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mercredi 4 mars 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020 : quand Georges Mothron censurait un film très utile


Nous, nous n’avons pas oublié. C’est effectivement très révélateur. Il n’y a pas grand monde parmi les listes candidates présentes à s’intéresser vraiment à ce qui s’est passé de 2014 à 2020, sur le plan local et national, en ce qui concerne l’implication des uns et des autres, et parmi eux les premiers concernés, le maire sortant et son prédécesseur. Pour notre part, nous n’avons pas oublié cet épisode.

Blog « lo argenteuil » le 23.04.16.

Censure à Argenteuil, de "la sociologue et l'ourson" et d'un film programmé dans le cadre du festival Ciné Palestine,

« Une histoire, des hommes, des valeurs ». « Des valeurs » ? Celles de Vichy à Argenteuil ?



Pour la déprogrammation des deux films « La sociologue et les oursons » et celui qui devait être programmé dans le cadre du festival Ciné Palestine, la municipalité d’Argenteuil donne une raison bien extraordinaire. Elle indique que ces deux films feraient « polémiques » !

         Oui, nous en sommes sûrs, ces deux films que nous n’avons pas vus doivent prêter à discussion. Oui, ces deux films doivent prêter à critique. On peut même dire que cela est vrai de tout film, de tout écrit, de toute pensée humaine.

         Pour rendre un peu plus grise l’affaire, la municipalité d’Argenteuil pare du terme de « polémique » ce qui n’est qu’objet de critiques et de discussions.

         La liberté d’expression ne se discute pas. Elle n’est pas à géométrie variable. En matière d’écrit, de pensée, ou d’art, quand la censure s’installe, et que cette liberté cesse, la société entre dans le champ des dictatures.

     Il y a un an, cette municipalité faisait sa mousse personnelle autour de l’opération « Je suis Charlie ». « Je suis Charlie » figurait même en bonne position à l’entrée de l’Hôtel de Ville.

         Les journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo furent de ces acteurs de la liberté d’expression morts sous les balles des assassins pour avoir initié, eux, combien de polémiques ! Et des polémiques autrement graves que celles des thèmes évoqués dans ces deux films.

         Mais que la polémique soit au rendez-vous, qu’elle soit simple critique ou simple discussion, ou qu'il n'y en ait pas, la liberté d’expression ne se discute pas, elle se défend.

         A Argenteuil, elle doit être défendue et les deux films censurés reprogrammés.