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mardi 19 décembre 2023

Plan de relance : une transparence bien opaque

 

Secret des aides, secret des profits, secret des affaires !

 

 

L'État français a publié, comme le Parlement européen l'y oblige, les noms des 100 premiers bénéficiaires du plan de relance européen, une enveloppe de 700 milliards d'euros. Cette liste est bidon car elle cite surtout les agences de l'État chargées de distribuer l'argent aux entreprises. Ainsi, l'Agence de service et de paiement arrive en tête de liste, avec plus de 15 milliards d'euros. À qui les a-t-elle redistribués ? Mystère ! Selon la presse, Renault a bénéficié de plus de 200 millions d'euros sans apparaître dans la liste.

         Les patrons et l'État connaissent, à la miette près, ce que chaque travailleur gagne, mais pas question pour eux de dévoiler comment ils se partagent le gâteau.

jeudi 16 novembre 2023

Banques : pas touche au grisbi

La seule vigilance, celle pour les profits

 

 

Le Parlement européen discute d'une directive dite de « vigilance » qui contraindrait les entreprises à respecter les droits humains et environnementaux sur l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement. De telles directives n'ont jamais empêché les grands groupes de faire ce qu'ils veulent.

         Mais, aussi symbolique soit-elle, le secteur financier refuse cette « vigilance » et a obtenu d'en être exempté. La seule vigilance qui vaut pour les banques, assurances et autres fonds spéculatifs, c'est celle des bénéfices distribués à leurs actionnaires.

 

lundi 23 janvier 2023

Capitalisme, capitalistes : l’État protège leur anonymat et leur prédation

Certes, ils ont des choses à cacher…

 


Le gouvernement vient de rétablir l'accès aux données permettant de connaître l'identité des propriétaires des sociétés françaises... de façon provisoire.

         Ce n'est qu'en 2021 que ces informations sont devenues publiques, sur un site géré par l'Institut national de la propriété industrielle. Mais des propriétaires ont saisi la Cour de justice de l'Union européenne, qui a jugé cet accès illégal, au nom du respect de la vie privée. Et début 2023, ces données n'étaient plus accessibles.

         Pour les travailleurs la « vie privée » n'existe pas, les patrons et l'État connaissent au centime près ce qu'ils touchent. Une transparence que les capitalistes refusent. Auraient-ils des choses à cacher ?