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vendredi 17 novembre 2017

Manifestation, rassemblement du 16 novembre 2017 : la lutte continue


On ne lâche rien





Hier matin, j’ai été très heureux de participer à Versailles au rassemblement de soutien aux ouvriers de PSA-Poissy en butte à une machination du patronat. Nous étions trois d'Argenteuil mais au milieu d'un beau rassemblement de soutien. Puis, je suis allé à la manifestation parisienne contre la politique du patronat et de Macron, son serviteur. Nous étions une vingtaine d'Argenteuil. Mais, au total, finalement, nous avons eu la bonne surprise de nous retrouver plus nombreux que… lors de la dernière manifestation et à quoi nous pouvions nous attendre...
         Trois à Versailles, une vingtaine entre République et Nation, il y a donc de la marge.
         En tout cas, une bonne journée donc. On ne lâche rien, Dominique

mercredi 15 novembre 2017

16 novembre, grèves, manifestations !


16 novembre : une nouvelle étape du combat



Nouvelle loi travail par ordonnances, baisse des APL, mesures contre le logement social, hausse de la CSG, les attaques de ce gouvernement des riches se multiplient contre les classes populaires.
Les raisons ne manquent pas de manifester ce jeudi 16 novembre, à l'appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de l'UNEF, des organisations de lycéens et de chômeurs.
Ce gouvernement doit comprendre que les travailleurs, la jeunesse et l'ensemble des classes populaires ne sont pas prêts à se plier à sa politique.
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations du 16 novembre. A Paris, le cortège de Lutte ouvrière se retrouvera à 14h00 au croisement du boulevard Voltaire et du boulevard Richard Lenoir. 

vendredi 10 novembre 2017

16 novembre, le combat continue


16 novembre : montrer que le combat continue !

Le gouvernement voudrait faire croire qu’une fois les ordonnances signées et confirmées par le Parlement, comme elles le seront très prochainement, cette page sera tournée. Mais il n’en est rien, et il faudra le montrer le 16 novembre.


Le patronat et son représentant à l’Élysée voudraient que les salaires, les primes, les horaires de travail et les modalités des licenciements soient déterminés entreprise par entreprise. Mais, pour faire disparaître ainsi tout droit collectif des travailleurs, il ne suffit pas de signer un texte. Faire respecter leurs droits est d’abord et avant tout une question de rapport de force. Par leur mobilisation, les routiers et les dockers sont parvenus à imposer que les ordonnances ne s’appliquent que partiellement à eux. En se battant, les travailleurs peuvent empêcher les reculs.
Les salariés du public sont eux aussi attaqués : ils vont connaître un nouveau recul de leur pouvoir d’achat avec la hausse de la CSG qui ne sera pas compensée et avec le gel de leurs salaires. Les 120 000 suppressions d’emplois programmées vont entraîner une dégradation de leurs conditions de travail et des services publics les plus essentiels à la population.
Macron et son gouvernement mènent une offensive générale contre tous les travailleurs, qu’ils soient en activité, au chômage ou à la retraite. Pour la mettre en échec, un mouvement d’ensemble du monde du travail est nécessaire. Seule une telle réaction collective à l’échelle du pays permettra de changer le rapport de force avec le patronat, à l’offensive dans toutes les entreprises.
Le 16 novembre, la CGT, FO, Solidaires, la FSU, le syndicat étudiant Unef et les organisations lycéennes Unl et Fidl appellent à une journée de grève et de manifestations contre la politique du gouvernement. Parmi les travailleurs et les jeunes, tous ceux qui refusent cette politique de régression sociale pourront montrer qu’ils sont bien déterminés à continuer le combat.

                                                    Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2571)

