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samedi 13 janvier 2024

Remaniement : ravalement de façade

Les ministres s’agitent, financiers et industriels dictent leur loi

 


Débauchage de Rachida Dati, maintien de Le Maire ou Darmanin, disparition de quelques figurants : le gouvernement Attal est nommé.

         Mais quel que soit le casting gouvernemental, le scénario est déjà connu : exploitation accrue des travailleurs, économies sur ce qui reste des services publics et embrigadement de la population dans la marche à la guerre. Car derrière les ministres qui s'agitent devant la scène, les industriels et les financiers, qui ont le vrai pouvoir, dictent leur feuille de route.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui samedi 13 janvier, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi devant Auchan, Val-Sud ;

-Lundi 15 janvier : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 16 janvier, de 18 à 19 heures, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-Mercredi 17 janvier : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

vendredi 12 janvier 2024

Remaniement du gouvernement : pour ne rien changer. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Remaniement : pour ne rien changer

10 Janvier 2024

La nomination à Matignon de Gabriel Attal, enfant prodige de la macronie, à la place d’Élisabeth Borne, ex-préfète congédiée par un tweet, ne changera rien à la vie des travailleurs de ce pays.

Les Premiers ministres se suivent, les castings gouvernementaux se renouvellent, des premiers de la classe ambitieux remplacent de vieux briscards blanchis sous le harnais, sans que la politique menée ne varie. Les ministres échangent leurs ministères, les journalistes s’extasient sur la carrière fulgurante d’Untel et glosent sur la disgrâce de tel autre. Mais la feuille de route reste de servir les capitalistes, aider les grands patrons du CAC 40 à conquérir des marchés, financer leurs investissements avec l’argent public, attaquer les droits des travailleurs, augmenter le temps de travail, réduire la part de richesses qui revient aux classes populaires, désigner des boucs émissaires du côté des étrangers…

C’est bien sûr la politique assumée de Macron et de sa bande d’arrivistes, prêts à toutes les manœuvres et les retournements pour faire passer leurs lois antiouvrières. L’arrogance et le mépris social vis-à-vis des travailleurs que transpirent ces politiciens issus des milieux privilégiés suscitent une haine légitime dans les entreprises et les quartiers populaires. Cette politique antiouvrière ne vient évidemment pas seulement de la petite personne de Macron : c’est celle qu’exige le grand patronat dans cette période de crise du capitalisme où la concurrence et les rivalités économiques sont féroces.

Pour préparer les lois de régression sociale, pour mettre en œuvre une poli­tique et des budgets pro-patronaux, il y a derrière les ministres des hauts fonctionnaires, liés à la grande bourgeoisie par de multiples relations. Pendant que les premiers s’agitent un moment dans la lumière avant de quitter la scène, les chefs de cabinet, les conseillers divers, les préfets, les hauts gradés de l’armée agissent en permanence dans l’ombre de l’appareil d’État.

Élection après élection, les têtes ont changé à l’Élysée, à Matignon ou au Parlement. Les partis usés au pouvoir ont été remplacés par de nouveaux. La gauche et la droite ont laissé la place à Macron et fait le lit de l’extrême droite, désormais au plus haut dans les sondages. Mais la politique menée, elle, n’a pas varié ou, plus exactement, chaque équipe au pouvoir a aggravé les attaques antiouvrières de la précédente. Car tous ces partis de gouvernement sont respectueux de l’ordre social existant, du pouvoir absolu que les capitalistes exercent sur la marche de l’économie. Et tous acceptent d’être des gestionnaires d’un appareil d’État forgé tout exprès pour défendre le capital.

C’est cet appareil d’État que les travailleurs devront abattre pour changer leur sort. Le changement des marionnettes qui le décorent ne leur est d’aucune utilité.

                                          Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2893)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 12 janvier : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à 11 h.45 au marché Héloïse ;

Et de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord

de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 13 janvier, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi, marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi devant Auchan, Val-Sud ;

-Lundi 15 janvier : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 16 janvier, de 18 à 19 heures, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-Mercredi 17 janvier : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

jeudi 20 juillet 2023

Gouvernement : tout va très bien, madame la marquise…

 

Chronique des petits serviteurs de la bourgeoisie

 

 

Le feuilleton qui préoccupe les politiciens et les journalistes est provisoirement terminé : Macron laisse Borne en place. En effet pourquoi changer ce tandem venu de la gauche qui sert si bien le grand patronat en s'attaquant avec constance aux travailleurs ?

Les combinaisons ministérielles n'ont jamais réglé les problèmes du monde du travail : salaires insuffisants, inflation, chômage, retraites... Le salut de la classe ouvrière viendra de la conscience de ses intérêts de classe et de ses efforts d'organisation pour préparer le combat nécessaire pour mettre à bas le pouvoir de la grande bourgeoisie.

samedi 22 avril 2023

Route et vitesse : le gouvernement, une tentative de diversion à toute vitesse

Démagogie : 5…sur 5

 

 

Darmanin, tâchant de faire parler d’autre chose que de la réforme des retraites, vient d’annoncer que les excès de vitesse de moins de 5 km/h n’entraineront plus de retrait d’un point sur le permis. Ce qui est controversé et condamné par les associations pour la sécurité routière.

         Ce genre de manœuvre ne suffira pas à faire oublier les deux ans de travail en plus que le gouvernement veut imposer à tous. Et cela n’épargnera pas à Macron huées et slogans hostiles lors de ses déplacements.