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dimanche 1 novembre 2020

Argenteuil, confinement 2, commerce, cacophonie

 

Produits de première nécessité et produits de première nécessité

En ces premiers jours de confinement, la confusion est générale sur les ouvertures ou pas des magasins et des marchés. Et ce n’est pas le site municipal qui nous éclairera sur le sujet.

         C’est pourtant une question essentielle.

         En tout cas, les grandes enseignes, elles, n’ont pas attendu pour diffuser via des SMS qu’elles restaient ouvertes. Telle cette enseigne de « tissus » et de « mercerie »…

         En revanche, il est étonnant que les librairies indépendantes soient tenues à rester fermées, en tout cas à ce jour.

         Le Livre est pourtant, lui aussi, un produit de première nécessité, en ces temps non seulement de confinement, mais également d’interrogations sur l’état de la société.

 


         À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’y échappe pas (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.

         À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :

0139619395

samedi 13 juin 2020

Argenteuil : fête du livre et de la librairie indépendante à la librairie Le Presse-papier


Vive le Livre et la culture



Un message de la page Facebook de la librairie très active de l’avenue Gabriel Péri à Argenteuil :

« Samedi c'est la fête de la librairie indépendante. Comme chaque année nous y participons, et en cette fête de la San Jordi (repoussée pour cause de vilain covid) nous vous avons concocté un programme aux petits oignons !
Avec notre partenaire les Dahlias nous vous offrons un livre et une rose !
https://www.facebook.com/magasin.lesdahlias

Et une lecture d'incipit sera faites toutes les heures !
Alors ? Vous venez ? »

         Oui, nous allons venir, et même, avec nos amis, nous l’espérons. (incipit : premiers mots d'une œuvre littéraire...)

mercredi 29 janvier 2020

Salon du Livre Sous les Couverture. Argenteuil les 1 et 2 février 2020


Une mention spéciale pour ce beau Salon



Ce Salon est l’évènement culturel le plus important de la Ville, au sens où cet évènement s’adresse à l’ensemble de la population, celle de tous les quartiers.
         Même si, comme c’est bien normal, il bénéficie du soutien de la Ville et de l’Éducation nationale, il est le fait, durant ces deux jours, de l’engagement et de l’enthousiasme de nombreux bénévoles, aux profils divers, qui permettent de présenter de très nombreuses animations et partages centrés autour du Livre. Ce livre qui demeure l’outil essentiel de la culture.
         Cette année, ce Salon du Livre et des Lecteurs a lieu sur deux jours. Il ouvrira ses portes le samedi de 14 à 19 heures, et le dimanche de 10 à 19 heures. Il mérite que nous nous y retrouvions très nombreux. DM

mardi 24 décembre 2019

Alger, Argenteuil, Dély Brahim, espace Jean Vilar à défendre


Une ZAD des enfants en vue ?

En remerciement à M. pour son joli cadeau de lecture


 
Les Petits de décembre, le dernier roman de Kaouther Adimi (éd. Fiction et cie, Le Seuil) vient d’obtenir une excellent note sur mon échelle de lecture. Un très bon roman qui nous mène certes dans les méandres de l’histoire de l’Algérie indépendante avec ses militaires et son clientélisme, mais qui est bien plus.
         C’est une fable où les enfants ont le courage que n’ont plus ou que n’ont pas les adultes, ce que les évènements actuels en Algérie tendent toutefois à infirmer complètement.
         En tout cas, ces enfants tiennent à conserver leur terrain de foot convoité par deux militaires de haut rang qui veulent y construire leur villa de luxe.
         Nous sommes donc dans un quartier d’Alger, mais finalement, on pourrait être à Argenteuil. Et la pensée du rapport avec Jean Vilar m’est venue. Cette salle des fêtes, publique et communale que des affairistes envisagent de détruire. Une salle des fêtes à laquelle l’énorme majorité des habitants est attachée, en particulier parce qu’enfants ils y ont installé de bons souvenirs.
         Alors enfants d’Argenteuil, d’hier et d’aujourd’hui, levez-vous, et suivez l’exemple des « Petits de décembre ». DM 

Kaouther Adimi, « Les petits de décembre », roman, Fiction et cie, le Seuil, à commander de toute urgence à la librairie indépendante, le Presse-papier à Argenteuil

jeudi 29 août 2019

Argenteuil, librairies d'Ile de France, les difficultés des librairies indépendantes


Et pourtant, vivre, c’est lire !