jeudi 26 octobre 2017

CGT FO Solidaires 16 novembre, le dernier mot n'est pas dit


Journée d’action du 16 novembre : se saisir de toutes les occasions

Les dirigeants des confédérations syndicales ont fini par se rencontrer mardi 24 octobre pour parler de la politique du gouvernement Macron, particulièrement fertile en mesures antiouvrières. À la sortie de la réunion, la CGT, FO et Solidaires ont appelé à une nouvelle journée de lutte interprofessionnelle contre les mesures et les projets gouvernementaux, le 16 novembre.
La CFDT, la CFTC et l’UNSA refusent de s’y associer, espérant que les nouvelles mesures gouvernementales atténueront miraculeusement l’effet des précédentes. La FSU et la CGC refusent de choisir entre les deux options. Et le représentant de la CFDT de conclure que la réunion a permis de clarifier les positions entre les deux syndicalismes à l’œuvre dans le pays.
Les dirigeants de la CFDT représentent certes un genre de syndicalisme, celui qui accompagne tous les coups patronaux en les qualifiant d’avancées pour les travailleurs. Ayant regardé Macron détruire le Code du travail sans rien proposer aux travailleurs, Berger, le secrétaire de la CFDT, a maintenant le culot de dire qu’il faudra se battre dans les entreprises. Et comment donc feront les millions de travailleurs isolés face à leur patron alors qu’ils ne disposeront même plus de la protection minimum de la loi ?
La direction de FO, de son côté, a commencé par organiser avec le gouvernement le passage en douceur des ordonnances... jusqu’à ce que les militants l’obligent à changer son fusil d’épaule, en participant, eux, aux grèves et aux manifestations.
La CGT a dit dès le départ son rejet des ordonnances et a organisé, seule ou presque, les journées d’action. Mais elle accepte, comme toutes les autres centrales syndicales, de se rendre aux convocations du patronat et du gouvernement. Comme les autres syndicats, la CGT prétend, elle aussi, qu’il est bon de participer à ces simagrées...
Il reste les attaques gouvernementales et patronales sans cesse renouvelées. Les travailleurs ont tout intérêt à les combattre et à se saisir pour cela de la journée du 16 novembre. Contrairement à ce que claironnent Macron, ses porte-parole et les syndicalistes à la Laurent Berger, la classe ouvrière n’a pas dit son dernier mot.

                                          Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2569)




jeudi 19 octobre 2017

Ordonnance, politique gouvernementale, l'action continue


Contre les ordonnances Macron, à Paris, à 14h00, Montparnasse



Le gouvernement voudrait nous persuader que la page des ordonnances est tournée et qu’il faut passer à autre chose. Eh bien non, la lutte contre la destruction du Code du travail et contre toute la politique de Macron-Philippe n’est pas finie ! Les travailleurs du public et du privé qui ont fait grève et manifesté le 10 octobre l’ont montré. La CGT appelle à une nouvelle journée d’action aujourd’hui contre ces ordonnances qui démolissent le code du travail.

         Lutte ouvrière appelle à participer à ces manifestations. A Paris, la manifestation partira de Montparnasse en direction de Denfert Rochereau, en passant par Port-Royal. Le cortège de Lutte ouvrière se retrouvera à 14h00 au métro Vavin.

Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître aujourd’hui

Macron, président des riches : content de lui

Les téléspectateurs de TF1, dimanche soir 15 octobre, n’ont pas appris grand-chose qu’ils n’aient déjà su des projets de Macron. Seuls les enfants – merci pour les parents ! – ont sans doute retenu qu’ils pouvaient désormais dire des gros mots en les attribuant au registre familier, et qu’ils peuvent se faire traiter de fainéants par leurs professeurs sans y voir autre chose qu’une marque d’intérêt.



Plus âgés, ils auront pu observer quelques jolis spécimens de la langue de bois : les coupes budgétaires pour les collectivités locales deviennent une « ambition pour les quartiers », la baisse des APL une « mesure d’urgence », les ordonnances la « libération du travail », inverser les normes « donner de la souplesse aux entreprises ».
Le meilleur de tout, ciselé pour une anthologie, est le terme de « premiers de cordée » pour désigner les milliardaires « qui réussissent parce qu’ils ont des talents »… et des ouvriers qui se lèvent tôt, comme disait Coluche. Ces premiers de cordée, « qui tirent les autres, […] si on commence à leur jeter des cailloux, c’est toute la cordée qui dégringole », a développé Macron, affirmant ainsi encore son soutien aux riches bourgeois. Il semble ignorer qu’en montagne les premiers de cordée, les vrais, sont là pour sécuriser leurs camarades et n’ont pas pour objectif de gagner plus en envoyant au ravin un maximum d’entre eux.
L’exercice de communication, soigneusement préparé d’un côté comme de l’autre du bureau élyséen, a été jugé non convaincant par plus de 57 % des sondés par Le Parisien. Et pourtant si, il ne pouvait que convaincre… que Macron est bien le président des riches et le revendique, même si pour lui seules les « passions tristes » et la « jalousie française » osent le lui reprocher. Rien ne viendra ternir cette image, à commencer par les mensonges flagrants sur le « taux de chômage en train de progressivement baisser », le prétendu gain de pouvoir d’achat par les salariés et 80 % des retraités malgré la hausse de la CSG, ou l’opportunité de supprimer l’impôt sur la fortune, pas plus que les perspectives de nouvelles attaques contre les chômeurs, traités avec un incommensurable mépris de « multirécidivistes du refus ».
Macron continuera à mener la guerre de classe au service de la bourgeoisie, nous promet-il, « avec le même rythme et la même détermination ». Jusqu’à ce que lui et sa grande cordée de ministres et de patrons trébuchent sur une mobilisation ouvrière.

