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samedi 24 février 2024

La mort d’Adama Traoré le 19 juillet 2016, aujourd’hui un espoir au milieu de la loi du silence

Qu’est-ce qu’un « lien de causalité » sinon une responsabilité ?

 

 

Adama Traoré, un jeune de 24 ans, trouvait la mort le 19 juillet 2016 dans les locaux de la gendarmerie de Persan. Depuis cette date, sa famille et ses proches réclament justice et que la responsabilité, totale ou partielle, de la gendarmerie soit reconnue dans ce drame.

         Les gendarmes impliqués ont bénéficié d’un non-lieu l’été dernier. La famille a fait appel. Le jugement devrait être rendu en mai prochain. Les magistrats instructeurs ne demandent pas d’infirmer le premier jugement de non-lieu. Mais ils reconnaissent dans leur réquisitoire qu’un « "lien de causalité entre les manœuvres réalisées par les militaires de la gendarmerie » ce jour là, « et le décès de monsieur Traoré ».

         Cette reconnaissance est une première et une grande avancée pour la famille Traoré. Leur combat pour la vérité et la justice continue plus que jamais. DM

 

mardi 13 février 2024

Défense de l’espace Jean Vilar d’Argenteuil, les choix de l’État ne font que renforcer la détermination des défenseurs de cet espace

 

Un si beau combat qui se poursuit avec détermination

 

 

Sans illusion, les défenseurs de l’espace Jean Vilar utilisent toutes les possibilités juridiques pour arrêter le projet Fiminco-Municipalité d’Argenteuil.

         Ils viennent à nouveau d’être déboutés dans une des nombreuses plaintes qu’ils ont portées devant le tribunal administratif. Ils le font chaque fois sans illusion, car dans la quasi-totalité d’affaires du même type concernant des projets immobiliers ou urbanistiques similaires, l’État choisit son camp.

         La conviction est faite de cette situation pour bien des défenseurs de l’espace Jean Vilar depuis plusieurs années, en particulier depuis qu’un préfet du Val d’Oise fraîchement arrivé de la Réunion confirma le permis de construire présenté par la Ville d’Argenteuil, alors que les conclusions du commissaire-enquêteur donnant un avis négatif sur ce projet dans le cadre de l’enquête publique sur le sujet avaient été sans équivoque.

         L’affaire de Notre-Dame des Landes a été une démonstration. Celle que fondamentalement, c’est la population qui a les clés de l’abandon d’un projet qui ne doit pas être. Jusqu’à présent, nous connaissons l’avis de la fraction de la population qui est au courant. Il est clairement négatif. Mais seul compte le fait qu’elle se retrouve par milliers dans la rue. Nous espérons que demain cette situation sera enfin bien plus qu’une espérance.

         En attendant, il faut utiliser toutes les possibilités juridiques pour continuer à porter l’affaire devant les tribunaux. Quand un recours est rejeté, l’appel est nécessaire. Pour cela, les habitants d’Argenteuil doivent mettre et mettre encore la main à la poche pour exprimer que leur refus déterminé perdure. DM

dimanche 31 décembre 2023

Anticor : le pouvoir juge et partie

 

Maintenir la corruption, mais essayer de bâillonner ceux qui en parlent

 

 

Six mois après sa demande de renouvellement, le gouvernement a décidé de refuser la demande d’agrément de l’association Anticor. Celle-ci se donne pour but de traquer, sur le terrain judiciaire, la corruption et les abus de pouvoir. Grâce à l’agrément elle pouvait se constituer partie civile et contraindre ainsi le parquet à transmettre ses plaintes à un juge d’instruction.

Or Anticor braquait les projecteurs sur des dossiers impliquant la Première ministre, le Secrétaire général de l’Élysée et autres ministres et personnages influents…

Avec cette décision que d’aucuns qualifieraient de prise illégale d’intérêt, le gouvernement ne supprime pas la corruption mais ceux qui la montrent.