Il faut avoir le moral quand on est une librairie indépendante et que l’on défend pied à pied la promotion du Livre.
         C’est un coup de poignard dans le dos qu’a opéré la Région Ile de France en donnant le choix aux lycées entre le manuel numérique ou le manuel papier, car quand le choix a porté sur ce dernier, les établissements sont obligés de passer par une centrale d’achat.
         Quant aux médiathèques, pour les approvisionner, les marchés publics ne favorisent absolument pas ces librairies indépendantes locales, quand il en existe encore, et cela toujours au bénéfice des groupements d’achat. C’est le cas à Argenteuil depuis plusieurs années.
         Donc, plus que jamais, achetons nos livres là où vous serez sûrs du conseil.
         A Argenteuil, bonne rentrée au Presse-papier, une des rares librairies indépendantes du Val d’Oise qui vient de fêter ses 40 ans d’existence.

dimanche 30 juin 2019

Gilets jaunes : 33ème acte

Bien évidemment, la photo du jour de notre ami d’Argenteuil qui ne faiblit pas, et demeure fidèle depuis novembre à ses samedis parisiens de protestation et de colère.

 


Une rencontre

 


A la librairie Le Presse-papier, 26 avenue Gabriel Péri à Argenteuil, un rendez-vous ce mardi 2 juillet à 18 heures 30, avec une soirée entretien-échanges-dédicaces autour du livre « Les écœurés – mort d’un Gilet jaune » de Gérard Delteil en présence de l’auteur.
         Il s’agit de revenir, à la veille des vacances, sur ce mouvement des Gilets jaunes qui a incontestablement marqué le pays depuis novembre dernier.
         Pour écrire ce roman, Gérard Delteil n’a pu manquer de côtoyer sur les ronds-points comme ailleurs des acteurs de ce mouvement. A n’en pas douter, ils ont donné corps, avec justesse et complexité, aux personnages de ce roman.
         L’idée, lors de cet entretien que je mènerai, est d’approcher le phénomène Gilets jaunes, ce que les questions qui suivront permettront aussi de développer, avant les habituelles dédicaces. Dominique M.

samedi 18 mai 2019

Librairie indépendante, Argenteuil : le Presse-papier fête aujourd’hui ses 40 ans


En tout cas, très dépendante de l’action culturelle

Catherine et Gilles sont des personnalités de la Ville. J’ai fait leur connaissance il y a une trentaine d’années lorsqu’il s’agissait de trouver des libraires qui acceptent de recevoir en « dépôt-vente » notre revue Lutte de classe. Il n’y a eu aucun problème, alors que les recettes sur cet article ne s’annonçaient pas mirobolantes.
Ces libraires sont des libraires pluralistes intéressés à la diffusion des idées. Comme des milliers d’habitants, nous avons pu apprécier leur disponibilité, leur engagement, leur compétence, et leur enthousiasme pour le livre.
         Lorsqu’ils prirent la direction du Presse-papier, ils avaient presque encore vingt-ans. Le temps a passé, mais leurs qualités n’ont pas changé.
Alors aujourd’hui, fêtons-leur un bon quarantième anniversaire. Allons leur acheter des livres en quantité, et boire apparemment un bon coup. En tout cas, merci à vous Catherine et Gilles ! Dominique M.



samedi 16 février 2019

Argenteuil, Salon du Livre et des Lecteurs organisé par l’association « Sous les couvertures »


Un évènement exceptionnel



L’Association Sous les couvertures, dont je suis un des membres parmi bien d’autres, tous d’avis et de sensibilités bien différents, mène un travail d’éducation populaire à Argenteuil remarquable. Demain a lieu son 7ème Salon du Livre et des Lecteurs à la salle des fêtes communale Jean Vilar, près du marché Héloîse. C’est demain, de 10 heures à 19 heures. L’entrée est libre. Voilà le programme de cet évènement culturel et fraternel… en somme exceptionnel.

