Séparation de l’Eglise et de l’Etat certes, mais à Argenteuil, pas
trop n’en faut
Ni les habitants ni les
commerçants du centre d’Argenteuil ne sont interrogés ni mis au courant. Mais
dans leur dos, les manœuvres semblent aller bon train entre la municipalité d’Argenteuil,
le préfet de Cergy, et le chef des catholiques du département. Il s’agit d’organiser
la venue, comme au Moyen-Age, de « pèlerins » venus se prosterner
devant un tissu du VIème siècle.
Ainsi
on apprend totalement par hasard que certains commerçants seraient incités à
ouvrir plusieurs dimanches, alors qu’a contrario, il est envisagé, comme nous
le rapportions il y a quelques semaines, que le grand marché Héloïse n’ait pas
lieu deux dimanche de suite.
On
le voit, cette affaire occupe beaucoup la municipalité d’Argenteuil. On
comprend mieux qu’elle donne en revanche l’impression que tout aille à vau l’eau
dans bien des secteurs relevant de sa responsabilité.
Au-delà
des simples questions de sécurité qui relèvent par ailleurs plus des services
préfectoraux que des services municipaux correspondants, c’est aux catholiques
de s’occuper de leurs affaires, pas à la municipalité.
Pour
notre part, lui a-t-on demandé de s’occuper du succès du dernier banquet de
Lutte ouvrière, alors même qu’elle refusait de nous réserver quelques places au
fond du parking de la salle Jean Vilar, justement d’abord pour des questions de
sécurité !
Un pèlerin de la liberté de
conscience mais également de l’athéisme