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lundi 29 janvier 2024

Allemagne : grève des cheminots

 

Quand les travailleurs veulent, il n’y a pas de syndicat « minoritaire » qui tienne

 

 

À l'appel d’un syndicat minoritaire, GDL, les conducteurs de train ont engagé une grève de six jours en Allemagne. Ils exigent une réduction de 38 à 35 heures de la durée hebdomadaire de travail sans perte de salaire.

         La direction, habituée de longue date aux négociations avec le principal syndicat du secteur, condamne un mouvement qualifié d’« irresponsable », tout comme le gouvernement, qui affirme ne « pas comprendre cette forme de conflit ».

         Mais c'est bien sur leur terrain de classe, dans la lutte collective, que les travailleurs ont la force d’imposer leurs revendications.

mardi 23 janvier 2024

Irlande du Nord : grève massive des travailleurs du public

Partout, refuser de payer la crise du système capitaliste

 

Rassemblement syndical à Belfast, le 6 novembre 2009 (crédit photo : Dean Molyneaux)

Jeudi 17 janvier, 100 000 travailleurs du secteur public ont fait grève en Irlande du Nord, pour revendiquer des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail. Conducteurs de bus, cheminots, enseignants, soignants, agents territoriaux, etc., ont cessé le travail à plus de 75%, répondant présent à l’appel de seize syndicats.

         Si cette grève a été la plus massive depuis 50 ans, c’est que cette province est la plus pauvre du Royaume-Uni et que les salaires des fonctionnaires y sont en effet souvent inférieurs à ceux pratiqués en Grande-Bretagne.

         Les rassemblements qui l’ont accompagnée et la colère qui s’y est exprimée sont un encouragement pour tous ceux qui refusent de payer la crise de ce système capitaliste à bout de souffle.

 

lundi 27 novembre 2023

Bangladesh : la lutte courageuse des travailleurs du textile

Bangladesh : la lutte courageuse des travailleurs du textile

22 Novembre 2023

Au Bangladesh, les ouvriers du textile ont repris le travail le 13 novembre après trois semaines de grève, sans avoir obtenu l’augmentation de salaire demandée.

Alors que les travailleurs réclamaient un salaire minimum équivalent à 190 euros, contre 70 euros actuellement, le gouvernement l’a limité à 104 euros.

Ce résultat est loin de faire le compte face à l’inflation qui frappe la population. La présidente de la fédération des travailleurs du textile le rappelle : « depuis 2018 [année de la dernière augmentation], beaucoup d’aliments ont augmenté de 150 à 200 %. Tout ce qui constitue la base de la nourriture des ouvriers a doublé, comme les oignons, le riz, les lentilles. Les ouvriers ne peuvent vivre que vingt jours et, le reste du mois, ils vivent à crédit. »

La répression a été sévère, et ce dès le début du mouvement. Quatre ouvriers au moins ont été tués par la police, 140 arrêtés, ainsi que des militants syndicaux, et 10 000 ouvriers font l’objet de poursuites. Les menaces de licenciement planent sur les travailleurs qui ne retourneraient pas dans leur usine, et la Première ministre du pays s’en est servie pour leur enjoindre de reprendre le travail. Voyant cela, le principal dirigeant syndical, Babul Abker, a appelé à cesser le mouvement.

Le fait que le gouvernement tranche le conflit entre ouvriers et patrons du textile n’a rien d’étonnant. Déjà, plusieurs de ces derniers sont soit ministres, soit députés du parti majoritaire, mais surtout l’industrie textile représente à elle seule 85 % des 55 milliards de dollars des exportations annuelles, à destination des grandes marques occidentales de vêtement. Pas plus que les industriels bangladais, celles-ci ne souhaitent voir les salaires augmenter au risque de rogner leurs monstrueux profits. Quelques-unes ont timidement avancé que, peut-être, il serait bon que les salaires soient supérieurs, mais en se gardant bien de peser sur le gouvernement pour cela.

Les ouvriers bangladais du textile n’ont pu gagner, à travers cette grève, qu’une partie de l’augmentation de salaire qu’ils réclamaient en affrontant les patrons et le gouvernement. Mais ce n’est pas la première fois qu’ils relèvent la tête en se faisant craindre et respecter, ne serait-ce que par leur détermination et leur nombre, et ce ne sera pas la dernière.

                                                 Marianne LAMIRAL (Lutte ouvrière n°2886)

 

Achetez, lisez Lutte ouvrière. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient et bien d’autres sujets. Ce sont des articles dont la lecture est particulièrement nécessaire actuellement.

 

Les prochaines permanences prévues :

-Aujourd’hui lundi 27 novembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-Mardi 28 novembre, centre commercial cité Joliot-Curie, de 18 à 19 h. ;

-Mercredi 29 novembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous plus lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans. Achetez votre billet d’entrée.