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jeudi 1 septembre 2022

Gorbatchev : salué par les hommes de la bourgeoisie

L’homme de l’éclatement de l’URSS

 


La mort de Mikhaïl Gorbatchev, le dernier président de l'URSS, donne lieu à une pluie d'hommages exprimés par les dirigeants des puissances occidentales. "Un homme de paix qui a ouvert un chemin de liberté aux Russes" pour Macron. "Il a permis un monde plus sûr et davantage de liberté" pour Biden.

         Arrivé en 1985 au sommet de la dictature bureaucratique qui régnait sur l'Union soviétique, Gorbatchev a déchaîné des forces centrifuges qui ont conduit à l'éclatement de l'URSS en 1991 et à sa propre mise à l'écart.

         Pour les habitants de ce vaste espace, "le chemin de la liberté" a signifié une plongée dans le chaos économique, la misère, les guerres. L'espérance de vie a reculé et les libertés démocratiques n'ont été qu'une promesse non tenue. Quant au "monde plus sûr", la guerre en Ukraine en témoigne...

 

mercredi 31 août 2022

Bonnes lectures de l’été (30 et dernière, à l'année prochaine) : Zouleikha ouvre les yeux de Gouzel Iakhina, Libretto. Chaque jour d’août un livre parmi mes bonnes lectures de cette année 2021-2022

 

Zouleikha ouvre les yeux de Gouzel Iakhina, Libretto

 

 

Le roman commence au moment de la « dékoulakisation », une politique folle de la bureaucratie russe et de Staline initiée au début des années 1930. Zouleikha est une jeune femme de 15 ans éduquée dans les valeurs de son monde musulman.

         Son mari est assassiné. La famille est expropriée et Zouleika est déportée en Sibérie. Commence pour elle une longue histoire semée d’embûches qui la conduit sur la rivière Angara. Elle s’est découverte enceinte et son fils grandira dans cette colonie.

         Elle participe alors avec d’autres déportés aux profils très diverses à la fondation d’une colonie particulière dirigée par un homme solidaire du régime mais lui aussi bien particulier.

          

         Ce roman raconte son histoire et les étapes de son évolution, très lente car il lui faut surmonter bien des obstacles produits de son éducation.

vendredi 4 mars 2022

Ukrainiens, Russes, des peuples unis par la révolution, séparés par la réaction. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

 Des peuples unis par la révolution, séparés par la réaction

02 Mars 2022

Pendant 70 ans, Russes et Ukrainiens ont vécu dans le même ensemble politique et économique, l’Union des républiques socialistes soviétiques. Fondée officiellement en 1922 par les bolcheviks, l’URSS a été dissoute fin 1991 par les chefs d’une bureaucratie qui en avait pris la tête des décennies plus tôt.

La fondation de l’Union soviétique, un État sans référence nationale ou géographique et dans lequel une centaine de nationalités coexistaient sans qu’aucune n’ait de droits supérieurs à une autre, a fourni la preuve vivante que des peuples, que l’on avait dressés artificiellement les uns contre les autres, pouvaient choisir de vivre sur un pied d’égalité, dans un ensemble fraternel.

L’URSS était née de la révolution sociale d’Octobre 1917, qui a entraîné et éveillé des millions d’opprimés de l’ancien Empire tsariste avant d’ébranler le monde entier.

Dès les premiers jours de cette révolution, les ouvriers et les paysans au pouvoir ont dû affronter la coalition des anciennes classes privilégiées et possédantes, soutenues et armées par les puissances impérialistes. L’Ukraine fut l’arène principale de cette guerre civile de la réaction contre le pouvoir des soviets, celui des classes opprimées. Des combats y opposèrent l’Armée rouge aux corps expéditionnaires des grandes puissances de l’époque, aux troupes conduites par des officiers blancs, des nationalistes ou des partisans.

