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jeudi 29 février 2024

Handicap : Manque d’AESH et de places dans les IME. À Rennes comme ailleurs.

 

Des moyens pour les enfants handicapés

 


200 personnes, dont nombre d’enseignants et parents d’élèves, ont manifesté mardi 20 février devant le conservatoire du Blosne, un quartier populaire de Rennes (Ile et Vilaine).

         Cela fait suite à des semaines de protestation dans des écoles de Rennes contre le manque d’AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap) pour assister des élèves handicapés : sur le seul secteur de la cité éducative du Blosne, il y a 38 postes d’AESH vacants !

Mais il manque aussi cruellement de places dans les IME (instituts médico-éducatifs) pour lesquels 900 élèves sont en attente !        L’École inclusive, c’est sur papier, mais pas dans la réalité.

jeudi 5 octobre 2023

Éducation, AESH : de quoi se révolter ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

                                                 AESH : de quoi se révolter !

04 Octobre 2023

Le 3 octobre, les accompagnants des élèves en situation de handicap, les AESH, qui permettent à des jeunes atteints d’un handicap quel qu’il soit d’intégrer l’école comme les autres enfants, étaient appelés par les syndicats à faire grève.

Ce sont leurs conditions de salaire et de travail et, de ce fait, les conditions d’accueil de ces jeunes qui se détériorent.

« En moyenne, les AESH n’obtiennent que des contrats de 21 heures par semaine, pour un salaire mensuel en dessous de 800 euros. Vous vous rendez bien compte que c’est invivable », témoignait une AESH au collège Saint-Exupéry de Lons-le-Saunier syndiquée au Snuipp (principal syndicat dans l’enseignement primaire).

Ces petits contrats lais­sent les employés, en gran­de majorité des femmes, dans une situation précaire. Mais ce sont aussi les jeunes handicapés qui pâtissent de la situation, car ils ne bénéficient pas de conditions qui leur permettent d’étudier et de progresser. Sans parler du fait que, trop souvent, le nombre trop faible d’AESH ne permet même pas aux parents de scolariser leur enfant.

Une salariée expliquait ainsi qu’une semaine après la rentrée, on lui a annoncé qu’elle devait s’occuper d’un élève supplémentaire, alors que, sur ses 21 heures hebdomadaires, elle avait déjà la charge de deux adolescents en difficulté. « J’ai dû refaire tout mon planning, et diviser par deux les durées d’aide », a-t-elle dénoncé.

Le gouvernement ne prévoit aucune embauche à la mesure des besoins, bien au contraire. Il envisage en effet de fusionner le métier d’AESH avec celui de surveillant (Assistant d’éducation, AED), soi-disant pour offrir un temps plein aux AESH, mais pour faire le travail de deux personnes ! Voilà un moyen commode d’en diminuer le nombre global, et ce alors qu’il manque déjà des surveillants dans les établissements scolaires.

Une situation révoltante à plus d’un titre contre laquelle les AESH ont totalement raison de protester.

                                                  Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2879)

 

À Toulouse

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 6 octobre, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou » ;

-Samedi matin 7 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi devant Auchan, Zup-sud ;

- et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Dimanche 8 octobre :

-de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

- et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

-Lundi 9 octobre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 10 octobre, de 18 à 19 heures devant l’Intermarché de la cité Joliot-Curie.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.


vendredi 14 juillet 2023

Argenteuil, améliorations pour les personnes subissant un handicap, une question de priorités

Etre aux côtés des plus fragiles

 


Le handicap était à l’ordre du jour du dernier conseil : actuellement seulement 13% d’accessibilité à la voirie reconnaît la municipalité. Cela indique le chemin qui reste à parcourir.

         La solution du problème est une question du budget que l’on y consacre, et en conséquence, de priorité.

         Mais cela devrait relever d’abord d’une priorité et un engagement de l’État. Ce n’est évidemment pas le cas aujourd’hui.

         Organisée par l’État ou par les Villes, les personnes subissant un handicap attendent simplement de pouvoir vivre le plus normalement possible. DM

 

lundi 3 juillet 2023

Monde médico-social : Revaloriser les métiers de l’Humain

 

Aujourd'hui, des métiers en crise aux dépens des personnes accompagnées et de leurs familles

 

 

Le 28 juin 2023, des milliers de manifestants et manifestantes issues du monde médico-social (salariés comme employeurs), ainsi que des familles, ont défilé dans les rues de plusieurs grandes villes afin de faire entendre leurs revendications. Comme à Lille où plusieurs associations venues de toute la région (notamment l'APEI de Saint-Omer, Dunkerque ou Calais ; association accompagnant des personnes en situation de handicap) se sont retrouvées devant le siège de l'ARS, avant de défiler dans les rues.

         Parmi les revendications : le manque de moyens mais aussi la nécessité de reconnaître tous ces métiers de l'Humain, oubliés (ou "exclus") des différentes réformes post-crise sanitaire et qui ont visé le personnel soignant.

         En effet, malgré toutes les promesses politiques émises au moment de la crise sanitaire, beaucoup de travailleurs et travailleuses n'ont pas pu bénéficier de certains "coups de pouce" de l'État (notamment primes Ségur et Laforcade). Aujourd'hui, ces métiers sont en crise, le manque de moyens attribués entraine un grand nombre de démissions et de reconversions professionnelles... Ce qui accentue encore le manque de personnels !

         Les premières victimes de ces restrictions sont les personnes accompagnées et leurs familles. Sans l'octroi de revalorisations salariales significatives, nul doute que le problème continuera d'empirer...