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lundi 4 décembre 2017

Communes, à Metz comme ailleurs, moins d’emplois et plus de dettes…


… et des financiers sont ravis !



« On a supprimé 162 emplois ces trois dernières années. L’effort a été conséquent » vient de déclarer le Maire de Metz, membre du PS et électeur de Macron aux deux tours.
Et les économies vont continuer puisque toutes les communes vont devoir se serrer la ceinture. Quand à la dette, elle a été multipliée par 7 en 5 ans à Metz.
162 emplois supprimés pendant le quinquennat de Hollande par un Maire socialiste… il n’y a pas à chercher bien loin pourquoi le chômage n’a pas diminué et pourquoi la dette saigne la population pour le plus grand bonheur des banques.

dimanche 26 novembre 2017

Argenteuil Macron Commune Danger


Nous reviendrons sur l’article ci-dessous de notre hebdomadaire Lutte ouvrière qui aborde la politique gouvernementale concernant les moyens financiers des communes. Cette politique aura des conséquences profondément négatives dans le cas où des réactions massives n’auraient pas lieu (ce n’est pas notre hypothèse). Des conséquences négatives, tant au niveau de la situation de la population qu’au niveau des employés communaux. Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur ces éléments, dans leur dimension locale, celle d’Argenteuil.

Congrès des maires : opération déminage

Le Premier ministre Édouard Philippe, venu à l’ouverture du congrès des maires le 21 novembre, a réussi à se faire applaudir en rappelant son passé récent d’élu du Havre, se présentant en homme qui connaît les problèmes des élus locaux.

Il n’en a pas moins réaffirmé toutes les mesures du gouvernement qui vont plomber les finances de la plupart des collectivités. Il n’est pas question de revenir sur la baisse des aides personnalisées au logement, ni sur la diminution des emplois aidés qui, répète-t-il, ne sont pas « une solution au chômage de masse ». Mais quelle est la solution pour faire fonctionner les cantines, les garderies, les crèches, trouver des animateurs scolaires ? Bien évidemment, aucune n’est proposée par le gouvernement et surtout pas l’embauche de personnel en fixe.
Les communes et les collectivités locales sont sommées de se débrouiller avec leur budget en faisant 13 milliards d’économies sur les cinq prochaines années. Cela n’a rien à voir avec une baisse des dotations, insiste Philippe, il s’agit simplement d’une maîtrise raisonnée des dépenses, en particulier d’une limitation de la hausse des dépenses de fonctionnement à 1,2 % pour les plus grosses collectivités, inflation comprise, ce qui se conclura en réalité pas un gel des dépenses.
Le Premier ministre a réaffirmé la baisse de la taxe d’habitation, en promettant une compensation à l’euro près mais sans s’engager en rien sur les modalités précises pour combler le trou dans les finances des communes. Il s’est contenté de dire : « Nous devons préparer, réfléchir collectivement, en ne nous pressant pas ; nous devons imaginer ce que doit être une fiscalité locale moderne. » Les habitants risquent ainsi de payer la baisse de leurs impôts par la diminution de services communaux. Pour les communes des banlieues ou des régions les plus démunies, cela va signifier un appauvrissement supplémentaire.
Les baisses de dotations des années précédentes ont déjà lourdement grevé les budgets des collectivités locales, en particulier les communes : entre 2013 et 2016, selon la Cour des comptes, leurs investissements ont chuté de près de 23 %.
Baisse des emplois communaux, travaux réalisés au compte-gouttes : c’est déjà le cas pour beaucoup de communes comme le dénonçait un maire, obligé de renoncer à la rénovation de l’école faute de crédits. Les mesures « rationnelles » du gouvernement Macron sont sur la même ligne que celles des gouvernements précédents.

Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2573)

dimanche 15 octobre 2017

Finances locales, un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière (en vente ce matin à Argenteuil au marché Héloïse)


Collectivités locales : étranglés… et étrangleurs

Les maires de certaines communes ont choisi de fermer leurs services publics pour une journée. Ils veulent ainsi protester contre les mesures gouvernementales qui vont étrangler les collectivités locales et retomber sur la population, même si dans bien des communes importantes les élus pourraient trouver d’autres moyens d’augmenter leurs ressources.


