Affichage des articles dont le libellé est luttes des travailleurs de la région. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est luttes des travailleurs de la région. Afficher tous les articles

mercredi 24 mars 2021

Argenteuil, agents territoriaux appelés à la grève mardi 30 mars. Ils y sont amenés par la politique municipale.

 

La fièvre monte. Il y a de quoi.

 

Heure d’information syndicale le 12 mars

Le vendredi 12 mars dernier, un premier rassemblement initié par les trois syndicats de la Ville à l’occasion d’une heure d’information syndicale, a connu un succès, à la mesure des nombreux problèmes subis par les agents territoriaux de la Ville ces derniers temps. Pour les agents, un refus de restructurations de services sans queue ni tête. Impossibilité de se restaurer correctement. Manque criant d’effectifs. Pressions hiérarchiques inacceptables. Horaires et charge de travail à revoir totalement au service des écoles, à l’encontre des agents ATSEM en particulier…

         Après l’information du 12 mars, voilà un premier appel à l’action pour la semaine prochaine. Un appel à la grève est annoncé pour le mardi 30 mars qui vient. Un rassemblement des agents est organisé à 9 heures, le matin, devant les fenêtres de la municipalité.

         Il est important que les agents de la Ville se retrouvent très nombreux pour discuter, pour établir leur cahier de revendications et décider de comment ils peuvent les faire aboutir.

         Les services de la Ville sont dispersés sur tout l’espace de la commune. Pas facile de faire parvenir partout ce premier rendez-vous et toutes les informations qui suivront.

         Nous appelons nos lecteurs à contribuer à ce que ces informations circulent. Il en va certes en premier lieux des intérêts des agents de la Ville, mais également de ceux de tous les habitants. DM

En grève le mardi 30 mars !

Rassemblement à 9 heures au pied de la mairie

mardi 18 juillet 2017

Argenteuil Semperit, la lutte continue


On nous informe. Compte-rendu du dernier « jeudi de la colère », le 13 juillet, avant le prochain, ce jeudi 20 juillet qui vient. 

