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vendredi 18 mars 2016

Lutte ouvrière : son congrès annuel des 12 et 13 mars dernier



Le congrès de Lutte ouvrière : affirmer le courant communiste révolutionnaire

Le congrès annuel de notre organisation s’est tenu les 12 et 13 mars. Les textes d’orientation votés ainsi que des extraits des interventions de nos camarades seront publiés dans le numéro 174 de mars 2016 de notre revue Lutte de classe.
         Le congrès a constaté combien la situation, tant intérieure qu’internationale, est profondément marquée par la crise économique et ses conséquences sociales et politiques. Un risque de krach financier plus grave encore qu’en 2008 plane sur l’économie mondiale. Mais, même sans un tel nouvel épisode catastrophique, l’économie ne sortant pas du marasme, toutes les tensions et contradictions économiques et politiques ne pourront que s’aggraver.
         Les guerres qui se développent en différents endroits de la planète ont déjà dévasté des régions entières et menacent même de dégénérer en conflits ouverts entre puissances régionales. L’intensification du terrorisme et les migrations forcées de millions de gens, qui sont deux conséquences directes de ces guerres, ont illustré toute l’horreur et l’inhumanité de la société actuelle, fruit de la domination des grandes puissances impérialistes.
         L’évolution dans un sens réactionnaire est un phénomène général de la vie politique, et il s’accélère. À l’échelle nationale, cela est reflété et aggravé par la poussée électorale du Front national, mais cette évolution est aussi encouragée par la droitisation des Républicains, et surtout par la droitisation du PS, visible dans le tournant sécuritaire grossier pris par le gouvernement à la suite des attentats de novembre.
         Au niveau économique et social, la proposition de baisser les allocations chômage et la loi travail montrent que le gouvernement est un gouvernement de combat contre les travailleurs. Il ne s’agit pas d’un tournant. Hollande mène une politique antiouvrière depuis son arrivée au pouvoir. Juppé, Sarkozy et Fillon peuvent dire que Hollande n’a pas de cap, ni de colonne vertébrale : la réalité est qu’en matière de mesures antiouvrières et de cadeaux patronaux, il les a tous dépassés de plusieurs têtes.
         Avec la loi El Khomri, la politique antiouvrière de Hollande saute aux yeux de la grande majorité des classes populaires et a suscité une protestation qui peut amener un réveil de la combativité du monde ouvrier. Si la mobilisation prend de l’ampleur, elle redonnera confiance aux travailleurs, et l’envie de riposter aux coups patronaux. C’est ce qui sera le plus déterminant pour l’avenir.
         La vie des travailleurs ne changera que s’ils se battent à nouveau pour leurs intérêts, contre toutes les attaques du gouvernement, que si le rapport de force entre eux et le patronat change.
         Notre congrès a aussi laissé une grande place aux interventions des groupes qui militent sur les mêmes bases que Lutte ouvrière : en Côte d’Ivoire, en Haïti, en Turquie, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis, ainsi qu’aux Antilles et à La Réunion.
         Enfin, même si aucune élection ne peut suffire à changer la vie des travailleurs, il faut que le monde du travail puisse s’y manifester et mettre en avant ses intérêts. C’est la raison pour laquelle le congrès a décidé à l’unanimité de présenter la candidature de notre camarade Nathalie Arthaud à l’élection présidentielle de 2017.

samedi 14 décembre 2013

Lutte ouvrière : Le congrès annuel de Lutte Ouvrière

Le congrès annuel de Lutte Ouvrière s'est tenu les 7 et 8 décembre en région parisienne. Le lendemain, Nathalie Arthaud a tenu une conférence de presse pour rendre compte des discussions et des décisions prises.
     Le congrès a discuté sur la base des textes qui ont été soumis au vote et adoptés portant sur la crise de l'économie capitaliste mondiale, sur la situation politique internationale, sur la situation intérieure et sur les élections à venir. Tous ces textes seront publiés dans le prochain numéro de notre revue Lutte de Classe.
     Comme à notre habitude, notre congrès a aussi laissé une large place aux interventions de camarades représentant des groupes militant sur les mêmes bases dans leurs pays respectifs : en Côte d'Ivoire, en Haïti, en Turquie, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Allemagne, aux Antilles, aux États-Unis et en Belgique.
   Leurs interventions ont montré combien, dans les pays riches comme dans les pays pauvres, l'économie s'enfonce dans le marasme. Partout, la crise a eu pour conséquence des baisses de salaires. Partout, les droits des travailleurs ont reculé : sur la retraite, sur la santé, sur les indemnités chômage. Et partout, de nouveaux projets sont en cours pour encore les diminuer.
     Même dans les pays où les gouvernements osent parler de reprise, comme en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, c'est une reprise de la spéculation boursière et des profits, mais pas une reprise de la production industrielle et encore moins une reprise des embauches. Même dans ces pays, le chômage, la précarité et les bas salaires continuent de faire des ravages dans les classes populaires.
     La situation n'est pas différente en France où les travailleurs sont placés face à la nécessité de se mobiliser pour défendre leurs intérêts propres. Pour défendre leur emploi, leur salaire et leurs conditions de travail, les travailleurs devront se battre contre le patronat mais aussi contre le gouvernement, tout de gauche qu'il se prétende. À la rapacité des premiers s'ajoutent toutes les mesures antiouvrières du second. Or, si presque tous les jours des catégories sociales différentes descendent dans la rue pour défendre leurs revendications, les travailleurs, eux, n'ont pas fait entendre leur voix en tant que tels. Pourtant il est vital que la classe ouvrière intervienne, avec toute sa force et en ayant son propre programme.

     C'est notamment pour faire entendre le camp des travailleurs et populariser ses revendications fondamentales que Lutte Ouvrière a décidé d'être présente dans les prochaines élections municipales et européennes. Elle le sera avec ses propres listes, avec son identité car il est indispensable que, dans ces élections, les intérêts et les objectifs des travailleurs soient exprimés de la façon la plus claire possible.