Aucun maire ne peut croire que la suppression progressive de la taxe d’habitation sera compensée à l’euro près, comme s’y est engagé le gouvernement. Ils savent d’expérience qu’en matière de compensation les promesses ne sont jamais tenues. À cela s’ajoute la diminution massive du nombre d’emplois aidés. En payant en partie le salaire des employés communaux travaillant sous ce statut dans les écoles, les crèches, les services de propreté, l’État permettait depuis des années aux communes de financer des services utiles à la population sans puiser dans leurs ressources propres et quitte à maintenir dans la précarité ces employés.
Macron demande aussi aux collectivités territoriales, communes, régions, départements, de faire 13 milliards d’économies dans les années qui viennent, allant ainsi au-delà de son programme électoral qui limitait la note à 10 milliards. Toutes ces ponctions viennent après des années de restrictions. Lors du quinquennat précédent, 10 milliards d’euros avaient déjà été enlevés aux communes.
Bien des maires sont réellement inquiets pour les habitants de leur ville, mais d’autres, dans les grosses communes, font preuve d’une bonne dose d’hypocrisie en prétendant qu’ils n’auraient d’autre choix que de faire payer la population. Le maire d’Évreux, Guy Lefrand, qui avec une centaine d’élus de l’Eure a ouvert mercredi 4 octobre la série des journées sans service public, en est l’illustration. Il définissait ainsi le but de cette journée : « Simplement une journée, c’est dur pour la population. Imaginez lorsque ce sera définitif, lorsqu’il n’y aura plus de cantine, lorsqu’on ne réparera plus les routes, lorsqu’on ne ramassera plus les déchets. » Il aurait pu y ajouter la perspective du chômage pour les employés en contrat aidés.
Le maire n’envisageait pourtant pas un instant de revenir sur les exonérations fiscales dont bénéficient depuis des années les entreprises qui s’installent dans la zone franche située à l’entrée de la ville et sans cesse en expansion. Une philosophie en tous points semblable à celle d’un certain Bruno Le Maire, qui figurait sur sa liste aux dernières municipales avant de rallier Macron pour devenir ministre de l’Économie.
C’est uniquement pour financer ses cadeaux au grand patronat que Macron ponctionne les finances des collectivités locales. Ce n’est donc pas à la population d’en payer le prix.

                                       Daniel MESCLA (Lutte ouvrière n°2567)

vendredi 4 août 2017

Collectivités locales : Macron écrème une nouvelle fois leurs dotations


L'étau se resserre encore

 

                                                                    Crédit photo : Ken Teegardin

Dès cette année Macron va retirer 300 millions d'euros de dotations de l'Etat au budget des collectivités locales.
         Sachant qu'elles ont hérité ces dernières années de bien des missions qui relevaient auparavant de l'Etat, c'est un coup dur qui s’ajoute aux autres et qui se traduira sur le terrain par la dégradation des services rendus à la population et des conditions de travail des fonctionnaires territoriaux. A Argenteuil, il sera l’occasion pour la municipalité de continuer en continuant son offensive menée contre eux ces dernières années, et contre les milieux populaires de la Ville pour qui les actions communales sont particulièrement importantes.
         Le gouvernement défend sa mesure en s'abritant derrière la « mauvaise gestion » de ses prédécesseurs – une façon bien peu originale de défendre une politique en tous points fidèle à la ligne des gouvernements précédents, dont Macron était il y a encore quelques mois l’un des fleurons !

mercredi 19 juillet 2017

Communes, Macron conitnue la saignée


Macron étrangle les communes

 


Après l'annonce par le gouvernement de la suppression partielle de la taxe d'habitation qui sert à financer les communes, Macron et Philippe exigent que les collectivités locales réalisent une économie 13 milliards d'euros sur cinq ans. Cela vient après que ces communes aient eu à assumer 34 % des économies nationales durant les trois dernières années.

Ces milliards manqueront aux services publics utiles à la population, voirie, écoles primaires, transports, culture, services d'aides aux anciens, etc. Inévitablement, la majorité de la population pâtira de la réduction de ces services publics essentiels.

