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lundi 6 novembre 2023

PSA Mulhouse : Bienvenue aux prolétaires !

 

« Prolétaires de tous les pays, unissons-nous ! »

 

 

Une dizaine de camarades de l’usine de Trnava de Slovaquie sont venus renforcer les équipes de caristes du Montage. Nous avons des compétences communes qui permettent à la direction de nous utiliser d’un site à un autre.

         Nous avons aussi des problèmes en commun qu’on devra résoudre ensemble. Alors bienvenue à ces camarades et profitons-en pour tisser les liens nécessaires pour se faire respecter d’une direction qui nous balade.

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous certes encore lointain de notre banquet local à Argenteuil qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

jeudi 26 octobre 2023

Pour une Fédération socialiste des peuples du Moyen-Orient ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Pour une Fédération socialiste des peuples du 

Moyen-Orient !

25 Octobre 2023

Quelle perspective aujourd’hui peut avoir le peuple palestinien qui enrage de l’oppression et des massacres qu’il subit de la part de l’armée israélienne, et de la misère dans laquelle sont plongées les couches populaires, ouvriers et petits paysans dépouillés de leur terre ? Quelle perspective peut avoir le peuple d’Israël, et ceux qui dans le pays ne vivent que de leur travail, transformés en soldats permanents pour maintenir un ordre injuste ?

 


La population des pays du Moyen-Orient vit sous le joug de régimes dictatoriaux qui protègent les exploiteurs et la petite minorité des classes riches. Elle est victime d’un ordre impérialiste, dominé aujourd’hui par les États-Unis, qui a créé le chaos dans la région en multipliant des divisions artificielles.

Les bourgeoisies locales, attachées à l’ordre capitaliste, essayent d’y trouver leur place, sur le dos de leur propre peuple.

Mais, contrairement à ce que peuvent dire des « spécialistes », promoteurs de l’ordre impérialiste, les divisions des peuples du Moyen-Orient ne viennent pas d’une opposition séculaire, de haines religieuses et culturelles. Elles sont la conséquence d’une politique délibérée de division imposée par les puissances impérialistes, d’abord française et anglaise, suivies par l’impérialisme américain lorsqu’il a pris le dessus sur ses concurrents.

Cela a commencé dès la fin de la Première Guerre mondiale en 1917-1918, par le dépeçage de l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, dans lequel, pendant des siècles, musulmans, juifs et chrétiens avaient coexisté sans trop de problèmes.

Les tendances à l’unité ont été combattues par les armées française et anglaise. Et, en vue d’exercer leur mainmise, les deux puissances ont créé des États en traçant des lignes sur les cartes. Ainsi l’impérialisme français a détaché le Liban de la Syrie et y a instauré un régime basé sur les divisions confessionnelles.

De même en Palestine, pour combattre toute poussée anticoloniale, la Grande-­Bretagne a ouvert la voie à la fin de la Première Guerre mondiale à l’implantation de colons juifs, au nom du sionisme, pourtant ultra-­minoritaire dans les communautés juives à travers le monde.

C’est la Deuxième Guerre mondiale, et le massacre de la moitié de la communauté juive d’Europe par les nazis, six millions d’hommes, de femmes et d’enfants, qui a entraîné l’arrivée en Palestine de centaines de milliers de survivants cherchant un asile protecteur sur cette terre deux fois promise.

En effet, le courant religieux du sionisme s’appuyait sur la Bible hébraïque, la Torah, pour désigner ainsi la bande de terre située entre le Jourdain et le Mont Liban. L’impérialisme anglais avait promis en 1917 d’y protéger les implantations juives... en même temps qu’il promettait de permettre la création d’un grand royaume arabe.

Après la création de l’État d’Israël en 1948, ses dirigeants allaient entraîner sa population dans une politique de spoliation des terres occupées par des Palestiniens arabes.

