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lundi 4 mars 2024

Amiante : circulez, il n’y a plus rien à voir

Un drame de l'amiante absolument pas réglé

 

 

Les associations de malades de l'amiante et des médecins dénoncent l'arrêt du programme de surveillance des malades par Santé publique France, faute de crédits.

         Les travailleurs atteints de cancers de l'amiante se sont battus pendant des décennies pour se faire reconnaître et faire payer leurs employeurs qui les avaient sciemment empoisonnés. Des dizaines de milliers d'entre eux sont morts.

         Aujourd'hui, le gouvernement, en supprimant ce programme, met la poussière sous le tapis, en espérant ainsi faire croire que le drame de l'amiante est réglé, tout en faisant quelques économies au passage.

 

samedi 3 février 2024

Médecine du travail : pressions patronales

Un médecin qui fait son boulot n’est jamais l’ami du patronat

 

 

Un médecin du travail du BTP d'Île-de-France, militant à la CGT, vient de se voir interdire d'exercer pendant un an par l'Ordre des médecins. Un employeur avait déposé plainte, jugeant que ce médecin déclarait inaptes trop de salariés.

         Dans certains secteurs, il n’y a qu’un médecin du travail pour 4 000 salariés. Autant dire que les employeurs ont plutôt les coudées franches pour faire passer sous le tapis les maladies et les accidents liés à l’exploitation. Et quand cela ne suffit pas, ils peuvent apparemment compter sur l’Ordre des médecins pour se débarrasser des gêneurs.

 

 

mercredi 31 janvier 2024

Santé au travail, silicose : le risque de silicose toujours présent pour près d’un million de travailleurs

 

Le capitalisme continue d’étouffer les travailleurs

 


Santé publique France vient d’annoncer que 975 000 travailleurs respirent de la silice dans les ateliers ou sur les chantiers avec le risque de développer une silicose. Au 20e siècle, elle a tué 100 000 mineurs, sans compter les travailleurs immigrés retournés malades au pays et jamais recensés. Avec la fermeture des mines de charbon en France, on considérait que l’hécatombe y était terminée, mais elle continue.

         Comme au temps de Germinal, le capitalisme prospère avec la peau et les poumons des travailleurs.