http://souslescouvertures.org/

mercredi 14 novembre 2018

Salon du livre de lanceuses et lanceurs d’alerte, les 16, 17 et 18 novembre


Une initiative utile

Une initiative utile et de qualité qui ne peut pas nous laisser indifférents. Pour la réalisation de ce Salon nos amis Catherine, Gilles et Daniel donnent beaucoup d’eux-mêmes. Rejoignez-les ce week-end à la Maison des Métallos !




vendredi 28 septembre 2018

Amazon Wikipédia : profit et bénévolat, deux univers aux antipodes


Ils profitent de tout !

 
Défense de la librairie indépendante. Ici, Le presse papier à Argenteuil
Amazon a fait un don d’un million de dollars à Wikipédia, l’encyclopédie en ligne gratuite. Le cadeau, qui représente 0,0003 % de ses profits de 2017, ne ruinera pas le géant du commerce en ligne et vient peut-être compenser le fait que depuis des années, les assistants vocaux d’Amazon, Google et Apple utilisent les articles de Wikipédia sans aucune contrepartie.
Wikipedia fait appel aux dons pour fonctionner parce qu’elle a été fondée sur le principe de la gratuité d’accès et de l’entraide entre internautes, chacun pouvant écrire ou corriger un article bénévolement. Le capitalisme arrive même à transformer le bénévolat en source de profits pour des multinationales !

vendredi 18 mai 2018

Mai-Juin 1968 – Souvenirs de militants ouvriers, un livre édité par Lutte ouvrière





Mai-Juin 1968 – Souvenirs de militants ouvriers, un livre édité par Lutte ouvrière

                                                                 

Mai-Juin 1968 a été la plus vaste grève générale que le pays ait connue. Les jeunes travailleurs de toute une génération se sont politisés. Ils découvraient la force extraordinaire de leur classe. Le drapeau rouge et L’Internationale tenaient le haut du pavé, et une partie de ces jeunes se tournaient vers les idées révolutionnaires. 

Acteurs de cette explosion sociale, plusieurs dizaines d’entre eux, militants du groupe trotskyste Voix ouvrière, ancêtre de Lutte ouvrière, témoignent ici. D’Arlette Laguiller, employée au Crédit Lyonnais, à Paul Palacio, ouvrier à Renault-Billancourt ; de Georges Kvartskhava, ouvrier à Peugeot Sochaux, à Danielle Riché, aide-chimiste à Rhône-Poulenc ; d’Antonio Vasconcelos, électricien sur le chantier de Jussieu à Paris, à Anne-Marie Laflorentie, ouvrière dans une scierie du Tarn-et-Garonne, ces militants ouvriers racontent leur grève de mai-juin 1968. Contre les patrons, contre le pouvoir gaulliste, et souvent malgré les appareils de la CGT et du PCF.

Elles et ils avaient alors 18, 20 ou 30 ans. Mai-Juin 1968 a contribué à forger leurs convictions communistes et révolutionnaires. Cinquante ans après, toutes et tous les ont gardées intactes.

Édité par Lutte ouvrière, cet ouvrage comprend, outre les témoignages, un avant-propos, une analyse datant d’août 1968, une chronologie et plusieurs dizaines d’illustrations, photographies ou affiches de Mai-Juin 1968.


Informations pratiques

Ce livre paraîtra le 19 mai et sera en vente à la Fête de Lutte ouvrière.

Il sera ensuite disponible pour l'achat en ligne et auprès de nos camarades.

Le livre papier est en vente au prix de 18 euros.

Une version électronique sera également vendue en ligne au prix de 9 euros.

