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samedi 4 novembre 2023

Pénuries de médicaments : fruit de la gestion capitaliste

Société malade et difficulté supplémentaire pour se soigner

 


Les pharmaciens alertent sur des ruptures ou risques de ruptures pour 4 000 médicaments, parmi lesquels l’amoxicilline, des anti-cancéreux, des antalgiques ou des antidiabétiques…

         La pénurie n’est pas nouvelle mais elle touche chaque mois toujours plus de médicaments.

         Il est urgent d’enlever la gestion de la santé de la population des griffes des trusts pharmaceutiques.

 

mercredi 21 juin 2023

Médicaments : haro sur les remboursements

Le mépris du bourgeois et d’un petit larbin

 

 

Le ministre des Finances vient d’avancer une idée pour faire les poches des classes populaires : augmenter les franchises non remboursées par la Sécu sur les médicaments, qui passeraient de 50 centimes à un euro par boîte.

         Il a le culot d’ajouter que la « gratuité » des médicaments « déresponsabilise » les patients. Une affirmation aussi mensongère qu’odieuse puisque les médicaments ne sont pas gratuits, mais payés par les cotisations des salariés à la Sécu.

         Si les médicaments coûtent cher, peut être pourrait-il chercher la responsabilisation du côté des riches laboratoires pharmaceutiques qui fixent les prix…

 

Les prochaines permanences prévues :

-mercredi 21 juin, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve 

mardi 1 octobre 2019

Pénurie de médicaments : la santé malade du profit. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine


Pénurie de médicaments : la santé malade du profit

25 Septembre 2019

Édouard Philippe a reçu, jeudi 19 septembre, les représentants des laboratoires pharmaceutiques, « afin de les engager à prendre des mesures contre les pénuries de médicaments ».
Ces pénuries sont en effet devenues chroniques, au point de devenir un véritable problème de santé publique. Alors que 44 pénuries avaient été signalées en 2008, il y en a eu 868 en 2018, et l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) prévoit qu’en 2019 elles pourraient concerner 1 200 médicaments aussi indispensables que des vaccins, des antibiotiques, des antiparkinsoniens, des anticancéreux…
Ces pénuries sont la conséquence des pratiques des industriels du secteur pharmaceutique. Comme n’importe quels groupes capitalistes, les laboratoires cherchent par tous les moyens à augmenter leurs profits, en diminuant le plus possible les coûts, en limitant les stocks. Par souci de rentabilité, certains médicaments sont produits par une seule usine dans le monde, avec le risque que le moindre problème de production ou de transport entraîne une pénurie. Les laboratoires peuvent aussi décider d’arrêter la production d’un médicament qui ne leur rapporte pas assez, mettant ainsi en danger la vie des malades.
À l’issue de la réunion avec les industriels, le gouvernement a annoncé qu’il voulait imposer aux entreprises de constituer entre deux et quatre mois de stocks pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur. Il prévoirait aussi des sanctions financières pour les laboratoires n’ayant pas prévenu suffisamment à l’avance l’ANSM d’une pénurie, ou ne proposant pas de solutions alternatives.
Ces sanctions n’ont pas encore été fixées et il faudra attendre début octobre pour en savoir davantage. Mais on peut douter de la réelle volonté du gouvernement de s’en prendre aux géants de l’industrie pharmaceutique, quand on voit qu’il a confié le soin de réfléchir à des solutions concrètes à un prétendu expert, Jacques Biot, qui a fait toute sa carrière comme dirigeant et lobbyiste de ces entreprises. Il est vrai qu’on n’est jamais aussi bien servi que par les siens.

                                          Hélène COMTE (Lutte ouvrière n°2669)