L’impérialisme américain prit définitivement les rênes après 1956 et l’intervention franco-anglaise pour tenter de reprendre le contrôle du canal de Suez, nationalisé par le président égyptien Nasser, dans une intervention soutenue par l’armée israélienne. Le Moyen-Orient, avec son pétrole, était devenu une région stratégique pour l’impérialisme.

Les peuples du Moyen-Orient ont vécu la faillite de toutes les politiques nationalistes bourgeoises. L’impérialisme s’est servi de l’existence d’États et de nationalismes concurrents pour imposer sa domination, au besoin en les jetant dans des guerres les uns contre les autres. Les peuples de la région ont ainsi connu une succession de conflits, agressions directes ou indirectes des armées impérialistes.

Et pourtant l’énergie de ces masses les plus déshéritées, de la jeunesse, toutes avides de changement, a pu se manifester à de multiples reprises au cours des dernières décennies, de la Palestine au Liban, ou lors des printemps arabes pour ne parler que d’eux. Les impasses, passées et présentes, sont liées à la bourgeoisie elle-même, au mythe de l’unité nationale derrière les exploiteurs locaux, qui ne valent guère mieux que les géants impérialistes, car ils s’en font toujours les auxiliaires, tôt ou tard.

Pour les masses exploitées de cette région, pour mettre fin à leur exploitation et leur oppression, il est indispensable de briser les appareils d’État concurrents qui permettent aux différentes bourgeoisies de s’approprier un butin et de se dresser les unes contre les autres. C’est ce qui permet à l’impérialisme de les manœuvrer. Les intérêts des classes exploitées n’ont rien de commun en réalité avec ceux de leurs exploiteurs locaux.

Mettre fin à la domination impérialiste sur la région nécessite de réaliser l’unité des travailleurs des différents pays, d’abattre les frontières, les régimes, les États et les bourgeoisies locales qui les défendent.

Cela implique d’instaurer le pouvoir des travailleurs à l’échelle de la région, dans le respect du droit de chaque peuple à avoir son existence nationale sous la forme qu’il choisira. La forme politique de ce pouvoir des travailleurs ne peut être que celle d’une Fédération socialiste des peuples du Moyen-Orient.

                                                   Paul SOREL (Lutte ouvrière n°2882)

 

Achetez, lisez le numéro 2882 à paraître de Lutte ouvrière de cette semaine. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient. Ce sont des articles dont la lecture est particulièrement nécessaire actuellement.

 

Les prochaines permanences prévues :

-Aujourd’hui mercredi 25 octobre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux ;

-Vendredi 27 octobre, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

 -et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou » ;

-Samedi matin 28 octobre, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

- et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Dimanche 29 octobre : -de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché ;

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-Mercredi 1er novembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux ;

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

mercredi 28 juin 2023

Manouchian au Panthéon : morts d’hier et combines politiques d’aujourd’hui

Manouchian au Panthéon : morts d’hier et combines politiques d’aujourd’hui

21 Juin 2023

Le 18 juin, lors du traditionnel et obligatoire discours présidentiel sur la Résistance, de Gaulle, l’unité nationale et l’habituel fatras tricolore, Macron a annoncé l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon.

Ainsi, au milieu d’une campagne permanente contre les immigrés, les sans-papiers, les étrangers, après l’envoi de la police contre les travailleurs qui se battent pour leurs droits, après les litanies injurieuses contre « l’ultra gauche », le geste de Macron se voudrait dirigé vers sa gauche, en offrant à deux ouvriers communistes, arméniens arrivés clandestinement en France, une place aux côtés des grands hommes méritant la « reconnaissance de la patrie ». Cela ne concerne évidemment pas leur engagement communiste dans la lutte de classe des années 1930, mais le fait d’avoir été sous l’Occupation les organisateurs des FTP-MOI, les groupes armés issus du secteur Main-d’œuvre immigrée du PCF d’avant-guerre. Missak Manouchian et 23 de ses camarades, espagnols, italiens, juifs, arméniens, furent pour cela arrêtés et fusillés au mont Valérien en février 1944.

