La nuit des rêves de Kambach Moshgelan
L’article paru hier dans le
quotidien Le Parisien concernant la
situation de la cheffe de la cuisine Georges Braque d’Argenteuil a fait du bien,
j’en suis sûr, à Pascale, et à ses très nombreux soutiens, tant au sein du
lycée qu’à l’extérieur, en particulier parmi les élèves d’hier et d’aujourd’hui,
et leurs parents.
Car,
il y a (Il y avait ?) au lycée Georges Braque d’Argenteuil une
excellentissime responsable du service de la restauration qui avait le sens du
goût, de la jeunesse, de l’éducation, du collectif. Tout allait bien puisque
non seulement il n’y avait rien à lui reprocher mais elle a bénéficié durant
plus de deux décennies de la reconnaissance de la part de tous pour son travail
exceptionnel. Et puis, une situation inextricable s’est installée avec
l’arrivée d’un responsable d’une autre activité, où au-delà de rapports
interpersonnelles difficiles, il fut question dans la réalité de la situation
de la Femme et de ce qui peut s’apparenter à du harcèlement. Vous savez les
deux grandes causes que le gouvernement met en avant comme l’affaire de tous. À
d’autres !
La
Région Ile de France a tranché en renvoyant dos à dos les deux protagonistes de
cette lamentable situation. L’ancienne adjointe de Blanquer, ancienne du lycée,
a botté en touche. Deux conseils régionaux de « gauche » sollicités
se sont dérobés…
Notre
cuisinière passionnée risque de ne sera plus être là à la rentrée dans ce lycée
où elle a tellement œuvré longtemps. À moins qu’il y ait un retournement de
situation de dernière heure. Mais elle-même, après deux mois de démoralisation,
notre Pascale, veut peut-être tourner une lourde page. Elle retrouverait alors
la sérénité dans un établissement où elle fera des merveilles. Certes, c’est
ainsi que les hommes vivent, que les travailleurs se divisent, que la
domination des hommes se poursuit, et que fonctionne encore notre société, mais
c’en est tellement à pleurer. Dominique
Mariette, ancien enseignant du lycée Georges Braque, 2000-2012.