                                         Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2568)

samedi 14 octobre 2017

« Public, privé, travailleurs, c’est tous ensemble qu’on doit lutter ». Retour sur la journée du 10 octobre, avant celle du 19.


Ci-dessous, le tract que nous diffuserons ce matin lors de nos présences à Argenteuil, au carrefour "Babou", devant Simply, devant le "city market du Val Nord", et à Joliot-Curie

Lutte ouvrière

Travailleurs du public et du privé,

se défendre  tous ensemble ! 

Face à des travailleurs venus défendre leur emploi, Macron a une nouvelle fois affiché dernièrement son mépris de classe. Il y a un mois, il s’en prenait aux « fainéants ». Aujourd’hui, il s’en prend à ceux qui manifestent et sont accusés de « foutre le bordel ». Pour ce représentant du patronat, les travailleurs devraient se laisser exploiter et licencier sans protester ! Mais ceux qui « foutent le bordel » dans la société, ce sont les capitalistes et tous ceux qui, comme Macron, servent leurs intérêts.
         Les entreprises du CAC 40, parmi les plus riches du pays, ont réalisé plus de 50 milliards de bénéfices sur les six premiers mois de l’année. Plus de 40 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires, un record depuis 2006 ! Ces profits sont produits par l’exploitation des travailleurs, par la suppression de milliers d’emplois, par l’accroissement incessant des rythmes et des charges de travail et par les salaires bloqués. Et les actionnaires en veulent toujours davantage.
         Comme si cela ne suffisait pas, pour permettre aux riches, aux propriétaires de yachts et autres signes extérieurs de richesses, d’augmenter encore leur fortune, Macron leur a ouvert une nouvelle fois les caisses de l’État : plus de 3 milliards vont leur être donnés avec la réforme de l’ISF ! Et surtout, il a servi au patronat la réforme du Code du travail dont ils rêvaient en faisant sauter les quelques barrières légales qui garantissaient des droits collectifs aux travailleurs.
         Décidées depuis le sommet de l’État et dans les conseils d’administration des entreprises, les attaques se poursuivront tant que les travailleurs ne s’y opposeront pas.
         Les routiers viennent de montrer qu’il est possible de faire reculer le gouvernement. Avec les Ordonnances sur le Code du travail, ils pouvaient craindre des baisses de revenu pouvant atteindre 1 200 euros. En se mobilisant, ils ont imposé au patronat du secteur et au gouvernement la signature d’un accord qui garantit le maintien de leur rémunération.
         Ce recul est un encouragement pour tous les travailleurs.       
         Le 10 octobre, les salariés de la fonction publique étaient appelés à faire grève et à manifester contre le blocage des salaires, les 120 000 suppressions de postes programmées et la dégradation de leurs conditions de travail qui sont autant d’attaques contre les services publics utiles à la population. Ils ont répondu nombreux à cet appel.
         Dans des entreprises du privé, dans les transports, à la SNCF, des syndicats avaient appelé à se mobiliser le même jour que les fonctionnaires. Dans de nombreuses villes, salariés du public et du privé ont défilé ensemble. Les travailleurs sont tous attaqués et ils devront se battre tous ensemble pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive conjointe du gouvernement et du patronat.
         La CGT a appelé à une nouvelle journée d’action nationale le 19 octobre. Il est indispensable que toutes les mobilisations en cours se retrouvent dans un mouvement d’ensemble, pour que les travailleurs reprennent confiance dans leur force collective et leur capacité à rendre les coups.
         Il faut tout faire pour que cette journée de mobilisation soit réussie.
         Macron sera contraint de reculer si les travailleurs se mobilisent dans un combat commun.