Après la tragédie de 1944 vient la comédie politique d’aujourd’hui, soigneusement calibrée, du petit intérêt immédiat jusqu’à la préparation de sombres lendemains. Ce geste en direction de la gauche, et singulièrement du PCF, qui milite depuis longtemps pour la panthéonisation de Manouchian, veut démontrer la largeur d’esprit de Macron, son attachement au roman national, version de Gaulle-Jean Moulin-Résistance. Il lui fallait bien cela pour faire pendant à la quasi-réhabilitation du maréchal Pétain opérée en 2018. Cette célébration participe aussi du constant effort étatique et politique pour installer l’idée de l’unité nationale. Il s’agit, comme en toute circonstance, de persuader les travailleurs que, nés ici ou ailleurs, ils doivent être prêts à mourir pour la mère patrie, c’est-à-dire pour ses banquiers et ses industriels.

L’opération politique n’est pas nouvelle et toute l’histoire de Missak Manouchian et des militants communistes entrés dans le combat contre le nazisme et l’État de Pétain en fut une tragique illustration. Leur courage et, pour beaucoup, le sacrifice de leur vie furent mis au service d’une bien mauvaise cause. Le PCF suivait depuis juin 1941 une politique d’union sacrée derrière de Gaulle, Roosevelt et Staline. Il s’agissait de vaincre l’Allemagne sans risquer de provoquer de crise révolutionnaire, comme celle commencée lors de la Première Guerre mondiale ou comme celle qui s’annonçait dès 1943, en Italie. Toute idée de lutte de classe devait donc être abandonnée au profit de l’unité nationale derrière la bourgeoisie. Personne ne peut savoir ce que Manouchian et ses camarades pensaient de l’abandon par le PC de tout internationalisme, de toute perspective révolutionnaire et de son alignement derrière un général réactionnaire. Quoi qu’il en soit, la direction stalinienne les envoya à la mort pour se faire admettre par les autres partis de la Résistance comme un parti « combattant pour la France ». Cette politique purement nationaliste allait contribuer à réinstaller après la guerre la république en tant que régime « démocratique » de la bourgeoisie capitaliste. C’est cette politique qui est aujourd’hui honorée par Macron, les médias unanimes et les héritiers revendiqués, à tort ou à raison, du PCF de l’époque.

Missak et Mélinée Manouchian et leurs camarades, militants ouvriers abusés par les staliniens, combattants assassinés par les fascistes, internationalistes transformés malgré eux en icones nationales, avaient eu suffisamment de courage et de foi dans l’avenir pour offrir leur vie dans la lutte contre l’oppression. Cela les place hors d’atteinte des combinaisons minables d’un Macron et de l’exploitation de leur image par un PCF qui ne sait plus depuis longtemps ce que le mot communisme signifie.

                                                     Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2864)

 

samedi 13 mai 2023

Rouge est notre drapeau

Le symbole de notre classe internationale et de la révolution sociale

 

L'affirmation dans la première partie du XIXème siècle

Les députés macronistes ont fait voter une loi obligeant les communes de plus de 1 500 habitants à arborer sur le fronton de leur mairie le drapeau européen aux côtés du tricolore. Les députés du RN s'y sont opposés, sans surprise, tandis que ceux de LFI ont dénoncé « la forfaiture démocratique du drapeau européen ».

Ce débat est un enfumage. Les deux drapeaux symbolisent des institutions, l'État français comme l'Union européenne, défendant l'une comme l'autre l'ordre social et les intérêts des classes riches.

Le seul drapeau des travailleurs est le drapeau rouge, symbole de l'internationalisme et de la révolution sociale indispensable.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui samedi 13 mai, de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-de 11 h. à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 14 mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 15 mai, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 17 mai, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.