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mercredi 21 février 2024

L'éditorial de Lutte ouvrière en vidéo, par Nathalie ARTHAUD : La grève, c'est l'arme de tous les travailleurs

Safran-Gennevilliers, mouvement de grève pour les salaires

Plusieurs centaines d’euros de plus par mois manquent sur la fiche de paie


 

Hier matin devant les grilles de l’usine

Chez Safran, après l’annonce des miettes d’augmentation (1,6 %) proposées par la direction, les travailleurs de plusieurs sites dans le pays manifestent à l’appel des syndicats depuis deux semaines, en particulier à une rive d’Argenteuil, dans l’usine Safran de Gennevilliers.

         La hausse des prix, elle, ne se limite pas à ces 1,6 %. Le mécontentement est d’autant plus présent que dernièrement, les travailleurs apprenaient que le PDG de Safran avait reçu plus de deux millions en 2023, soit 6 000 euros par jour. Les bénéfices record, les actionnaires grassement servis et les carnets de commandes pleins le montrent : les patrons ont largement de quoi payer pour que les salaires suivent la hausse des prix.

         Hier le mouvement se poursuivait à Gennevilliers avec la volonté de l’amplifier, et de mettre dans le coup les travailleurs de bien d’autres sites. DM

 

vendredi 16 février 2024

SNCF : vive la grève des contrôleurs !

SNCF : vive la grève des contrôleurs !

14 Février 2024

Les contrôleurs SNCF ayant annoncé une grève pour les salaires à partir du 17 février, la réplique médiatique et politique s’est déchaînée.

Les médias, généralement muets sur les conditions de vie des cheminots, se sont aussitôt répandus sur les désagréments des familles retardées pour leur départ en vacances. Plusieurs ont menti sur les salaires des contrôleurs, les traitant une fois de plus de privilégiés et le Premier ministre Attal s’est permis d’affirmer que le « travail est un devoir ». Mais, jusqu’à présent, devoir ou obligation, le travail est le propre des travailleurs, de ceux qui font tout tourner dans ce monde. On ne peut décemment pas parler de travail lorsqu’on s’emploie à calomnier, assis sur sa paye et ses avantages de larbin de la plume, du micro ou de la politique, les prolétaires qui relèvent la tête.

En défendant leurs salaires et leurs conditions de vie, les contrôleurs défendent aussi ceux de tous les travailleurs. Cela leur vaut les injures d’Attal et de ses semblables, défenseurs des seuls qui vivent sans travailler, les exploiteurs.

                                                                            P. G. (Lutte ouvrière n°2898)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 16 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 17 février : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-10 h.30 à midi, Centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 18 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 19 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 21 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

lundi 29 janvier 2024

Allemagne : grève des cheminots

 

Quand les travailleurs veulent, il n’y a pas de syndicat « minoritaire » qui tienne

 

 

À l'appel d’un syndicat minoritaire, GDL, les conducteurs de train ont engagé une grève de six jours en Allemagne. Ils exigent une réduction de 38 à 35 heures de la durée hebdomadaire de travail sans perte de salaire.

         La direction, habituée de longue date aux négociations avec le principal syndicat du secteur, condamne un mouvement qualifié d’« irresponsable », tout comme le gouvernement, qui affirme ne « pas comprendre cette forme de conflit ».

         Mais c'est bien sur leur terrain de classe, dans la lutte collective, que les travailleurs ont la force d’imposer leurs revendications.