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dimanche 14 août 2022

Bonnes lectures de l’été (13) : Là où chantent les écrevisses de Délia Owens. Chaque jour un livre parmi mes bonnes lectures de cette année 2021-2022

Là où chantent les écrevisses, Délia Owens, grands romans, points

 


 

Dans ce magnifique roman, il n’y a rien à redire ni à jeter. Un roman qui est une belle histoire avec une jolie intrigue, mais pas seulement. Un roman, élément rare, qui porte sur l’unité de la vie, celle des espèces vivantes, des animaux, des crabes et des oiseaux, et de l’homo erectus que nous sommes…

         Nous sommes dans une zone particulièrement riche pour la vie, animale et humaine, les marais, entre mer et terre, entre eau, faune et flore, d’exubérance de vie. C’est un roman biologique. Vous ajoutez à cela une intrigue digne d’un roman policier, et une réflexion sur la marginalité. Nous sommes en Caroline du Nord aux États-Unis. Mais cela pourrait être du monde entier.

         Les passages d’observation des modes de vie des espèces rencontrées ne pèsent pas, bien au contraire. Elles s’insèrent dans les observations que le lecteur peut conclure des aventures des héros du roman, dans une chaîne du vivant sans rupture de continuité, même si l’homo sapiens sapiens en est le maître prédateur.

         Ce livre a déjà eu des millions de lecteurs à travers le monde. Voilà un livre qui nous unit nous tous les planétaires avec la nature. Soyez un maillon supplémentaire de cette immense chaîne de lecture.

 

vendredi 10 mai 2019

Biodiversité : les rapports passent, les problèmes restent...


Gestion collective nécessaire = se débarrasser du capitalisme

 
Ou "Pour sauver la biodiversité, faites le tri"

Les experts de l'ONU viennent de rendre un énième rapport qui pointe l'état catastrophique de la planète : un million d'espèces pourraient disparaître d'ici peu, soit une sur huit. Les causes sont connues parmi lesquelles le déversement de produits toxiques dans les cours d'eau, la déforestation, l'utilisation massive des pesticides et autres engrais qui font les profits de trusts comme Monsanto-Bayer... Mais il n'est toujours pas question de contraindre les grands groupes industriels qui génèrent cette situation.
Rapport après rapport, conférence après conférence, une seule chose se dégage : préserver l'avenir de la planète est impossible sans instaurer une gestion collective des ressources et de la production à l’échelle mondiale, en fonction des besoins de la collectivité. Mais une telle organisation n’est possible que si on se débarrasse du capitalisme et d’une concurrence à la recherche du profit à n’importe quel prix.