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vendredi 8 mars 2024

Bezons, 8 Mars 2024, des femmes au combat, des femmes en grève

Lutter c’est déjà vivre debout

 

 

Depuis le lundi de cette semaine, les travailleuses de la résidence pour les anciens « Arc en ciel » de Bezons sont en grève. Le mieux est de lire le tract de l’Union Locale CGT de Bezons (95) ci-dessous qui donne une idée complète de ce que vivent les salariés de cet Ehpad de 55 résidents passé de Korian à Mapad en 2020. Revendications pour le pouvoir d’achat, pour des effectifs supplémentaires, mais aussi pour le respect.

         Rien de bien nouveau dans un secteur où des groupes n’ont cessé de grandir, où les profits sont record… par les pressions à la baisse sur les effectifs et les conditions de travail.

         Comme le dit un slogan de la CGT du secteur «Des moyens pour les Ehpad »,  On n’en peut plus ! Assez ! ». Cela s’applique directement aux salariées de cet établissement qui effectivement n’en peuvent plus et qui ont décidé pour le montrer d’utiliser le seul moyen fondamental de pression des travailleurs : la grève ! La grève qui est déjà une victoire en elle-même car elle exprime justement aux yeux du patronat la détermination de se faire respecter. DM

 


 

 

 

mardi 27 février 2024

Cars Lacroix (95) en grève : un mécontentement général. Une espérance pour demain : Ratp, Kéolis, Transdev, travailleurs, tous ensemble !

 

Le bon chemin pour gagner demain

 

 

La quasi-totalité des salariés sont en grève depuis hier matin chez Lacroix. C’est le premier mouvement depuis… 1953.

         En jeu, des augmentations salariales à la hauteur de la perte du pouvoir d’achat de ces dernières années, des effectifs supplémentaires pour assurer le service, et l’amélioration des conditions de travail.

         Les trois syndicats, CGT, FO, et CFTC, ont appelé ensemble à la grève. Leur idée est de renouveler les trois jours de grève prévus cette semaine chaque mois, dans les mois qui viennent.

         Aujourd’hui, c’est 400, 500, 600 euros qui manquent chaque mois sur la fiche de paie. Cela concerne bien d’autres travailleurs du transport, chez Transdev, Kéolis ou à la RATP.

         Si tous ces travailleurs entraient dans le mouvement, décidaient la grève jusqu’à satisfaction, tous ils représenteraient une force énorme. En tout cas, que l’affaire dépasse la seule entreprise Lacroix, bien des travailleurs de cette dernière en sont conscients. C’est une affaire à creuser. En attendant, vive la grève ! DM

mercredi 21 février 2024

Safran-Gennevilliers, mouvement de grève pour les salaires

Plusieurs centaines d’euros de plus par mois manquent sur la fiche de paie


 

Hier matin devant les grilles de l’usine

Chez Safran, après l’annonce des miettes d’augmentation (1,6 %) proposées par la direction, les travailleurs de plusieurs sites dans le pays manifestent à l’appel des syndicats depuis deux semaines, en particulier à une rive d’Argenteuil, dans l’usine Safran de Gennevilliers.

         La hausse des prix, elle, ne se limite pas à ces 1,6 %. Le mécontentement est d’autant plus présent que dernièrement, les travailleurs apprenaient que le PDG de Safran avait reçu plus de deux millions en 2023, soit 6 000 euros par jour. Les bénéfices record, les actionnaires grassement servis et les carnets de commandes pleins le montrent : les patrons ont largement de quoi payer pour que les salaires suivent la hausse des prix.

         Hier le mouvement se poursuivait à Gennevilliers avec la volonté de l’amplifier, et de mettre dans le coup les travailleurs de bien d’autres sites. DM