risque de débordements.

         Derrière les arguties, le fond est ailleurs : l'État n'a pas envie de voir dénoncer l'attitude des hommes qu'il paie pour maintenir un ordre social injuste. Alors que l'affaire Adama s'oriente vers un non-lieu, que les violences policières tuent toujours, faire connaître la vérité reste un combat.

 

Les prochaines permanences prévues :

-aujourd’hui dimanche 9 juillet, de 10 heures 15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-lundi 10 juillet, de 18 à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° n°233 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)