Nous ne savons toujours pas quand nous pourrons organiser notre banquet local de Lutte ouvrière. Notre demande pour 2018, transmise dès octobre 2016, n’a toujours pas eu de suite. Cette situation est le résultat de la calamiteuse opération de « projet Héloïse » dont un des aspects les plus contestables est la perspective de destruction du complexe Jean Vilar.

  

Un bel exemple le 10 octobre à Limoges

Les travailleurs du public rejoints par des travailleurs du privé



Plusieurs milliers de manifestants - à l'évidence un peu plus encore que lors de la manifestation du 12- ont défilé dans les rues de Limoges. Un groupe de plusieurs centaines de jeunes étudiants et lycéens étaient en tête.
         L'essentiel du cortège était bien sûr composé de travailleurs de la fonction publique de tous les secteurs : enseignants, hospitaliers, travailleurs de la mairie, du Conseil régional etc.
Mais des travailleurs des entreprises privées étaient présents : des entreprises où les syndicats CGT avaient appelés à la grève Madrange, Legrand, International Paper, CPAM, et des compagnies d'assurances. Un groupe de travailleurs de l'ex-GM&S venus de la Creuse invitaient sur la manifestation à une réunion publique le soir à Limoges.
         La présence de ces travailleurs et celle des jeunes plus importante que les deux premières fois, a gonflé le moral de tout le monde d'autant plus que la nouvelle de l'appel de la CGT à un nouvelle mobilisation interprofessionnelle le 19 octobre circulait dans les rangs des manifestants donnant encore un peu plus la pêche.

dimanche 8 octobre 2017

Mardi 10 octobre, en grève, en manifestation


Travailleurs du privé, travailleurs du public, les mêmes intérêts. Construisons ensemble la mobilisation nécessaire !

Pour donner plus au grand patronat, le gouvernement veut démolir toutes les protections, certes limitées, bénéfiques au monde du travail. Il a commencé par ces Ordonnances qui visent certes en premier lieu les travailleurs des entreprises privées ou sous statut privé. Mais il n’en restera pas là et n’épargnera pas ses propres salariés des trois fonctions publiques, d’Etat, hospitalière et territoriale. Il continue le blocage de leurs salaires, veut rétablir la ponction de la « journée de carence » et supprimer déjà 120 000 emplois. Et cela n’est que le début.
      Le monde du travail est « un » devant les attaques qui vise l’ensemble des travailleurs, qu’ils soient attaqués en premier, ou par la suite, d’une façon ou d’une autre. Privés ou fonctionnaires, nous sommes tous en ligne de mire et dans le même bateau.
      Nous aurions tout intérêt à nous retrouver ensemble dans le mouvement de mobilisation qui a commencé avec la première journée de grève et de manifestation du 12 septembre dernier.
      Il faut que la mayonnaise de la mobilisation ouvrière prenne. Pour cela l’huile du privé et les œufs de la fonction publique doivent se mélanger.
      L’ensemble des fédérations de la fonction publique appellent à une nouvelle journée de mobilisation mardi prochain 10 octobre. Au-delà des travailleurs de ce secteur, au fond, elle concerne tous les travailleurs. Elle est une nouvelle initiative dans la mobilisation contre une politique gouvernementale néfaste à l’ensemble des salariés. Des Unions Départementales, des Unions Locales de syndicats, des sections syndicales l’ont déjà compris puisqu’elles appellent à l’action après-demain mardi 10 octobre.
     Ne restons pas isolés chacun dans notre entreprise face à nos problèmes et revendications. Ne restons pas isolés les uns des autres, travailleurs du privé comme travailleurs de la fonction publique.
     Nous avons le même adversaire qu’il nous faudra vaincre. Tous ensembles vers la mobilisation de tous nécessaire.



