Dans la série : j’exécute d’abord, je vote ensuite
Ça nous étonnait. On avait bien
vu le panneau à l’entrée du parc de la mairie rue Denis Roy. Oui, on entrait
dans un « espace non-fumeur ». Oui, mais comme la municipalité n’avait
pas encore fait voter la délibération sur le sujet, les fumeurs continuaient de
fumer. Le fumeur est comme cela, tant que la création « d’espaces sans
tabac » n’est pas « approuvée » au conseil municipal, lui le
fumeur il continue à fumer. Et même, rien n’a été prévu pour les agents
territoriaux quelque peu fumeurs. D’accord, comme les élus sont au troisième
étage de l’hôtel de ville, quand il fait chaud et qu’ils ouvrent les fenêtres,
ils ne reçoivent pas la fumée des autres dans les narines. Bref, pour l’instant,
son affaire n’a pas fait un tabac.
Bien
sûr, il faut lutter contre les addictions désastreuses, et le tabagisme est l’une
d’entre elles parmi les plus pernicieuses.
Mais
c’est là où le bât blesse souvent. Même sur un sujet qui pourrait faire l’unanimité,
la municipalité, par précipitation et manque de préparation, a l’art de créer
des problèmes. DM
Une
brève du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d’Argenteuil et de l’ex-Agglo
du 6 juin
Une mesure qui ne fait pas un
tabac
Le parc de la mairie est maintenant
interdit aux fumeurs. Du coup, ils se sont déplacés et sont nombreux à se
regrouper près du bâtiment de l’hôtel de ville. Il y a tant de fumée sous nos
fenêtres que nombre d’entre nous ne peuvent pas les ouvrir quand il fait chaud.
Pas question de baisser le nombre de
cancers des uns en entraînant la hausse de celui des autres. Le 3ème
qui lui bénéficie, lui, de la hauteur, doit vite retravailler une copie établie
comme d’habitude dans la précipitation.