« Semperit Argenteuil

Première victoire de la mobilisation

Le 13 juillet, à partir de 11h, c’était le troisième « jeudi de la colère ». Les ouvriers de l’usine Semperit commençaient à se rassembler devant l’usine, la route était à nouveau bloquée des deux côtés, avec les immenses rouleaux de bandes transporteuses et les « soutiens » arrivaient par petits groupes. On sentait que quelque chose s’était passé et les élus étaient visiblement plus détendus. Le délégué syndical CGT, Hassan a pris rapidement la parole, pour dire qu’il y avait encore quelques détails à régler, avant que les premiers résultats ne soient donnés au micro. Des groupes de discussion se forment : on commente les derniers débats au parlement sur les ordonnances, avec notamment les facilités données aux entreprises étrangères installées en France pour licencier, ou les annonces de PSE qui se multiplient.
En attendant l’annonce des résultats de l’intense mobilisation de ces derniers jours, des élus lisent les déclarations du CHSCT et du CE. Elles détaillent les nombreux manquements de la direction dans la procédure qu’elle a engagée le 30 juin : « ça parle » aux syndicalistes présents. La direction a cru pouvoir faire passer son plan de fermeture en force, sans tenir compte des règles en vigueur, mais elle s’est heurtée à la résistance des militants syndicaux, des élus qui ont alerté les ouvriers et les ont mobilisés pour dire « non aux licenciements boursiers ».
P. Doucet, l’ancien maire PS d’Argenteuil, prend rapidement la parole pour assurer les ouvriers et les syndicats du soutien de l’opposition municipale. Dont acte. Les autres forces politiques présentes (FI, LO, PCF, PCOF) avaient pris la parole le jeudi précédent.
Quand le DS CGT, Hassan et les autres élus se présentent devant la porte de l’usine, encadrée par deux immenses drapeaux rouges, tout le monde se met en cercle. Hassan prend le micro et commence à remercier les soutiens présents et annonce qu’une délégation d’ouvriers et d’élus de Semperit participe, au même moment, au rassemblement organisé par l’UD CGT 95, devant la préfecture. Le syndicat CGT de l’usine a toujours fonctionné comme cela : on est solidaire des travailleurs qui se battent et on appelle à la solidarité avec le combat d’aujourd’hui, « contre les licenciements boursiers ».
Il poursuit en faisant le point, méthodiquement, sur les événements et les initiatives de ces derniers jours : rencontre à la DIRECCTE et à l’inspection du travail, puis au ministère du travail, la réunion avec des experts, les réunions du CHSCT et du CE… le document de dix pages rédigé par l’avocat, M°Hamida, listant les irrégularités et les manquements de la direction, sans oublier l’AG des salariés, pour les informer des avancées et des blocages, et leur permettre de poser les questions qui les taraudent. Des heures de travail, entre élus, l’avocat, les experts… qui ont abouti à une première victoire :
« On a obtenu une première victoire sur le calendrier parce qu’on a signé un accord qui décale la fin de la procédure au 13 octobre et on est libre de contester tout ce qu’on veut. Le courrier de la DIRECCTE est tombé ce matin ! Elle est d’accord avec toutes les remarques. On commence à récolter les fruits de notre travail, de votre travail : la peur a changé de camp ! Mais attention, ce n’est pas fini ! On va partir en congés mais la lutte continue. C’est à la rentrée que le vrai combat va commencer ! »
Des paroles fortes, prononcées avec calme et détermination, accueillies par les applaudissements des ouvriers et des soutiens.
L’avocat M° Hamida prendra à son tour la parole, pour remercier les ouvriers, les élus de la confiance qu’ils lui ont témoignée. Cet « enfant d’Argenteuil », qui revendique son appartenance à cette ville, ajoutera : « on va montrer que la peau des ouvriers de cette usine vaut chère ».
C’est avec un puissant « on ne lâchera rien » que va se terminer ce « jeudi de la colère », un jeudi qui marque une étape dans cette bataille engagé depuis le 30 juin. Comme chaque année, l’usine va fermer en août. Avant cela, il y a un rassemblement mercredi au tribunal de Pontoise, où le juge doit se prononcer sur l’assignation déposé par l’avocat et le lendemain, ce sera le dernier « jeudi de la colère ».
Ce report dans le calendrier va permettre aux ouvriers et aux salariés de l’usine et ceux du « commerce » dont les locaux sont à Levallois mais qui font toujours encore partie de l’usine, de prendre quelques semaines de repos, pour se préparer à la bataille. »

jeudi 2 juin 2016

Véolia Propreté : pas propre sur les salaires


De l’argent il y en a dans les caisses de Véolia

 

Depuis samedi dernier, les travailleurs de la filiale de Véolia Propreté chargée du traitement des ordures de l’Agglomération de Cergy-Pontoise sont en grève.

         Comme dans bien d’autres entreprises, à l’issue des négociations annuelles obligatoires sur les salaires, la direction ne veut leur accorder qu’une hausse dérisoire : 0,5% sur le salaire de base, pas grand-chose sur le reste.

         Ce que revendique ces travailleurs n’est pas le bout du monde : pour l’essentiel, 50 euros de plus pour tous sur le salaire et que la prime d’intéressement, qui n’est que du salaire différé, passe de 600 à 1800 euros.

         En février dernier, le journal patronal Les Echos titrait et écrivait :

"Veolia : forte progression du bénéfice en 2015.

Le bénéfice net du leader mondial de l'eau et des déchets a bondi de 83% l'an passé pour atteindre 450 millions d'euros. Grâce à son plan de transformation, le groupe a économisé de plus de 800 millions d'euros entre 2012 et 2015."

         Excellent résumé de la situation. De l’argent, il y en a dans les caisses de Véolia. Les travailleurs de Saint-Ouen l’Aumône sont en train de chercher à récupérer une toute petite partie de ce dont on les a privé durant les années précédentes."