À Paris, la manifestation partira à 14h Place de la République en direction de Nation. Le parcours : République - Bd du Temple - Bastille - Rue de Lyon - Av. Daumesnil - Nation.

lundi 25 septembre 2017

Grève des routiers, avec les routiers, mais il faut une offensive d'ensemble. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine




Appels syndicaux dispersés : il faut une offensive d’ensemble

De nouvelles mobilisations sont prévues après le 21 septembre où la CGT et Solidaires ont appelé tous les travailleurs contre la loi travail. Le 25 septembre, les salariés routiers sont appelés à la grève par la CGT et FO. Le 28 septembre, l’ensemble des syndicats appellent les retraités dans la rue contre la hausse de la CSG et pour la revalorisation des pensions. Enfin le 10 octobre, les fonctionnaires sont appelés à la grève contre les suppressions de postes et la baisse de leurs rémunérations.
Toutes ces catégories ont bien des revendications à faire valoir et ont raison de se battre contre les attaques du gouvernement. Mais au fond, routiers, travailleurs du privé et du public, retraités sont frappés par la même politique. Macron s’en prend aux lois qui protègent un tant soit peu les travailleurs, veut faire payer à l’ensemble des classes populaires les milliards qu’il déverse dans la poche des patrons et les cadeaux, comme la baisse des impôts sur les entreprises.
Les chômeurs, les jeunes précaires, ceux cherchant un logement, ceux dont le loyer augmente et l’APL diminue, les parents qui ne trouvent pas de place en crèche ou dont les enfants s’entassent dans des classes surchargées, ceux qui subissent la disparition d’emplois aidés, les salariés de la santé dont les conditions de travail connaissent une dégradation sans nom, tous sont frappés, tous sont concernés. Car la politique de Macron n’est pas seulement une succession d’attaques tous azimuts, elle a une logique unique : faire reculer le monde du travail et les classes populaires, pour renforcer les patrons et leur permettre d’aggraver l’exploitation, de précariser et de licencier comme bon leur semble.
Le moyen de contrer réellement cette politique serait d’unir toutes les forces dans une réaction collective, une mobilisation qui englobe l’ensemble du monde du travail et ainsi exprime sa puissance autour d’objectifs correspondant aux intérêts généraux des travailleurs.
Les appels dispersés sont le fruit des petits calculs des confédérations. Les travailleurs doivent se saisir de toutes ces occasions pour se mobiliser, pour débattre entre eux, pour se convaincre de l’identité de leurs intérêts, pour se renforcer.
Si la bourgeoisie a trouvé en Macron un fer de lance, le monde du travail a encore besoin d’aiguiser ses forces pour construire un mouvement d’ensemble qui en impose au gouvernement et au patronat.
                              Jean SANDAY (Lutte ouvrière n°2564)

dimanche 24 septembre 2017

Ordonnances : signées ou pas, on n'en veut pas


Ordonner et se faire obéir sont deux choses différentes


Les cinq ordonnances ont été signées par Macron vendredi et sont déjà publiées au Journal officiel. La plupart, comme les barèmes des indemnités prud'homales, s'appliquent immédiatement, sans attendre la ratification par le parlement.
         Mais la loi n’est pas tout, tout dépend du rapport de forces entre les classes sociales : les travailleurs, en usant de leur puissance collective, en répondant à la hauteur de l’offensive patronale, en bloquant l’économie, peuvent imposer à Macron de revenir dessus.



Pour discuter de tout cela, Lutte ouvrière tient un stand toute la journée d'aujourd'hui, dimanche 24 septembre, lors de la grande braderie annuelle de Bezons. Qu’on se le dise ! Venez retrouver et échanger à cette occasion avec nos camarades !

samedi 23 septembre 2017

Ordonnances, la lutte continue


Ce que le pouvoir fait, la rue peut le défaire !


Macron a déclaré à propos des manifestations contre ses ordonnances que « la démocratie ce n’est pas la rue ». Pour lui, sa position d’élu à la présidentielle l’autoriserait sans contestation possible à faire reculer les droits des travailleurs de plusieurs décennies.
         Il ne fut pourtant élu qu’avec 24 % des votants et 18 % des inscrits, ce qui fait de lui un élu bien peu légitime. En fait, le seul milieu où il est vraiment soutenu, c’est au Medef.
         Après les « fainéants », Macron place son mépris dans le sillage d’un Juppé « droit dans ses bottes » et d’un de Gaulle traitant les manifestants de mai 68 de « chienlit ».
         Il devrait aussi se souvenir que et l’un et l’autre ont dû manger leur chapeau… dans la rue.
         Contre les ordonnances, la lutte continue plus que jamais.

