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mardi 13 juillet 2021

Paracétamol, "relocalisation" : l’État investit, les actionnaires encaissent

 

Ces aides au Capital qui donne le mal de tête aux travailleurs

 


Le groupe Seqens vient d’annoncer l’ouverture d’un nouvel atelier ultra-moderne de production de paracétamol, sur la plateforme chimique de Roussillon, là où le groupe Rhodia avait fermé un atelier vétuste produisant la même molécule en 2008, en supprimant 45 emplois. Si ce nouvel atelier va créer quelques emplois, les vrais gagnants seront bien les géants de la pharmacie comme UPSA et Sanofi qui vont obtenir la matière active du paracétamol pas cher aux frais de l'État.

Car si les patrons jugent ça rentable aujourd’hui, c’est que l’argent public financerait 35 % des 100 millions d’investissement à travers le plan de relance (d’après FranceTvInfo), pour soutenir la démagogie gouvernementale du « produisons en France ». Ensuite ce sont bien les propriétaires privés qui prendront toutes les décisions et qui empocheront les bénéfices. Et on nous dira qu’il n’y a pas d’argent pour l’éducation ou pour les hôpitaux.

 

« Automobile : la politique de « relocalisation » de la CGT », et son impasse. Un article de notre revue Lutte de classe de juillet-août 2021

 

lundi 12 octobre 2020

Hutchinson (Total) : la grève d’un atelier menacé à Châlette-sur-Loing (Loiret)

 

Avec la nouvelle interface de Blogspot, malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages, sur la première avec 2 ou 3 articles, et sur la suivante (cliquez en bas de page sur « articles plus anciens) avec 3 ou 2 articles. DM

 

Cette information fera plaisir aux travailleurs de Hutchinson-Sartrouville, et de PPG, ex-Hutchinson Bezons menacée de fermeture

 

Hutchinson - Châlette-sur-Loing (Loiret) :  Grève à l'atelier Flexibles

 


Echo d'entreprise

10/10/2020

 

Depuis mardi dernier, les travailleurs de l’atelier de production des flexibles (tuyaux métalliques) sont en grève contre la fermeture de leur atelier.

Les grévistes des trois équipes, près de 70 travailleurs, participent activement à leur mouvement : ils se retrouvent chaque jour et reconduisent la grève. Ils ont confectionné un tract et des pancartes, et ont convoqué la presse. Des grévistes se sont invités aux réunions syndicats-direction. Pour s’adresser au reste des travailleurs de l’usine, ils se sont rendus dans les différents ateliers, que la plupart n’avaient jamais vu (Les deux ateliers Flexibles avaient été délocalisé à Amilly de 2000 à 2016). Les grévistes sont soucieux de s’adresser chaque jour à leurs camarades intérimaires qui se sentent solidaires du combat engagé.

La direction a tenté de faire faire le travail par des techniciens des prototypes et recherche et développement, mais la majorité a refusé. Et les responsables qui s’y essayent ont bien du mal à démarrer les robots à la place des conducteurs de lignes. La direction a aussi cherché à désamorcer la colère en proposant une « prime de compensation » pour le transfert vers d’autres ateliers, mais les grévistes l’ont refusée en bloc. Ils prennent conscience qu’ils ont engagé un bras de fer, et la détermination est grande, des ouvrières n’ont pas hésité, face au directeur, à dire qu’elles n’étaient pas près de lâcher.

vendredi 9 octobre 2020

Licenciements, PPG Industries – Bezons : les travailleurs doivent conserver leur emploi. Une correspondance dans le numéro de cette semaine de Lutte ouvrière

PPG Industries – Bezons : les travailleurs doivent conserver leur emploi

07 Octobre 2020

Fin septembre, la direction de l’entreprise PPG Industries à Bezons, dans le Val-d’Oise, a annoncé tout simplement la fermeture de l’entreprise à la fin du premier semestre 2021, soit dans quelques mois !

PPG est une usine chimique qui produit des mastics pour l’automobile et l’aéronautique. Environ 47 000 personnes travaillent pour ce groupe dans le monde, dont 200 environ à Bezons.

La direction met en avant des difficultés liées aux conséquences de la crise sanitaire, auxquelles elle ajoute les prétendus mauvais résultats de l’usine de Bezons. La crise sanitaire a bon dos. Car, si la direction prévoit la fermeture à Bezons, elle envisage aussi de conserver les productions qui l’intéressent en les transférant sur d’autres usines du groupe en Espagne et en Angleterre.

Depuis des années, le groupe PPG Industries fait plus d’un milliard de dollars de bénéfices tous les ans, et son chiffre d’affaires se situe entre 13 et 15 milliards de dollars.

Cette réorganisation vise avant tout à maintenir les profits à leur niveau le plus élevé.

Ce qui est un plan pour la direction n’est pas encore réalisé. Bien des travailleurs refusent de se laisser sacrifier et se préparent à riposter.

Beaucoup se souviennent qu’en décembre 2018 déjà l’inquiétude pour l’avenir des emplois avait entraîné une grève de plusieurs jours qui avait surpris la direction. Celle-ci s’était empressée de distribuer une prime de plusieurs centaines d’euros, pour éviter que la colère de ceux de PPG ne rejoigne celle des gilets jaunes.

Ce souvenir est un encouragement pour ceux qui s’apprêtent à se mobiliser contre les licenciements et la fermeture. Il n’y a pas que le virus qui soit contagieux, la colère contre l’irresponsabilité et l’égoïsme des actionnaires peut, elle aussi, devenir virale.

                                        Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2723)