544 pages

jeudi 23 novembre 2017

Argenteuil Associations Le Livre au cœur d’une belle initiative sans doute trop courte


Bons yeux, bonnes dents, Croc’Lire



Vu les failles de l’information qui fonctionne largement sur le mode « trop d’informations tue l’information », de très nombreuses initiatives locales particulièrement bénéfiques passent complètement inaperçues. C’est vraiment par hasard, noyée qu’elle était parmi une vingtaine d’A4 d’annonces diverses, que nous avons vu celle de l’initiative qui a lieu à la Maison de quartier d’Orgemont, face à la cité Joliot-Curie, route d’Enghien, depuis lundi, qui dure jusqu’à demain, et qui a nom « Croc’Lire ». Il s’agit d’amener un livre et d’en prendre un en échange.
         Super initiative qui aurait pu mettre dans le coup l’association locale « Sous les couvertures », qui participe régulièrement à la fête de quartier, et qui disposent de stocks de bons livres. Mais on ne peut pas dire que la synergie entre les différentes associations de la Ville et la municipalité soit au cœur de la préoccupation de cette dernière. Pourtant, c’est dans cette direction, que la vie locale connaîtra de nouveaux développement heureux.

samedi 12 août 2017

Lectures d'été. Duong Thu Huong, Au-delà des illusions.Mary Ann Schaffer et Annie Barrows, le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates


Un temps pour dévorer les livres…

La lecture permet de sortir du présent, de ses lieux, des situations habituelles. Il me manque quelque chose durant l’année les jours où je ne lis guère. Alors, pendant les vacances, voilà que je rattrape les lectures perdues. Livres achetées à la fête de Lutte ouvrière, au Salon « sous les couvertures » ou tout au long de l’année au Presse-papier, voilà que les tas de livres peuvent enfin être dévorées…

Deux livres pour vous :
 
 

Duong Thu Huong, Au-delà des illusions, Picquier poche

C’est un petit livre grave et profond à la manière d’un roman russe. Sauf que là, nous sommes dans la région d’Hanoï, dans les années 1980. Une société marquée par les difficultés de la vie et où les individus sont aussi divers qu’ici, au-delà des stéréotypes que l’on imagine, si l’on a des préjugés sur la réalité du Vietnam et sur un réalisme socialiste qui serait à la mode de ce pays. Donc, là-bas, comme ici, il y ceux qui sont prêts à tout pour réussir, ceux qui sont hors de la société, ceux qui ne se savent pas trop comment s’y prendre pour s’opposer aux forces de la société qui les entraînent, et ceux que l’on appelle les « êtres entiers » qui, comme Linh, n’acceptent pas les compromissions. Et il y a l’amour… et les bonnes odeurs de la cuisine vietnamienne qui tout au long du roman titillent avec bonheur les narines du lecteur.

 


Mary Ann Schaffer et Annie Barrows, le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, 10-18

 
Abandonnons le champ du grave pour nous faire plus léger, et nous laisser emporter par le souffle de ce roman qui va nous faire passer plusieurs heures d’heureuse lecture.
         Le grave ne nous quittera pas complètement, mais il est diminué par l’air marin qui baigne l’ensemble de ces pages. Nous sommes en 1946, si peu de temps après la fin d’une guerre qui a tellement brutalisé durant cinq ans la planète. Le cœur du roman est à Guernesey, cette île dite anglo-normande qui a été occupée dès 1940.
         Et puis, il y a la littérature. Pas la peine d’être docte, diplômé, ou intellectuel pour être entraînée par l’amour de la lecture, ou par le livre tout simplement, ou par le simple fait de se réunir autour de cet objet merveilleux, mais surtout en très bonne compagnie fraternelle…
         Et puis, je vous prie de m’excuser de me répéter, il y a encore l’amour…