Pour discuter de tout cela, Lutte ouvrière tient un stand toute la journée de demain, dimanche 24 septembre, lors de la grande braderie annuelle de Bezons. Qu’on se le dise ! Venez retrouver et échanger à cette occasion avec nos camarades !

Routiers en lutte contre les Ordonnances. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière, En vente lors de nos activités militantes


Routiers : roulés par les ordonnances

Lundi 18 septembre, les syndicats CFDT et CFTC des routiers ont appelé les salariés du secteur à se mobiliser. Un rassemblement s’est tenu devant le ministère du Travail, pour exiger que des dirigeants syndicaux soient reçus, et des actions ponctuelles ont été organisées : distributions de tracts aux automobilistes, opérations escargot, blocages partiels d’autoroutes.
Les deux syndicats dénoncent le travail précarisé, les licenciements facilités, la réduction de la représentation du personnel, les indemnités prud’homales plafonnées… Ils soulignent que, dans un secteur qui compte 80 % de petites et toutes petites entreprises, les modifications de contrat de travail par signature individuelle ou par référendum d’entreprise aboutiront à des reculs catastrophiques pour les travailleurs. Ils chiffrent dès aujourd’hui à 30 000 les emplois qui manquent et qu’il faudrait créer dans le secteur.
Ces actions interviennent une semaine avant le début de la grève reconductible appelée à partir du 25 septembre par les syndicats CGT et FO du secteur. Concurrence syndicale oblige, sans doute. Berger, le dirigeant confédéral de la CFDT, en profite pour tenter de se montrer combatif et prendre ses distances avec Macron et ses ordonnances, alors même qu’il est opposé à toute forme de lutte d’ensemble des travailleurs contre celles-ci. Ces directions syndicales préfèrent aiguiller les routiers vers une lutte corporatiste, les isolant des autres travailleurs, dans le seul but de pouvoir peser dans les discussions avec le gouvernement sur la future question des retraites.
Les routiers salariés sont près de 700 000 dans le pays. Leur travail est essentiel, en particulier dans l’organisation à flux tendu de toute une partie de la production et de la distribution. On se souvient de l’impact de leur grève de la fin mai 2016, quand en quelques jours une grande partie du pays s’était trouvée privée de carburants.
Au-delà des limites et des arrière-pensées de leurs dirigeants syndicaux, les routiers sont un bataillon important de la classe ouvrière et leur entrée en lutte, sur des objectifs semblables à ceux des autres catégories, doit être une aide pour la mobilisation de tous.

                               Vincent GELAS (Lutte ouvrière n°2564)

vendredi 22 septembre 2017

Ordonnances, APL, CSG,..., Une deuxième belle journée de mobilisation


Une belle deuxième journée de mobilisation

 C’est une bonne journée militante qui a eu lieu hier, pour les grévistes, les manifestants et les militants, à l’échelle du pays comme à Argenteuil.



Localement, elle avait commencée tôt le matin par l’action d’information des travailleurs de Sempérit réussissant à s’adresser aux automobilistes au rond-point Marcel Dassault. Puis, cela s’est poursuivi par le rassemblement initié dans des conditions difficile pour 11 heures par l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil, devant la sous-préfecture pour protester non seulement contre les Ordonnances mais également contre les mauvais coups dont les retraités sont les destinataires, avec la hausse projetée de la CSG en particulier.



         De nombreux grévistes dans les services publics de la Ville.
           Puis nous sommes allés à la manifestation parisienne. Des manifestants qui n’étaient pas forcément les mêmes que ceux de la semaine passée. Une belle manifestation néanmoins.


         Si nous voulons faire reculer Macron, nous avons encore beaucoup de marge pour élever la mobilisation à cet enjeu élevé.
         Pour cela, il faut que nous discutions autour de nous, que nous convainquions, que nous entraînions.
         Ce sont des millions de travailleurs qu’il faudrait entraînés dans la grève.
         Ce sont des centaines de milliers de travailleurs qu’il nous faudra convaincre non seulement de faire grève mais aussi d’aller occuper le pavé parisien.
         Voilà, après cette belle journée, les objectifs qui doivent être ceux de tous si nous voulons faire reculer le gouvernement.