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mercredi 26 mai 2021

Argenteuil, L’Internationale, Vive la Commune, nous chanterons pour elle

 

Il y a 150 ans, le 28 mai 1871, la Commune s’éteignait

Argenteuil eut une place « Commune de Paris » et le sera pour nous toujours. C’est la place centrale du quartier du Val-Nord. Une place qui devrait rayonner la force du mouvement ouvrier et des travailleurs de ce quartier populaire du monde du travail. Nous avons l’espérance que demain cela sera. Mais en attendant, vendredi prochain 28 mai à 18 heures, 150 ans jour pour jour après le dernier jour de la Commune, le 28 mai 1971, nous nous retrouverons pour exprimer un message comme quoi la mémoire des glorieux Communards morts dans la lutte contre l’ordre bourgeois est bien vivante. Une courte intervention et nous chanterons quatre ou cinq chants de la tradition révolutionnaire et de la Commune. Des textes ronéotés sont prévus. (Le mieux est que vous m’annonciez votre venue. DM)


 

L’Internationale

Paroles d’Eugène Pottier

Musique de Pierre Degeyter

 

Couplet 1 :

Debout ! les damnés de la terre !

Debout ! les forçats de la faim !

La raison tonne en son cratère,

C’est l’éruption de la fin.

Du passé faisons table rase,

Foule esclave, debout ! debout !

Le monde va changer de base :

Nous ne sommes rien, soyons tout !

 

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)

C’est la lutte finale

Groupons-nous, et demain,

L’Internationale,

Sera le genre humain.

 

Couplet 2 :

Il n’est pas de sauveurs suprêmes,

Ni Dieu, ni César, ni tribun,

Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !

Décrétons le salut commun !

Pour que le voleur rende gorge,

Pour tirer l’esprit du cachot,

Soufflons nous-mêmes notre forge,

Battons le fer quand il est chaud !

 

Refrain

Couplet 3 :

L’État opprime et la loi triche,

L’impôt saigne le malheureux ;

Nul devoir ne s’impose au riche,

Le droit du pauvre est un mot creux.

C’est assez languir en tutelle,

L’égalité veut d’autres lois :

« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,

Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

 

Refrain

 

Couplet 4 :

Hideux dans leur apothéose,

Les rois de la mine et du rail,

Ont-ils jamais fait autre chose,

Que dévaliser le travail ?

Dans les coffres-forts de la bande,

Ce qu’il a créé s’est fondu.

En décrétant qu’on le lui rende,

Le peuple ne veut que son dû.

 

Refrain

Couplet 5 :

Les Rois nous saoûlaient de fumées,

Paix entre nous, guerre aux tyrans !

Appliquons la grève aux armées,

Crosse en l’air et rompons les rangs !

S’ils s’obstinent, ces cannibales,

À faire de nous des héros,

Ils sauront bientôt que nos balles

Sont pour nos propres généraux.

 

Refrain

Couplet 6 :

Ouvriers, Paysans, nous sommes

Le grand parti des travailleurs ;

La terre n’appartient qu’aux hommes,

L'oisif ira loger ailleurs.

Combien de nos chairs se repaissent !

Mais si les corbeaux, les vautours,

Un de ces matins disparaissent,

Le soleil brillera toujours !

Refrain

dimanche 23 mai 2021

Argenteuil, Vive la Commune, nous chanterons pour elle

 

Il y a 150 ans, le 28 mai 1871, la Commune s’éteignait

Argenteuil a une place « Commune de Paris ». C’est la place centrale du quartier du Val-Nord. Une place qui devrait rayonner la force du mouvement ouvrier et des travailleurs de ce quartier populaire du monde du travail. Nous avons l’espérance que demain cela sera. Mais en attendant, vendredi prochain 28 mai, 150 ans jour pour jour après le dernier jour de la Commune, le 28 mai 1971, nous nous retrouverons pour exprimer un message comme quoi la mémoire des glorieux Communards morts dans la lutte contre l’ordre bourgeois est bien vivante. Une courte intervention et nous chanterons quatre ou cinq chants de la tradition révolutionnaire et de la Commune. (Le mieux est que vous m’annonciez votre venue. DM)

 


La Semaine sanglante

Sauf des mouchards et des gendarmes
On ne voit plus par les chemins
Que des vieillards tristes en larmes
Des veuves et des orphelins

Paris suinte la misère
Les heureux mêmes sont tremblants
La mode est aux conseils de guerre
Et les pavés sont tout sanglants

Oui mais
Ça branle dans le manche
Les mauvais jours finiront
Et gare, à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront
Quand tous les pauvres s'y mettront

On traque, on enchaîne, on fusille
Tous ceux qu'on ramasse au hasard
La mère à côté de sa fille
L'enfant dans les bras du vieillard

Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouges
Valets de rois et d'empereurs

Oui mais
Ça branle dans le manche
Les mauvais jours finiront
Et gare, à la revanche
Quand tous les pauvres…

 

Paroles : Jean Baptiste Clément (1871) – Musique : Pierre Dupont (1849)

 

Vendredi 28 mai

Esplanade de la Commune de Paris

Val d’Argenteuil-Nord

A 18 heures

samedi 28 novembre 2015

Drapeau Rouge : chant révolutionnaires, Paul Brousse 1877 (première version)










 https://youtu.be/I8W169R32UQ

Le Drapeau rouge


La première version de ce chant (couplets I, III et VI) fut écrite en 1877 par le socialiste Paul Brousse, ancien Communard réfugié en Suisse, sur un air local, Armons-nous enfants de l'Helvétie.

        
        

Les révoltés du Moyen-Âge
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois.

        Refrain
        Le voilà !, Le voilà ! Regardez !
        Il flotte et fièrement il bouge,
        Ses longs plis au combat préparés,
        Osez, osez le défier !
        Notre superbe drapeau rouge !
        Rouge du sang de l’ouvrier ! (bis)

Il apparut dans le désordre
Parmi les cadavres épars,
Contre nous, le parti de l'Ordre
Le brandissait au Champ de Mars

Puis planté sur les barricades,
Par le peuple de février
Il devint pour les camarades,
Le drapeau du peuple ouvrier.

Quand la deuxième République
Condamna ses fils à la faim,
Il fut de la lutte tragique,
Le drapeau rouge de juin !

Sous la Commune il flotte encore
À la tête des bataillons
Et chaque barricade arbore
Ses longs plis taillés en haillons !

Variante :
Sous la Commune il flotte encore
À la tête des bataillons
L’infâme drapeau tricolore
En fit de glorieux haillons !

Noble étendard du prolétaire,
Des opprimés sois l’éclaireur.
À tous les peuples de la terre
Porte la paix et le bonheur !

Les braves marins de Russie,
Contre le tsarisme en fureur,
Ont fait flotter jusqu’en Asie
Notre drapeau libérateur !

Un jour sa flamme triomphale
Luira sur un monde meilleur,
Déjà l’Internationale
Acclame sa rouge couleur !