Dans le même temps, Macron pérennise les cadeaux au patronat et aux plus riches alors même que sur la seule année 2017, les profits du seul CAC 40 étaient de 76 milliards. C'est une politique de classe renforcée

jeudi 4 mai 2017

Agents territoriaux, Bagnolet comme à Argenteuil, comme partout, des attaques qui ne passent pas


Agents municipaux – Bagnolet : mobilisation contre les attaques du maire

Au conseil municipal du 29 mars, le maire PS de Bagnolet, Tony Di Martino, a fait son « 49-3 », en faisant passer une délibération qui s’en prend directement au salaire des travailleurs de la ville.

En effet, il voudrait que la prime dépendant de la collectivité, le régime indemnitaire, soit diminuée en fonction des absences maladie. Au-dessus de dix jours de maladie, les travailleurs perdraient un trentième de prime par jour d’absence, quelle que soit la maladie et quelle que soit la durée du congé.

Lundi 18 avril, à l’appel de la CGT, des travailleurs de la ville ont débuté des débrayages quotidiens. Toute la semaine, des Atsem, des animateurs des centres de loisirs, des agents catégories C en majorité, ont débrayé. Les chefs de service ont utilisé toutes les ficelles des patrons pour enrayer le mouvement de contestation : pressions, mensonges, fausses rumeurs. Le nombre de grévistes a diminué, mais bien des agents sont restés mobilisés car la mesure ne passe pas.

La plupart des Atsem et animateurs sont payés au smic, seules les primes font augmenter le salaire. Alors y toucher est vraiment une attaque ciblée contre les travailleurs les moins payés.

Le maire montre son mépris avec sa propagande antifonctionnaires mentant sur le prétendu absentéisme des agents. Il faut dire que en même temps, il doit faire avaler à la population une augmentation des impôts locaux de 13 %.

Le maire a aussi menti aux parents, en refusant de les avertir de la poursuite du mouvement et en servant durant plusieurs jours des repas froids faute d’agents pour servir les repas aux enfants.

Mercredi 27 avril, la grève a été décidée toute la journée et Bagnolet s’est retrouvé avec toutes les cantines et les centres de loisirs fermés. Des parents ont rejoint les agents au barbecue organisé le midi, puis quand ils ont envahi l’accueil de la mairie pour faire connaître leur mouvement.

Vendredi 29 avril, une réunion était enfin prévue entre les grévistes et le maire. Celui-ci avait tenté une nouvelle manœuvre n’acceptant pas de rencontrer toute la délégation et cherchant à la limiter à quelques représentants par syndicat. Face à ce coup ridicule, tout le monde a refusé d’y aller.

Mardi 2 mai, la mobilisation se poursuit. Les grévistes ont le sentiment de défendre le droit à la santé et leur dignité contre cette campagne qui alimente les idées réactionnaires, surtout dans ce contexte électoral.

                                        Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2544)

 

 
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jeudi 13 avril 2017

Cummunes, Agglomérations, collecte des ordures : travailler plus embaucher moins, s'y opposer partout


L’article ci-dessous qui concerne la collecte des déchets dans la région de Nantes aurait très bien pu être écrit pour bien d’autres collectivités. Ce qui y est rapporté nous rappelle ce qui s’est passé dans le Val d’Oise avec la grève chez Derichebourg la semaine passée, ou ce qui se passe chez Azur, l’entreprise chargée de la collecte des déchets à Argenteuil et Bezons. Partout, la même volonté de réduire les effectifs en augmentant la charge de travail des travailleurs. C’est le contraire qui est totalement nécessaire et qu'il nous faudra imposer. Il faut répartir le travail entre tous, c'est-à-dire en embauchant, en l'occurrence !


Collecte des déchets à Nantes métropole
La colère des éboueurs




Depuis un mois déjà, la contestation du projet de Nantes Métropole appelé « réorganisation de la collecte » prend différentes formes auprès des éboueurs qui collectent les déchets de la métropole. Ce projet prévoit de supprimer 24 postes, dont 8 conducteurs, ce qui reviendrait à transférer la charge de travail de 8 tournées de ramassage d’ordures sur le reste des équipes. La direction des déchets veut aussi mettre en place des systèmes de géolocalisation sur tous les camions pour pister chaque fait et gestes des équipes.

