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dimanche 7 mars 2021

Arlette LAGUILLER : Toujours militante

 

Lisez « Toujours militante » d’Arlette LAGUILLER

 

Aux éditions Les Bons Caractères - collection « souvenirs de militants ouvriers », une nouvelle édition de « Moi une militante », rédigée par Arlette LAGUILLER va bientôt paraître et être proposée à la vente dans toutes les bonnes librairies. La réédition est complétée d’une préface et d’une postface.

         En 1974, notre camarade Arlette Laguiller, employée au Crédit Lyonnais, était, à quelques semaines d’intervalle, l’une des animatrices de la grande grève du Crédit Lyonnais et de son comité de grève, et la première candidate à l’élection présidentielle dans « cette république d’hommes ». Militante communiste et révolutionnaire, Arlette a continué à défendre ses idées en tout lieu et à chaque occasion, des manifestations de rue au Parlement européen.

         C’est le récit des engagements d’une vie.

Environ 180 pages, enrichies de nombreuses photos.

À partir d’avril 2021, trouvez-le dans toutes les bonnes librairies au prix public (13,50 euros), ou commandez-le auprès des militants. À Argenteuil, avec les coordonnés figurant sur le présent blog, ou en passant à nos permanences.

lundi 22 février 2021

Livres : "Le train des enfants", de Viola Ardone, dans une excellente traduction de Laura Brignon, Albin Michel, voilà une très bonne lecture en ces temps difficiles

 

Humour, verve, chaleur humaine, solidarité, fraternité, réflexion…

 


Naples 1946. La capitale du sud de l’Italie demeure aujourd’hui encore une ville de la pauvreté, à l’image de ce Sud toujours largement vilipendé par les « élites » du Nord de l'Italie. Alors 1946, au sortir d’une guerre très douloureuse dans cette région des combats, après le débarquement américain de juillet 1943...

         La grande force politique de l’Italie libérée du fascisme est alors le Parti Communiste Italien. Le thème du roman est une initiative de ce dernier : faire profiter pendant plusieurs mois, des enfants du Naples des déshérités, d’un moment de vie plus facile, en les envoyant dans des familles de « camarades » d’un Nord plus riche et moins touché par la guerre. C’est « Le train des enfants ».

         Quand on a huit ans, et que ce Nord ne représente rien, difficile de quitter sa famille, même lorsqu’elle est en difficulté, mais à l’intérieur de laquelle, au moins, les points de repère sont fixés.

         Finalement, ces enfants seront à jamais marqués par cette initiative. Vivant une expérience totalement nouvelle, ils s’en trouveront transformés. De nouveaux chemins s’ouvriront à eux…

         De notre point de vue de militant communiste révolutionnaire, ce roman apporte aussi un éclairage sur ce que fut le mouvement communiste stalinien, que ce soit en Italie ou en France. Nous ne reviendrons pas ici sur les choix politiques qui ont conduit à la disparition, pour l’un des deux partis communistes, et à l’affaiblissement considérable pour l’autre. Mais ces partis du mouvement ouvrier portaient aussi des fraternités et des solidarités exceptionnelles. Les personnages liés au PCI qui apparaissent dans le roman en témoignent.

         Un roman vu du regard d’un enfant, avec beaucoup d’humour et de verve. Un roman chaleureux. Un roman donc, certes propice à la réflexion, mais avant tout d’espoir. Un excellent moment de lecture pour ces temps difficiles. DM (Un peu cher, 19,90 euros. Mais on peut se le prêter, ce que j’ai déjà fait)

jeudi 10 décembre 2020

Bonne lecture militante : « Une communiste, de part et d'autre de l'Atlantique » de Rose Alpert Jersawitz, édition des Bons caractères

 

Les nôtres, une militante, un livre


 

En 2019, au banquet de Lutte ouvrière

Ce livre a été écrit par Rose Alpert Jersawiz. Cette militante d’origine états-unienne fréquentait assidument notre banquet annuel de Lutte ouvrière à Argenteuil. Elle vient de nous quitter il y a quelques jours à l’âge de 85 ans. Elle avait eu un parcours étonnant. Née dans une famille juive originaire de Lituanie en 1935, à l’âge de 18 ans, elle avait rencontré en 1953 des militants trotskystes des États-Unis du Socialist Workers Party. C’était l’époque du maccarthysme où il n’était pas bon être communiste. Son activité militante allait ensuite la conduire de New-York à San Francisco, puis à Chicago, Detroit, Baltimore. Puis, en continuant ses activités de militante, elle avait immigré à Paris. Non seulement une militante, mais une femme décidée et indépendante, l’un n’allant pas sans l’autre. Mais le mieux est de lire son témoignage paru aux Éditions Les bons caractères.

Un livre à lire, que vous pouvez me commander (11 euros). DM