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samedi 2 mars 2024

Argenteuil, l’espace Héloïse-Vilar « inaliénable » depuis 1888 ?

Une idée à creuser, un document très important


 

Le boulevard Héloïse construit sur "une" partie du remblaiement

Au sortir de la Première guerre mondiale, une entreprise d’aéronautique demande que son installation provisoire sise sur un espace de comblement de l’ancien bras de la Seine au bout de « L’île Héloïse » et au bord du fleuve soit confirmée. Le ministre des travaux publics d’alors lui répond favorablement mais insiste sur le caractère provisoire de l’installation. Pour cela, le ministre évoque le caractère « inaliénable » de la propriété communale sur cet espace de comblement affirmé en 1888 !

         Ce que j’affirme là se base sur la lettre du ministre qui se trouve dans les archives et que m’a bien amicalement transmise une lectrice assidue de ces dernières. (Voir ci-dessous)

         Il y a donc là un sujet de recherche pour approfondir la question. Il ne peut qu’intéresser tous les Argenteuillais qui récusent la vente de l’espace communal Jean Vilar à un promoteur Fiminco. Heureusement, cette vente n’est pas faite, et tous les espoirs sont permis qu’elle soit abandonnée rapidement. En tout cas, la découverte de ces éléments est une très bonne nouvelle. DM

         En tout, cette découverte « historique » est une très bonne nouvelle. DM

mercredi 21 février 2024

Argenteuil, espace et salle des fêtes Jean Vilar : une initiative pour connaître la vérité sur un point important

 

Mensonge ou pas, une initiative nécessaire et courageuse

 

Mieux vaut une rénovée que deux tu l'auras... pas

Pour justifier la liquidation du complexe communal des fêtes Jean Vilar, la municipalité d’Argenteuil a mis en avant la construction dans le cadre de son projet Héloïse d’une salle des spectacles, importante et polyvalente. Sauf qu’elle serait privée, donc occupée à la discrétion, propriété privée oblige, de son propriétaire.

         Mais en deux occasions au moins, des membres de la municipalité d’Argenteuil ont indiqué qu’il existait un accord entre «Fiminco (le promoteur) et la municipalité pour que la salle du complexe « Promenades Argenteuil -Cap Héloïse » soit réservée et à la discrétion possible de la Ville d’Argenteuil pour un maximum de 200 jours par an. La première avec une intervention d’un des adjoints au maire, M. Ploteau lors du conseil municipal du 8 septembre 2021 (déclassement des parcelles), une seconde quand la municipalité s'en ait vanté dans un article de presse, dans la Gazette du Val d'Oise, en mars 2023.

         Mais à ce jour, nul contrat stipulant cet engagement n’a jamais été transmis ni à la connaissance des habitants ni à celle de l’ensemble des conseillers municipaux d’Argenteuil.

         C’est pourquoi, un conseiller municipal d’opposition, Xavier MORIN, membre du Groupe solidaire et écologique, a pris des initiatives pour obtenir copie de ce contrat, si jamais il existe !

         Il a d’abord demandé la communication de cet accord au Directeur Général des Services de la Ville d’Argenteuil, qui n'a pas répondu. Il a ensuite saisi la CADA (commission d'accès aux documents administratifs) qui lui a répondu que sur le principe un tel document était communicable. En conséquence, il vient de saisir le Tribunal Administratif du Val d’Oise.

         C’est une très bonne initiative qui concerne tous les habitants qui dans leur immense majorité n’accepte pas que l’espace Jean Vilar disparaisse, avec en particulier leur salle des fêtes à laquelle ils sont particulièrement attachés. Dominique MARIETTE

jeudi 15 février 2024

Argenteuil, Hillion : « démocratie locale » et « démocratie locale », comparaison

 

Le projet contre l’espace Jean Vilar, c’est un peu nos Algues vertes. Que les bouches des conseillers s’ouvrent

 


Question « démocratie locale », il n’y a rien de commun entre une petite commune, une moyenne et une grande telle Argenteuil. Ce n’est pas seulement une question de taille, mais surtout de positionnement par rapport aux habitants.

         Une municipalité d’une petite commune est directement sous les yeux des habitants. Ses membres sont très souvent à l’image de ceux de la commune. C’est encore vrai pour des communes moyennes. En l’occurrence, je peux constater le fonctionnement de celle d’Hillion dans les Côtes d’Armor, vous savez, celle des « Algues vertes ».

         Le bulletin municipal pour une commune de moins de 7000 habitants est aussi riche, même davantage, que celui d’Argenteuil, 110 000 habitants. Il y est au moins rendu-compte systématiquement des conseils municipaux.

         Dans le numéro de janvier, très intéressant, la tribune de la minorité d’une municipalité tendance Modem (l’ancien maire est devenu député) rapporte que lors du conseil municipal d’octobre, la question du soutien éventuel au maire pour qu’il aille en justice à l’encontre des auteurs du film « Les algues vertes » a été posée. Résultat : 13 pour, 7 contre et 6 abstentions, alors que l'Opposition municipale ne comprend que 3 conseillers sur 27 ! (À ce jour, aucune plainte n’a été déposée selon le bulletin, et c’est tant mieux !). Ce qui signifie qu’une partie des conseillers de la majorité municipale n’a pas voté avec celle-ci sur ce sujet. J’ai tout de suite pensé au conseil municipal d’Argenteuil, et au jour espéré (?) où une partie des conseillers municipaux de la majorité conduite par Georges Mothron exprimera véritablement ce qu’ils pensent. Sur le projet Jean Vilar par exemple.

         Il est vrai que la population n’a guère l’occasion de rencontrer ces élus de notre belle ville d’Argenteuil, et de leur dire à deux doigts des moustaches ce qu’ils pensent de leurs errements. Elle n’en a surtout pas l’habitude. Mais cela peut aussi changer.

         Bref, il y a « démocratie locale » et « démocratie locale ». DM