Mélanchon, le
politicien
Mettant
en parallèle les cadeaux faits au patronat par l’un et par l’autre, JL Mélanchon vient de déclarer que «Monsieur
Hollande, c'est pire que monsieur Sarkozy.».
Il fait mine de découvrir aujourd’hui ce qu’il
aurait fallu dire en 2012, comme nous n’avions eu de cesse de le répéter à la
veille des élections présidentielles.
A la veille de l’élection, nous prévenions, nous,
les travailleurs que cela pouvait être pire, non pas sur la base de la
personnalité de Hollande, mais parce qu’il ne pourrait qu’être le président du
patronat, dans une situation où celui-ci est à l’offensive. Comme nous l’écrivions :
« Mais la perspective d’un « bon gouvernement de gauche », qui est toujours
un leurre pour les travailleurs, l’est plus encore aujourd’hui avec la crise.
Au fur et à mesure que la crise s’aggrave et la férocité de la bourgeoisie
avec, il y a de moins en moins de place pour un « bon gouvernement de gauche »
qui, au moins partiellement, protégerait les travailleurs. Il n’y aura que des
gouvernements de combat de la bourgeoisie. Que cela serve de leçon ! ».
Mélanchon appela à voter Hollande en 2012 , ce
que nous refusâmes à faire, préférant préparer le monde du travail à ce qui
allait suivre.
Duflot et son roman à l’eau
de rose
La dirigeante écologiste et ancienne ministre du
Logement sous Ayrault, Cécile Duflot, vient de publier un livre pour raconter
son expérience au gouvernement et ses prétendues « déceptions ».
Duflot a-t-elle été aussi naïve qu’elle le
prétend et n’aurait-elle découvert Hollande et le monde impitoyable des
politiciens socialistes qu’en 2012, en devenant ministre ?
Personne ne peut y croire.
Cette posture n’est seulement un moyen de faire
parler d’elle en essayant, par la même occasion, de redorer un blason terni par
un an et demi de participation gouvernementale.