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mercredi 13 mars 2024

Portugal : percée électorale de l’extrême droite

 

Cela n’annonce rien de bon pour les travailleurs

 

1er mai 1974, après le renversement de Salazar. 50 ans plus tard…

Au Portugal, les élections législatives ont vu une victoire de l’opposition de droite et une percée du parti d’extrême droite Chega (« Ça suffit »), qui passe de 7 à 18 % et de 12 à 48 députés. Le Parti socialiste, au gouvernement depuis huit ans, perd la moitié de ses députés, sanctionné par des électeurs qui ont vu ces dernières années les prix et les loyers exploser.

         Que le mécontentement populaire se soit exprimé notamment par un vote pour des démagogues nostalgiques de la dictature de Salazar n’annonce rien de bon pour les travailleurs.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui mercredi 13 mars : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux ;

-Vendredi 15 mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 16 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 10 h. à midi, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, devant Auchan, Val-Sud ;

-Dimanche 17 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 18 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 20 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

dimanche 25 février 2024

De Frontex au RN : faire carrière sur les noyés. Une histoire banale de serviteur de la bourgeoisie

 De Frontex au RN : faire carrière sur les noyés

21 Février 2024

Un certain Fabrice Leggeri, directeur de Frontex, l’agence des gardes-frontières européens, entre 2015 et 2022, figurera en troisième position sur la liste du Rassemblement national de Bardella et Le Pen aux élections européennes du 9 juin. La carrière et les positions de ce monsieur méritent qu’on s’y arrête.

Leggeri est entré au ministère de l’Intérieur en 1996, sous Jean-Louis Debré, ministre et grand ami de Chirac. Il s’y occupait, déjà, des questions de frontières. L’arrivée de la gauche au pouvoir l’année suivante, avec Jospin Premier ministre, Chevènement à l’Intérieur, la participation du PCF et l’accession de Mélenchon aux responsabilités, ne l’a pas déstabilisé. Il est même monté en grade, puis a été recommandé comme expert auprès de la Commission européenne. Il a ensuite exercé diverses responsabilités, de celles qui peaufinent le haut serviteur de l’État. Et c’est encore un gouvernement de gauche, avec Hollande président et Cazeneuve à l’Intérieur, qui en 2015 l’a propulsé à la direction de Frontex, où Macron, élu en 2017, l’a évidemment maintenu.

À la tête de cette agence chargée de surveiller les frontières de l’Union européenne, Leggeri a pu donner sa pleine mesure. Sous son autorité et quasiment sous les yeux de ses hommes, les malheureux affamés qui tentaient d’arriver en Europe sur des bateaux de fortune se sont noyés par milliers, voire par dizaines de milliers. Les autorités européennes, qui pourtant lui fournissaient crédits, équipements et directives, ont fini par lui demander de bien vouloir respecter un minimum de formes et de se conformer au droit en vigueur. Des ONG ont révélé suffisamment d’épisodes où Frontex a envoyé sciemment des migrants à la mort pour que Leggeri, qui couvrait ces agissements, soit contraint de démissionner en 2022. Mais, dans le climat politique actuel, fait d’hystérie anti-migrants et de concurrence xénophobe entre le gouvernement, la droite et le RN, une carrière politique s’offrait à lui.

L’homme a d’abord pris langue avec la liste de la droite LR mais, si celle-ci est suffisamment réactionnaire pour convenir à un ex-chasseur de migrants, elle a peu de places éligibles à offrir. Leggeri, qui en plus d’une ambition doit sans doute nourrir une famille, a donc cherché la sécurité du côté du RN, de ses 30 % dans les sondages et de l’espoir, sait-on jamais, d’un ministère une fois Le Pen présidente. Trop content d’avoir un garde-chiourme aussi diplômé sur sa liste, le RN s’est empressé de lui faire une place.

Le voilà donc, l’arc républicain dont les commentateurs politiques cherchent la définition : ce haut fonctionnaire sans états d’âme, qui a fait carrière sur la mort de milliers d’hommes, peut l’incarner, avec son itinéraire allant de la gauche de gouvernement au RN, en passant par Macron et la droite.

                                                      Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2899)

jeudi 22 février 2024

De Frontex au Front : il colle parfaitement au tableau

Ce genre de personnage qui nous rappelle également les années 40

 

 

Fabrice Leggeri sera 3e position sur la liste du RN, anciennement Front national, aux élections européennes. Ce haut fonctionnaire avait été nommé à la tête de Frontex par le gouvernement de gauche de Hollande.

         L’agence européenne Frontex refoule un maximum de migrants, y compris en prenant des libertés vis-à-vis du droit d’asile international, se moquant des nombreuses noyades. Elle illustre bien cette Europe qui ne voit aucun inconvénient à ce que les capitalistes exploitent durement les travailleurs, tout en faisant croire que l’immigration serait responsable des crises et de la misère des classes populaires.

         Cette politique du bouc émissaire est largement partagée par les hautes sphères de l’appareil d’État et les partis qui aspirent à le diriger.

 

jeudi 15 février 2024

Droit du sol : la campagne xénophobe relancée. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître.

 Droit du sol : la campagne xénophobe relancée

14 Février 2024

Le coup de menton de Darmanin à propos du droit du sol à Mayotte vise à montrer que le gouvernement est intraitable avec les étrangers.


Il relance, en métropole, la campagne xénophobe alimentée par les longs mois du débat parlementaire sur la loi Asile et Immigration. Toutes les variantes de l’extrême droite ont d’ailleurs salué cette proposition et réclamé que cette mesure s’applique à l’ensemble du pays.

Le droit du sol, ­écorné ou remis en cause à de nombreuses reprises dans le passé, notamment avec les lois Pasqua en vigueur entre 1993 et 1998, permet qu’un enfant né en France de parents étrangers devienne français à sa majorité ou à partir de ses 13 ans, sous certaines conditions restrictives. Ce droit du sol n’est ni un privilège, ni une protection, ni une rente. Un riche étranger disposant d’un solide réseau de relations dans l’appareil d’État ou le monde des affaires a bien plus de droits et de facilités qu’un enfant né en France d’une mère étrangère femme de ménage.

La remise en cause du droit du sol, comme la déchéance de la nationalité ou l’instauration de la préférence nationale pour toucher des allocations familiales ou de logement, sont devenus les hochets des politiciens qui font de la xénophobie leur fonds de commerce électoral. La suppression du droit du sol à Mayotte nécessitant une loi, et sans doute une révision constitutionnelle, le petit milieu des politiciens et journalistes va pouvoir se disputer pendant des mois en s’accusant de laxisme ou en invoquant les « valeurs de la République », chaque clique monnayant ses voix pour fournir à Macron la majorité qu’il n’a pas.

Cette propagande odieuse est un poison mortel. Elle sème la division entre les exploités et sert à cacher les véritables responsables des bas salaires, du chômage et de la violence.

                                                     Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2898)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 16 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 17 février : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 18 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 19 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 21 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.