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lundi 12 février 2024

Offres d’emploi non pourvues : mythe gouvernemental et réalité

 Offres d’emploi non pourvues : mythe et réalité

07 Février 2024

La CGT chômeurs a analysé 1 200 offres d’emploi mises en ligne par France travail, ex-Pôle emploi. Selon le résultat de son enquête, 61 % d’entre elles seraient contraires au Code du travail.

Macron, comme ses prédécesseurs, justifie chaque nouvelle attaque contre les travailleurs privés d’emploi par le même prétexte, repris complaisamment par les médias : les patrons n’arriveraient pas à recruter et il y aurait même des centaines de milliers d’offres d’emploi non pourvues. Mais de quelles offres parlent-ils ? La CGT chômeurs vient de lever, une nouvelle fois, un coin du voile en s’intéressant aux secteurs du bâtiment, des transports et des services à la personne. Outre les tromperies classiques, des CDI qui s’avèrent être en réalité des contrats d’intérim à la semaine quand ce n’est pas à la journée, ou encore des offres pour un travail hebdomadaire de 8 heures au lieu des 24 heures indiquées, les équipes syndicales ont pu constater l’inventivité des recruteurs.

Une agence d’intérim avoue ainsi que la durée du contrat de travail est déterminée à la tête du candidat. Une autre affirme préférer embaucher une personne porteuse de handicap pour bénéficier d’aides publiques. Enfin, le syndicat révèle le cas de deux entreprises publiant chacune trente fois la même annonce via des canaux différents pour un seul poste à pourvoir.

À la lumière de cette enquête, il semblerait bien que, pour débusquer une fausse offre d’emploi, il suffit de traverser la rue.

                                                            David Mencas (Lutte ouvrière n°2897)

dimanche 26 novembre 2023

Sociétés de croisière de luxe : chantage à l’emploi pour baisser les salaires

Jeter par-dessus bord tous ces patrons voyous, ce ne serait pas du luxe.

 

 

En Grande-Bretagne, la société de croisières Carnival UK, qui possède dix paquebots sous les appellations P&O Cruises et Cunard, voudrait imposer à 900 de ses salariés cadres et techniciens une baisse de salaire pouvant aller jusqu’à 20 %, et une flexibilisation accrue des conditions de travail. Ceux qui refuseraient les nouveaux contrats seraient mis à la porte début 2024.

         Ce chantage rappelle celui pratiqué par une autre compagnie, P&O Ferries, qui en 2022 avait licencié 800 travailleurs britanniques pour les remplacer par des travailleurs sous contrat précaire et sous-payés au prétexte qu’ils étaient étrangers.

         Jeter par-dessus bord tous ces patrons voyous, ce ne serait pas du luxe.

 

vendredi 30 juin 2023

Assurance maladie : saignée dans les emplois

Alors que de nombreux emplois manquent déjà

 

 

La Sécu prévoit 1 700 suppressions de postes d’ici à 2027, soit 2 % de l’effectif total de l’Assurance maladie. La direction se veut rassurante : les départs seraient très progressifs, compensés par des gains de productivité dus à l’informatisation d’une partie du travail.

         Sous couvert de modernisation, il s’agit d’augmenter la charge de travail des salariés qui restent. Les employés de l’Assurance maladie dénoncent déjà le sous-effectif qui les empêche de traiter correctement les dossiers des malades.

         Plus d’informatique, bien sûr. Mais en gardant tous les emplois, ce serait un minimum.

 

dimanche 14 novembre 2021

Santé mentale : le scandale des sous-effectifs à l’hôpital

 

Cholet (Maine et Loire) : contre les fermetures de lits en Psychiatrie

 


 

Mardi 9 novembre, les salariés du secteur de psychiatrie du Centre Hospitalier ont manifesté contre la fermeture de 47 lits, soit trois services, d’ici à janvier 2022. La direction invoque l’imposssibilité de trouver assez de médecins, après le départ de trois d’entre eux. Le personnel soignant sera déplacé vers d’autres services de l’hôpital. Les patients, eux, seront orientés vers Angers ou Nantes, ce qui rendra plus difficiles les visites pour leurs familles.

Depuis l’annonce de la décision, les salariés ont reçu de nombreux soutiens, dont plus de 7500 ont signé une pétition. Et la manifestation a rassemblé plus de 300 personnes depuis l’hôpital jusqu’au centre-ville.