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mardi 23 août 2022

Argenteuil, livraison à domicile par des travailleurs à deux-roues, une réflexion et une action loin d’être commencées

Piétons, commerces, travailleurs, des intérêts à concilier

 

 

Le développement de l’e-commerce a entraîné un essor extraordinaire des livraisons, où celle des repas a conquis une bonne place. Dans ce domaine, des grandes sociétés comme des petites voire des minuscules ont prospéré. Ce sont des dizaines de milliers de ce nouveau type de travailleurs qui attendent les commandes puis arpentent les rues pour la livraison, à vélo ou à deux-roues.

         À Argenteuil, les trottoirs de l’avenue Gabriel Péri sont les principaux lieux de stationnement des livreurs en attente, pour l’essentiel munis de deux-roues. Cela ne va pas sans poser des problèmes importants pour les piétons et pour plusieurs commerces de l’avenue. Rien d’étonnant lorsque rien n’a été envisagé et que les livreurs attendent, et parfois longtemps.

         La municipalité n’a jamais pris la question à bras le corps. Cela nécessiterait de solliciter fermement les commerces qui utilisent ces livraisons, et en particulier les grandes enseignes de l’alimentaire concernées de ce secteur géographique.

         Quant à ces travailleurs eux-mêmes, tout est à faire pour leur organisation collective, même si dans ce secteur de la livraison des luttes se sont produites dans quelques villes, en particulier parmi les grands de la livraison à domicile. Cette organisation collective, syndicale, est pourtant nécessaire pour l’amélioration des conditions de travail de ces travailleurs eux-mêmes, pour des lieux idoines mis en place, avec des sanitaires et des espaces collectifs d’attente. DM

 

lundi 1 août 2022

Argenteuil, le commerce de centre-ville : seuls les opticiens se portent bien

 

À première et seconde vues, un gâchis social

Argenteuil, capitale des opticiens

Si le nombre de commerces de chaussures et de vêtement n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut naguère, d’une façon étonnante, il n’en va pas de même à Argenteuil pour celui de points de vente de lunettes. Combien sont-ils dorénavant à Argenteuil ? Six, sept, huit, neuf ? Un nouveau vient de s’installer il y a quelques semaines rue Paul-Vaillant-Couturier. En tout cas, une belle concentration dans le quartier du Centre.

         Certes, il y 115 000 paires d’yeux à Argenteuil.

         Et c’est bien à l’image de la société et d’une anarchie de la production et de la commercialisation qui représente un gigantesque gâchis. D’autant plus que ces boutiques proposent les montures des mêmes marques.

         Dans une société organisée rationnellement, deux boutiques, même une seule, devraient suffire, avec un local adéquat et le nombre de travailleurs suffisant.

         C’est vrai, ce sera cela le communisme. DM

samedi 4 juin 2022

Argenteuil, marché Héloïse, une visite surprise au goût amer

Les commerçants en ont tout de même un peu ras la casquette

 

 

Hier matin, le marché Héloïse a connu un grand déballage… de fonctionnaires de toutes sortes pour contrôler les activités et les produits proposés d’un des plus grands marchés de la région parisienne. Pour immortaliser l’opération, on se demande bien pourquoi, des médias, et non des moindres, étaient présents.

         Certes, sur le fait de vérifier la qualité et la traçabilité d’un certain nombre de produits, il n’y a guère de chose à dire. En revanche, on se demande bien pourquoi une équipe de la police aux frontières était présente pour dénicher avec une once d’hypocrisie des « sans papier » travaillant sur le marché qui travaillent et ont le droit total de vivre.

         Ce ne sont pas spécialement les contrôles qui ont hérissé les commerçants, mais le fait que l’on ne s’intéresse à eux que lors de ce déploiement de forces pour cette occasion bien particulière. Pas d’intérêt pour leurs difficultés et elles sont nombreuses actuellement, avec les hausses de prix chez les fournisseurs et l’envol du prix des carburants.

         En particulier, ce qui a choqué nombre de commerçants du marché Héloïse a été le fait que le préfet du Val d’Oise présent soit passé fier comme Artaban dans les travées sans un bonjour, un signe d’aménité, ou un intérêt pour leurs difficultés présentes. DM