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jeudi 21 mars 2024

Opération antidrogue : esbroufe XXL

Pour s’attaquer aux racines sociales du trafic de drogue, il faut remettre en cause le capitalisme. Le reste est vain.

 

 

Macron s'est mis en scène en premier flic de France à Marseille dans le cadre d'une opération baptisée « place nette XXL » mobilisant des centaines de policiers et de CRS contre le trafic de drogue. 

         Éradiquer les trafics et la violence qui rendent la vie impossible aux habitants sans s'attaquer aux racines sociales de la décomposition de la société, au chômage, au mal-logement, à la misère - autant de fléaux que la politique du gouvernement et le capitalisme alimentent – est vain.

 

mardi 6 février 2024

Opiacés : un accord clément

Drogues et gros bonnet de la publicité

 

 

La filiale américaine de Publicis, le géant de publicité, va payer 350 millions de dollars à des États américains dans le cadre d’un accord sur le scandale des opioïdes. Pendant dix ans, elle a menti sans vergogne sur les risques d’accoutumance et les dangers des surdoses de ces antidouleurs pour aider les trusts pharmaceutiques à convaincre les médecins de les prescrire. Cela a provoqué une véritable crise sanitaire aux États-Unis, qui contribue à faire baisser l’espérance de vie.

         L’amende évite un procès à Publicis et ne lui coûte finalement pas grand-chose, l’entreprise ayant déjà provisionné près de 200 millions de dollars, et les assurances lui en remboursant 160 millions. Ce gros bonnet de la drogue ne s’en tire pas trop mal.

 

mercredi 31 janvier 2024

Drogue : l’opération « place nette » à Argenteuil dans la cité Joliot-Curie, une accalmie malheureusement tout à fait circonstancielle

 

Pour inverser une triste réalité, il faut préparer la Révolution

 


Vendredi 19 janvier, le compte X, anciennement Twitter, de la police du Val d'Oise 95 était été très fier d'annoncer la saisie de 88 kg de cannabis à la Cité Joliot-Curie, l'interpellation de cinq personnes et la réquisition d'un appartement servant d'entrepôt pour la drogue, suite à une opération importante qui venait d'être menée. Tout cela s'inscrit dans le cadre plus général d'une opération dite "place nette", censée "insécuriser les délinquants" et soulager les habitants des Cités populaires.

         Certes, ces trafics participent un peu plus à la dégradation de la vie dans la cité Joliot-Curie comme ailleurs. La drogue et les trafics qui lui sont liés prospèrent sur une misère matérielle et morale grandissante, tant sur le plan de la vente que celui de sa consommation. Ils pourrissent la vie dans les quartiers populaires. En retour, ils accélèrent cette misère, et la répression ne permettra pas de mettre un terme à ce fléau social. Il n'y a aucune raison de croire que les trafics cesseront avec ce genre d'opération spectaculaire et très médiatisée.

         En outre, on peut remarquer que l'opération place nette vise spécifiquement les quartiers populaires, et épargne étrangement les lieux huppés et autres, où d'autres drogues sont pourtant notoirement consommées. Comme l'a dit en plaisantant l'un des habitants de la Cité Joliot-Curie interrogé à propos de l'opération : "il ne faudrait pas qu'ils coffrent un fils de ministre !" On se souvient des frasques, entre autres, du fils d'une ministre LR, arrêté pour conduite sous cocaïne...

         Toute proportion gardée, l'opération "place nette" a donc des relents de la célèbre "War on drugs" menée aux Etats-Unis par Nixon en 1971, qui s'en prenait spécialement aux quartiers populaires et aux Afro-américains. Avec le succès que l’on connaît… DM et P.