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samedi 14 octobre 2023

Droit international : droit du plus fort

Un droit reflet des rapports de forces mondiaux

 


Alors que le gouvernement israélien a ordonné le blocus complet de Gaza, privant d’eau, d’électricité et de nourriture plus de deux millions d’habitants de ce territoire surpeuplé, des organismes internationaux comme l’ONU et l’Unicef s’émeuvent de la catastrophe en préparation et en appellent au respect du droit international.

         Mais le droit international n’empêche pas les conflits qui ensanglantent la planète, car il n’y a pas d’arbitre impartial entre les États. Il est au contraire le reflet des rapports de forces mondiaux et, quand il n’est pas la voix directe de l’impérialisme, il est réduit à l’impuissance.

 

lundi 23 janvier 2023

Capitalisme, capitalistes : l’État protège leur anonymat et leur prédation

Certes, ils ont des choses à cacher…

 


Le gouvernement vient de rétablir l'accès aux données permettant de connaître l'identité des propriétaires des sociétés françaises... de façon provisoire.

         Ce n'est qu'en 2021 que ces informations sont devenues publiques, sur un site géré par l'Institut national de la propriété industrielle. Mais des propriétaires ont saisi la Cour de justice de l'Union européenne, qui a jugé cet accès illégal, au nom du respect de la vie privée. Et début 2023, ces données n'étaient plus accessibles.

         Pour les travailleurs la « vie privée » n'existe pas, les patrons et l'État connaissent au centime près ce qu'ils touchent. Une transparence que les capitalistes refusent. Auraient-ils des choses à cacher ?

 

samedi 2 avril 2022

Amnesty International et le soi-disant pays des droits de l’Homme

Un renforcement de la violence d’État

 

 

Amnesty International vient de publier son rapport annuel. L’État français y est épinglé à plusieurs titres.

         Le rapport dénonce le renforcement de l’arsenal sécuritaire, les violences policières, le recours aux drones de surveillance, la pratique policière généralisée du contrôle au faciès, le harcèlement envers les personnes exilées et les associations qui leur viennent en aide, les renvois illégaux d’étrangers hors du territoire en bafouant le droit d’asile, etc.

         Devant la guerre en Ukraine, l’État français prend une posture humanitaire vis-à-vis de quelques réfugiés. Mais au quotidien, sa sale besogne, c’est la chasse aux pauvres.