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mercredi 6 décembre 2017
vendredi 18 mars 2016
Lutte ouvrière : son congrès annuel des 12 et 13 mars dernier
Le
congrès de Lutte ouvrière : affirmer le courant communiste révolutionnaire
Le congrès annuel de notre
organisation s’est tenu les 12 et 13 mars. Les textes d’orientation votés ainsi
que des extraits des interventions de nos camarades seront publiés dans le
numéro 174 de mars 2016 de notre revue Lutte de classe.
Le
congrès a constaté combien la situation, tant intérieure qu’internationale, est
profondément marquée par la crise économique et ses conséquences sociales et
politiques. Un risque de krach financier plus grave encore qu’en 2008 plane sur
l’économie mondiale. Mais, même sans un tel nouvel épisode catastrophique,
l’économie ne sortant pas du marasme, toutes les tensions et contradictions
économiques et politiques ne pourront que s’aggraver.
Les
guerres qui se développent en différents endroits de la planète ont déjà
dévasté des régions entières et menacent même de dégénérer en conflits ouverts
entre puissances régionales. L’intensification du terrorisme et les migrations
forcées de millions de gens, qui sont deux conséquences directes de ces
guerres, ont illustré toute l’horreur et l’inhumanité de la société actuelle,
fruit de la domination des grandes puissances impérialistes.
L’évolution
dans un sens réactionnaire est un phénomène général de la vie politique, et il
s’accélère. À l’échelle nationale, cela est reflété et aggravé par la poussée
électorale du Front national, mais cette évolution est aussi encouragée par la
droitisation des Républicains, et surtout par la droitisation du PS, visible
dans le tournant sécuritaire grossier pris par le gouvernement à la suite des attentats
de novembre.
Au
niveau économique et social, la proposition de baisser les allocations chômage
et la loi travail montrent que le gouvernement est un gouvernement de combat
contre les travailleurs. Il ne s’agit pas d’un tournant. Hollande mène une politique
antiouvrière depuis son arrivée au pouvoir. Juppé, Sarkozy et Fillon peuvent
dire que Hollande n’a pas de cap, ni de colonne vertébrale : la réalité est
qu’en matière de mesures antiouvrières et de cadeaux patronaux, il les a tous
dépassés de plusieurs têtes.
Avec
la loi El Khomri, la politique antiouvrière de Hollande saute aux yeux de la
grande majorité des classes populaires et a suscité une protestation qui peut
amener un réveil de la combativité du monde ouvrier. Si la mobilisation prend
de l’ampleur, elle redonnera confiance aux travailleurs, et l’envie de riposter
aux coups patronaux. C’est ce qui sera le plus déterminant pour l’avenir.
La
vie des travailleurs ne changera que s’ils se battent à nouveau pour leurs
intérêts, contre toutes les attaques du gouvernement, que si le rapport de
force entre eux et le patronat change.
Notre
congrès a aussi laissé une grande place aux interventions des groupes qui
militent sur les mêmes bases que Lutte ouvrière : en Côte d’Ivoire, en Haïti,
en Turquie, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en
Belgique, aux États-Unis, ainsi qu’aux Antilles et à La Réunion.
Enfin,
même si aucune élection ne peut suffire à changer la vie des travailleurs, il
faut que le monde du travail puisse s’y manifester et mettre en avant ses
intérêts. C’est la raison pour laquelle le congrès a décidé à l’unanimité de
présenter la candidature de notre camarade Nathalie Arthaud à l’élection
présidentielle de 2017.
Libellés :
congrès de Lutte Ouvrière
samedi 14 décembre 2013
Lutte ouvrière : Le congrès annuel de Lutte Ouvrière
Le congrès annuel de Lutte Ouvrière s'est tenu les 7 et
8 décembre en région parisienne. Le lendemain, Nathalie Arthaud a tenu une
conférence de presse pour rendre compte des discussions et des décisions
prises.
Le congrès a discuté sur la base des textes qui ont été
soumis au vote et adoptés portant sur la crise de l'économie capitaliste
mondiale, sur la situation politique internationale, sur la situation
intérieure et sur les élections à venir. Tous ces textes seront publiés dans le
prochain numéro de notre revue Lutte de Classe.
Comme à notre habitude, notre congrès a aussi laissé une
large place aux interventions de camarades représentant des groupes militant
sur les mêmes bases dans leurs pays respectifs : en Côte d'Ivoire, en
Haïti, en Turquie, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Allemagne, aux
Antilles, aux États-Unis et en Belgique.
Leurs interventions ont montré combien, dans les pays riches
comme dans les pays pauvres, l'économie s'enfonce dans le marasme. Partout, la
crise a eu pour conséquence des baisses de salaires. Partout, les droits des
travailleurs ont reculé : sur la retraite, sur la santé, sur les
indemnités chômage. Et partout, de nouveaux projets sont en cours pour encore
les diminuer.
Même dans les pays où les gouvernements osent parler de
reprise, comme en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, c'est une reprise de la
spéculation boursière et des profits, mais pas une reprise de la production
industrielle et encore moins une reprise des embauches. Même dans ces pays, le
chômage, la précarité et les bas salaires continuent de faire des ravages dans
les classes populaires.
La situation n'est pas différente en France où les
travailleurs sont placés face à la nécessité de se mobiliser pour défendre
leurs intérêts propres. Pour défendre leur emploi, leur salaire et leurs
conditions de travail, les travailleurs devront se battre contre le patronat
mais aussi contre le gouvernement, tout de gauche qu'il se prétende. À la
rapacité des premiers s'ajoutent toutes les mesures antiouvrières du second.
Or, si presque tous les jours des catégories sociales différentes descendent
dans la rue pour défendre leurs revendications, les travailleurs, eux, n'ont
pas fait entendre leur voix en tant que tels. Pourtant il est vital que la
classe ouvrière intervienne, avec toute sa force et en ayant son propre programme.
C'est notamment pour faire entendre le camp des travailleurs
et populariser ses revendications fondamentales que Lutte Ouvrière a décidé
d'être présente dans les prochaines élections municipales et européennes. Elle
le sera avec ses propres listes, avec son identité car il est indispensable
que, dans ces élections, les intérêts et les objectifs des travailleurs soient
exprimés de la façon la plus claire possible.
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