Nous avons fait fonctionner la société, nous devons la diriger !
À Argenteuil, nous continuons nos
discussions puisque discuter est l’essentiel que nous visons. Certes, nous
aimerions convaincre ceux qui peuvent le faire de voter pour notre liste. Ceux
qui peuvent le faire, car nous discutons avec de nombreux travailleurs qui ne
disposent ni de la nationalité ni en conséquence de la possibilité de voter.
Tous les travailleurs devraient pouvoir voter, tous paient des impôts et participent à l'effort commun. Mais en
attendant, nos sœurs et frères de classe sans droit de vote peuvent entendre
notre combat, le partager en diffusant nos idées et nos objectifs.
Si
nous mesurons le recul de la conscience, du moral, et de l’espoir, recul qui
touche de nombreux travailleurs, nous obtenons également de l’écoute, de l’approbation
et des encouragements de nombreux travailleurs. Nombreux sont finalement ceux
qui sont heureux de pouvoir évoquer leurs difficultés.
Parmi
ces derniers, la conscience de l’aggravation des difficultés diverses, au
travail comme dans les quartiers, n’est pas à discuter. Je pense à cette
employée d’un Ehpad rencontré au marché du Val-Nord, établissement qui a connu
le décès de dix résidents au fort de l’épidémie, où les conditions de travail sont
très difficiles, et où les agents n’ont même pas bénéficié de la prime dite du
Ségur de la santé.
Certains
de nos interlocuteurs nous découvrent et c’est là un des objectifs principaux
de notre campagne électorale, élargir la diffusion de notre programme, et établir
de nouveaux contacts que nous retrouverons une fois l’élection passée, en tout
cas nous l’espérons. Cela permettra d’aller vers la reconstruction des réseaux
militants dans les quartiers et les entreprises de la Ville comme d’ailleurs.
Deux
éléments très encourageants. Le premier est l’écho très positif que nous
rencontrons lorsque nous indiquons qu’alors que les capitalistes continuaient à
produire du profit sur le dos des travailleurs, ce sont ces derniers qui ont
fait fonctionner la société, finalement ce sont eux qui pourraient la diriger,
en se passant des actionnaires et des profiteurs. Le second est qu’au terme de
bonnes discussions, certains de nos interlocuteurs affirment être d’accord pour
nous accorder leur vote. Une augmentation même minime de nos voix serait un
signe très positif pour notre combat.
Hier,
nous étions à l’entrée de la mairie, aujourd’hui devant l’Intermarché du centre
et au marché du Val. Demain, marché des Coteaux et de la Colonie. DM