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dimanche 23 octobre 2022

Argenteuil, hôtel de ville d’Argenteuil. Quand une société à la dérive dégrade la vie des milieux populaires et s’attaque aux conditions de travail et au moral des agents territoriaux dans l’indifférence ou la confusion du rôle des édiles

 

S’unir, comprendre, s’attaquer aux seuls responsables

 

Tout beau, tout joli… quand la mairie est fermée

Il n’y a pas à démontrer la montée continue des difficultés au sein des milieux populaires. Elle est évidente. La misère gagne tout comme la disparition de points de repères collectifs parmi ceux qui sont le plus au bord du gouffre ou déjà dans celui-ci.

         Les communes, de par leur situation d’avant-poste, et parfois, le seul, sont directement confrontées à cette question, dans le cadre d’un recul parallèle profond des services publics utiles à la population. Et lorsque nous disons « communes », ce sont les agents territoriaux qui se retrouvent s’ils travaillent au CCAS, le Comité Communal d’Action Sociale, directement au contact de cette réalité

         Certains administrés totalement aux abois, se retrouvant face à eux, considèrent que ce sont ces agents qui peuvent trouver la solution à des problèmes que souvent les communes ne peuvent pas leur offrir. Les mots et parfois la violence ne sont pas loin et arrivent même.

         À Argenteuil, les agents du CCAS n’en peuvent plus. Un service qui globalement est déstabilisé depuis plusieurs années, sans que les édiles prennent la situation à bras le corps pour trouver les solutions qui s’imposent. Et quand certains édiles contribuent au problèmes en oubliant leur rôle et en confondant celui d’élus qui définissent les orientations politiques et les cadres administratifs qui les font appliquer, dans une nette différenciation du rôle de chacun.

         En tout cas, il y a urgence en la demeure à la mairie d’Argenteuil. La colère gagne. Les solutions sont urgentes à trouver. Le vécu des agents, leurs revendications, aux premières loges du problème, doivent être entendus. DM

 

Les prochaines permanences prévues.

-demain lundi 24 octobre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 25 octobre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 226 :

         -lors de nos permanences ;

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (seulement Lutte ouvrière) ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

jeudi 7 avril 2022

Agents territoriaux en mouvement à Grenoble, le revers de la « gestionnite » municipale

Une municipalité de gauche de combat contre les travailleuses des écoles

 


Lundi 28 et jeudi 31 mars, plus de 200 ATSEM, agents d'entretien, de restauration scolaire et animateurs périscolaire étaient en grève pour dénoncer la précarité, le sous-effectif permanent et des conditions de travail de plus en plus dégradées.

         Une soixantaine d’entre elles ont été reçues par une élue et la direction qui ont fait semblant de ne pas comprendre leur colère : certaines, avec plus de 20 ans d'ancienneté ne sont toujours pas embauchées, d'autres sont payées avec un mois de décalage, et beaucoup ne travaillent que quelques heures par semaine avec un salaire ne leur permettant pas de vivre.

         Au titre de la loi des 1607 heures, cette municipalité écologiste, France insoumise, PCF exige en outre qu'elles effectuent 28 heures de plus annuellement gratuitement.

         Et comme si cela ne suffisait pas, elle attaque le droit de grève en leur interdisant de faire grève à l’heure, alors que c’est la règle dans la Fonction publique territoriale.

         Voilà des politiciens de gauche qui font le sale boulot du gouvernement contre des travailleuses. Mais celles-ci sont bien décidées à ne pas se laisser faire.

 

mercredi 12 mai 2021

Argenteuil, Herblay, agents territoriaux, les ennemis des travailleurs à l’offensive

Des patrons aux mauvais coups bien « ordinaires »

 


Lors d’un récent conseil municipal, la municipalité LR d’Herblay vient de mettre en place une sanction pécuniaire s’imposant en cas de maladie sur le régime indemnitaire des employés territoriaux de la commune. « Pour les agents placés en congés pour maladie ordinaire, si le traitement est versé intégralement, il y aura une retenue de 1/30e du régime indemnitaire au-delà du 16e jour cumulé sur l'année civile. »

         Et de déclarer pour justifier cette mesure : « maîtriser la masse salariale » et « valoriser le présentéisme » !

         Maîtriser la masse salariale ! Ces ennemis des travailleurs s’inclinent devant l’État lorsque celui-ci aggrave les difficultés financières des communes. Ils veulent en revanche les faire subir aux travailleurs de la Ville.

         Valoriser le présentéisme ! On a vu, durant même le Covid, la pression ambiante amenant des travailleurs-contact voire positifs venir travailler. Alors on imagine ce qu’il en est pour des maladies « ordinaires » pour ces travailleurs prenant de cette façon le risque de les transmettre à leurs collègues de travail, tout cela pour éviter une sanction pécuniaire.

         Cette voie-là, à Argenteuil, le camarade de parti du maire d’Herblay, l’a pris il y a quelques années en instaurant une prime de « présentéisme » tout aussi injuste, et aux conséquences sanitaires tout aussi néfastes.

         Oui, ces gens-là sont à plat-ventre devant l’État qui pompe les finances des collectivités locales, mais en revanche, ils sont durs avec les travailleurs. DM