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vendredi 2 juin 2023

Travailleurs saisonniers : l'État à la rescousse des patrons

Aides pour les patrons en toutes saisons

 


Cette année encore, la pénurie de main-d'œuvre saisonnière inquiète les patrons du secteur du tourisme. En bon serviteur, l'État promet des subventions diverses pour la formation ou le logement des saisonniers. Ce dont les patrons n’ont cure.

         Quant aux salaires et aux conditions de travail, qui sont les principales raisons de la fuite que connaissent ces métiers depuis plusieurs années, l’État reste muet. Il n’envisage surtout pas de contraindre le patronat de ces secteurs à payer, bien qu’il empoche les bénéfices du tourisme.

 

vendredi 24 février 2023

Aides pour les patrons, pas de problème ! Pour les plus modestes, c’est une autre affaire. Une réduction d’aide financière tellement révélatrice. Pauvres vieux !

 

Une société qui n’aide que les plus riches

 

La CARSAT Auvergne (caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) a déployé depuis 2021 un dispositif nommé Oscar pour le portage des repas aux personnes âgées ou handicapées à faible revenu. Destinée à permettre le maintien à domicile, l’aide financière était de 4 € par repas, soit 1 460 € par an. Cette année, en pleine inflation, cette subvention est passée brutalement à 350 € par an, soit une baisse de 1 110 € !

Il ne fait pas bon être vieux, malade et pauvre dans cette société capitaliste qui ne profite qu’aux nantis.

dimanche 29 mai 2022

Aides « sociales », salaires et pensions, de l’argent simplement pour vivre

Retraité ou pas : le minimum c’est 2 000 euros !

24 Mai 2022

Une étude de la direction des statistiques (Drees) parue le 20 mai indique que la moitié des personnes qui pouvaient bénéficier en 2016 de l’allocation supplémentaire du minimum vieillesse (ASV) ou de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) n’en ont pas bénéficié.

Cela concerne 325 700 personnes, dont un bon nombre de femmes, qui sont sous le plafond de ressources : un peu plus de 800 euros en 2016 et 917 actuellement. Elles ont ainsi été privées d’un complément de ressources de 205 euros en moyenne par mois.

Une grande partie d’entre elles ne l’ont pas demandé par manque d’information, vu la difficulté à s’y retrouver dans l’enchevêtrement des services sociaux et en raison de la difficulté à joindre ces services, de plus en plus victimes des coupes gouvernementales.

Macron a évoqué l’application du versement automatique des aides sociales à ceux qui y ont droit. Force est de constater que, pour beaucoup d’allocations, c’est plutôt la radiation automatique qui fonctionne, surtout quand le gouvernement en réduit les règles d’attribution, comme dans le cas de l’allocation handicapé.

Mais il ne faudrait surtout pas que cette proposition électorale, même mise en œuvre, cache l’essentiel : à savoir que, pour vivre, qu’on soit salarié ou retraité, le minimum nécessaire aujourd’hui par mois est en fait d’au moins 2 000 euros.

                                      Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2808)