jeudi 27 juillet 2017

Livres d'été : Elif Shafak, Crime d’honneur, 10-18


Elif Shafak, Crime d’honneur, 10-18

 
Elif Shafak est une grande auteure de romans. Turque si l’on peut dire, car ses univers d’écrivaine n’a pas de frontière tout comme sans doute sa vision du monde. Ce roman est ainsi l’histoire de membres d’une famille kurde, sur  trois générations et trois espaces, frontière syrienne, Istanbul, et Londres.
       L’histoire de cette famille, ainsi va la vie et les migrations, n’est pas seulement bousculée par des époques et des lieux différents. Elle l’est également par des préoccupations sociales bien différentes, marquées par ces temps et ces lieux divers.
       Elif Shafak est une écrivaine féminisme, et son empathie va aux femmes. Vu ces temps et ces lieux différents qui marquent les membres de cette famille, le combat pour les femmes pour vivre en tant qu’individues n’est pas un chemin toujours semé de roses. Mais ses héroïnes y cheminent au-delà des difficultés et des risques qu’elles prennent pour Vivre tout simplement.
       Le roman est mené tambour battant. A lire et à faire connaître. Pour moment roboratif mais aussi de détente, à la manière du bon roman.

lundi 24 juillet 2017

Livres d'été. Une histoire populaire de l’humanité, de Chris Harman, Editions La Découverte/Poche – 15 euros


Une histoire populaire de l’humanité, de Chris Harman, Editions La Découverte/Poche – 15 euros
 
 
 

Voilà un livre d’Histoire auquel s’attaquer durant les vacances. Une histoire populaire de l’humanité à lire comme une véritable randonnée de cette histoire.

         Le monde est une planète aujourd’hui totalement mondialisée. Cette mondialisation est le résultat de toute une histoire qui est l’objet de ce livre. Nous voici transporté aux quatre coins de la terre dans les diverses centres du développement de la civilisation humaine au cours des derniers millénaires.

         Chris Harman, aujourd’hui disparu, fut un militant internationaliste et révolutionnaire britannique. Qu’il ait écrit une histoire mondiale n’est donc pas étonnant. Ecrire par ailleurs une histoire populaire n’est pas pour des révolutionnaires une seule option d’analyse, mais l’expression d’une conception, celle du marxisme -la nôtre- pour qui ce sont les combats des « peuples », des diverses couches populaires, des classes qui depuis l’apparition des sociétés de classes font avancer l’histoire. Ce qui a valu pour le passé, vaut pour le présent.

         C’est certes un gros livre de près de 700 pages qu’il faut lire muni de bonnes lunettes, mais le lecteur, chapitre après chapitre, sera satisfait de sa belle randonnée de lecture. Et puis, vous y reviendrez lorsque vous aurez à comprendre tel ou tel moment de cette histoire de l’Humanité.

         Ce livre exceptionnellement riche a un autre intérêt notable : son prix. 15 euros ! Un livre à poser vraiment près du dictionnaire !

samedi 22 juillet 2017

Livres d'été : Alberto Moravia, La Ciociara, J’ai Lu : :


Alberto Moravia, La Ciociara, J’ai Lu
 


J’avais parmi mes livres ce volume que je n’ai jamais été tenté de lire à cause de la … couverture. Et puis…
         Et puis, j’ai lu récemment un récit qui vient de paraître sur les exactions commises par des soldats des régiments de goumiers marocains  durant l’offensive de 1943-44 pour briser la résistance de l’armée allemande sur le chemin de Naples à Rome. Dans ce livre, il est question du roman du grand écrivain italien Alberto Moravia, La Ciociara. Me voilà donc à la recherche de ce livre que je ne voulais pas lire… et que j’ai bien fait de lire.
         C’est donc un grand livre dans la série de « Ce que le bon roman apporte à l’Histoire ». Sur ces évènements de 1943-44 dans cette région montagneuse du Latium, non loin de la mer. Sur les horreurs d’une guerre qui prend en otage les populations. Sur le fait de ces masses d’individus qui ne veulent pas voir où la société les conduit, et qui découvrent à leur corps défendant que cette société les conduit vers l’horreur. Sur la condition des femmes qui en sont souvent les premières victimes.
         Soit, ce n’est pas gai, mais voilà notre condition d’homme, et à nous de nous intéresser de près à cette société, et à ses ressorts. Nous sommes certes peut-être en vacances. Justement le temps de fouiller dans nos bibliothèques, et de faire ce genre de « pose lecture », et de tranquillement, lire ce type de beau roman, beau au sens qu’il sonne tellement juste.