         En résumé, ce projet porté par Johanna Rolland, maire PS de Nantes et soutien de Hamon, a pour but d’augmenter le temps de travail de chacun alors que son poulain à l’élection présidentielle prêtant vouloir le diminuer s’il était élu ! Mais les éboueurs en lutte n’ont pas dit leur dernier mot et la direction de Nantes Métropole pourrait bien déchanter dans les jours à venir

lundi 6 février 2017

Subventions aux entreprises par les collectivités locales : injustes et inefficaces


Quand les collectivités locales font des ponts d’or aux groupes capitalistes : un exemple éloquent, celui de Pamiers dans l’Ariège

La Communauté de Communes du Pays de Pamiers a fait aménager la zone industrielle Grabichat. Elle n'a reculé devant aucunes dépenses pour attirer les futurs employeurs : route, équipements électriques de grande capacité, embranchement ferré.
         Mais ça ne suffit pas : l'entreprise américaine Cuisines Solutions va s’y installer en utilisant la pression du chômage pour se faire financer. Ainsi elle promet de créer 300 emplois dans les 5 ans, mais compte faire supporter une partie de ses 20 millions d'investissements à la Communauté de Communes, à la Région, au Conseil Départemental et à l'Etat. Cette entreprise n'est pourtant pas dans le besoin puisqu’elle annonce un chiffre d'affaire de 400 millions.
         C'est scandaleux ! L’argent public doit financer le public, c'est-à-dire l'éducation, le logement, les transports, la santé, et non pas faire de l’assistanat auprès des entreprises qui se comportent en réalité comme des « chasseurs de primes ».

mardi 2 août 2016

Communes : piscines et autres équipements fermés : des difficultés financières des communes subies par les habitants



Dans la série « attaques aux services publics utiles à la population ». En Alsace cette fois

Fermeture de la piscine en août : une décision contre les plus pauvres

Après avoir décidé de couper l'éclairage public à 23 h en semaine et à minuit le samedi, et de réduire la rotation de la tournée du transport urbain, la Ville de Sainte-Marie-aux-Mines invoque des « contraintes budgétaires » pour fermer la piscine municipale pendant tout le mois d'août.
Cette décision est certes la conséquence de la réduction générale des dotations accordées aux collectivités locales par l'Etat, sous Hollande comme sous Sarkozy, pour arroser encore plus le patronat. Mais c'est aussi un choix de la municipalité, celui de faire subir à la population, et notamment à sa frange la plus pauvre, la dégradation des services publics. Tant pis pour ceux qui n'ont pas les moyens de partir en vacances !
La Mairie s'assoit sur les 400 signatures recueillies par la pétition contre la fermeture de la piscine.
Bien sûr, les possibilités d'action des municipalités sont limitées, mais elles existent, à commencer par la mutualisation des équipements au niveau intercommunal.
Et si elles étaient au service de la population, les municipalités ne se feraient pas la simple courroie de transmission de l'austérité imposée par l'Etat.

jeudi 1 octobre 2015

Baisse des dotations, droite-gauche, gauche-droite, contre les communes, du même pas



Baisse des dotations, ce n’est pas à la population de payer
Bal des hypocrites –deuxième danse

Nous l’évoquions hier, la discussion autour de la motion des maires dénonçant la baisse des dotations aux collectivités a donné un beau moment d’hypocrisie lors du conseil municipal.
         Le gouvernement PS cogne contre les finances des communes, la droite monte au créneau, oubliant que la hausse des charges qui pèsent sur les communes ne date pas de la présidence Hollande.
         Le député PS ne veut pas voter la motion que son ami Colomb de Lyon du « club des réformateur » a signée, et il a du mal à admettre la réalité des baisses de dotations. Etrange amnésie pour quelqu’un qui a approuvé et voté des deux mains, d’un côté les nouvelles aides gigantesques au patronat, et de l’autre, les économies sur le budget de l’Etat qui les permettent.
         Le conseiller P. Doucet met en difficulté le conseil de droite mettant à mal les hypothèses de manque à gagner établies par l’adjoint aux finances jusqu’en 2020 ! 2020, trois ans après le retour probable de la droite en 2017 ? La droite qui continuera les ponctions, c’est dans le programme de ses prétendants !
         Jeux de dupes, oui, le bal des « faux-d… » en restant poli.




Ce soir Jeudi 1er octobre

Groupe d’Etude Ouvrière à Argenteuil

Organisé par Lutte Ouvrière

« Migrations, une histoire de l’Humanité »

Espace N. Mandéla
82, 82 bd Gl-Leclerc
20 heures 15
Un exposé, un libre débat


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