         Les travailleurs de Véolia usent avec courage du seul moyen dont disposent les travailleurs pour faire entendre raison au patronat : la grève.

         Si tous les travailleurs du département et d’ailleurs dont les discussions NAO ont abouti à des résultats similaires à ceux de Véolia usaient ensemble de ce moyen, ils verraient que comme par enchantement la morgue du patronat laisserait la place à beaucoup de bienveillance.

jeudi 5 mai 2016

Montigny-les-Cormeilles ! travailleurs territoriaux en colère !



Il s’attaque aux travailleurs… qui lui répondent de la meilleure façon

Les travailleurs territoriaux de la commune de Montigny-les-Cormeilles sont mobilisés depuis plusieurs jours contre la volonté du maire de réduire leurs congés. Avant son élection celui-ci avait fait campagne sur le risque, en cas de victoire de son concurrent de droite, d’une dégradation de la situation des personnels municipaux ! Elu, il la pratique lui-même aujourd’hui. Par là-même, il agit comme tous les politiciens.
         Ce monsieur pourra toujours arguer de la diminution des dotations gouvernementales, lui qui, dans le même registre d’enfumage, soutient ce même gouvernement.
         Il a été mis en selle par Robert Hue qui lui-même a été mis en selle par le PCF dont il fut un  temps le dirigeant.
         C’est à l’activité et le crédit de militants dont des employés territoriaux en tant que militants du PCF, qu’il doit d’avoir été élu comme il doit toute sa carrière de permanent politique. Aujourd’hui il dégrade la situation des travailleurs dont il a la responsabilité.
         A une échelle locale, comme une image de ce qui se passe à l’échelle du pays. Des politiciens de « gauche » qui font payer ceux à qui ils doivent leur élection. Mais surtout, des travailleurs qui utilisent le seul moyen de se faire entendre : la grève.
         La lutte continue dès ce lundi à Montigny-les-Cormeilles !

mercredi 13 avril 2016

STEF - entrepôt pour AUCHAN : une belle réaction des travailleurs



Chez STEF comme ailleurs, la lutte des classes


Nous nous sommes retrouvés à plusieurs dizaines de militants de la CGT hier au soir aux portes de l’entreprise STEF dans la zone industrielle de Saint-Ouen l’Aumône, celle des entreprises STEF plus spécialement dédiée à entreposer et à transporter les produits froids destinés aux magasins Auchan.
         Il s’agissait de soutenir un responsable syndical CGT de l’entreprise qui était convoqué à ce moment-là pour un entretien disciplinaire avec menace de licenciement. Un débrayage était appelé, et cela a fait chaud au cœur de se retrouver avec plusieurs dizaines de travailleurs de l’entreprise sortis pour l’occasion.
         La lettre de convocation rédigée le 4 avril, soit quelques jours après le 31, évoque un fait qui aurait eu lieu le… 25 septembre. Plus simplement, ce que la direction veut faire payer à la CGT, c’est cette grève du 31 mars où elle a fait une forte pression à l’encontre des travailleurs pour qu’ils n’y participent pas.
         Voilà ce qui se passe dans une entreprise dans laquelle, si les profits sont bons, les conditions de travaillent sont, elles, en revanche, très difficiles.
         Aujourd’hui, ce grand patronat se sent avoir des ailes pour exploiter comme elle l’entend les travailleurs. On peut imaginer demain ce qu’il en serait s’il pouvait bénéficier des remises en question du Code du travail préparées par le gouvernement. En s’opposant à la mobilisation du 31 mars, c’est le message que cette direction a voulu faire entendre.
         Elle se bat, c’est la lutte des classes. Aux travailleurs, de STEF comme d’ailleurs de redoubler d’efforts pour qu’elle soit obligée, avec le retrait de la loi dite « travail », de rabattre son caquet.








Page suivante : le gouvernement entre Loi Travail et cannabis