En quatre ans, l’Ukraine changea dix fois de gouvernement. Pour l’emporter, les bolcheviks surent unir tous les opprimés, quelles que soient leur langue, leur origine nationale, leurs croyances. Cela ne se fit pas sans de terribles difficultés, mais les bolcheviks s’appuyèrent avant tout sur la conscience de classe des prolétaires. Car les prolétaires russes, ukrainiens et autres savaient alors que la division fondamentale de la société n’est pas entre les nationalités mais entre des classes aux intérêts irréductibles.

C’est sur cette base que le pouvoir soviétique abordait cette question avec une ligne de conduite résumée par Lénine en 1920 : « Nous voulons une alliance librement consentie, une alliance qui ne tolère aucune violence d’une nation sur une autre. »

Ce n’était pas des mots creux. On ouvrit des écoles, on forma des enseignants, on édita des livres et des journaux dans toutes les langues nationales du pays. La création de l’URSS formalisa cette alliance des peuples en rassemblant les républiques soviétiques de Russie, d’Ukraine, de Biélorussie, celles du Caucase et un peu plus tard celles d’Asie centrale. Un siècle plus tard, dans son discours du 21 février dernier, Poutine a encore accusé Lénine d’avoir créé cette libre fédération et non pas un État centralisé dominé par les Russes, comme l’était l’Empire tsariste et comme il l’est redevenu sous Staline.

Du fait de son isolement et de sa pauvreté, l’URSS devint, sous la férule de Staline, une dictature au service des bureaucrates qui accaparaient postes et privilèges. Sur le terrain des nationalités, la politique de Staline fut brutale. Pour lui comme pour les dirigeants occidentaux, les peuples n’étaient que des monnaies d’échange entre puissances. Ainsi en 1945, lors des accords de Yalta, les États-Unis, la Grande-Bretagne et le pouvoir stalinien se livrèrent à un nouveau charcutage de l’Europe de l’Est, avec d’énormes transferts de populations. On adjoignit ainsi à l’Ukraine soviétique des régions jusqu’alors polonaises ou tchécoslovaques.

Malgré la dictature de Staline et de ses successeurs, les peuples de l’Union soviétique vécurent ensemble jusqu’en 1991. Ce n’est pas eux qui voulurent alors se séparer, mais les chefs de la bureaucratie de Moscou, de Minsk et de Kiev, qui exacerbaient et parfois suscitaient des sentiments nationalistes. Leur but était de proclamer l’indépendance de « leur » république pour en faire leur fief. Des frontières ont alors rompu des liens indispensables à la vie économique et ont séparé des familles. La population a subi un terrible effondrement économique avec le pillage de l’économie par différentes cliques, s’affichant alternativement voire simultanément pro-russes ou pro-occidentales.

L’Ukraine est redevenue l’arène sanglante de la rivalité entre les dirigeants impérialistes et ceux de la Russie. La voie pour en sortir, en Ukraine comme ailleurs, reste celle que défendirent avec acharnement Lénine et les bolcheviks il y a un siècle. Elle ne peut être que celle de l’internationalisme et de la lutte contre le chauvinisme, celle de l’alliance fraternelle des peuples que rien n’oppose, bien au contraire. Les travailleurs ont les mêmes intérêts à défendre en commun, face aux mêmes ennemis qui sont leurs exploiteurs, à commencer par ceux de leur propre pays.

Aujourd’hui comme hier, il faut répéter : Prolétaires de tous les pays, unissons-nous ! Non à la guerre entre travailleurs, oui à la guerre contre leurs oppresseurs !

                                                Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2796)

 

Dimanche 3 avril

Meeting national de Nathalie Arthaud

à 15h00

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Accès piétons : Porte de Pantin

Parking : Porte de la Villette

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet pour le car.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 4 mars, de 15 h.40 à 16 h.40 marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 5 mars, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 6 mars, de 10 h. à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

 Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-lundi 7 mars, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 9 mars, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

-.

 

 

 

 

 

                                          

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2795 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui mercredi 2 mars, de 10 h.45 à 11 h.30 au marché des Champioux.

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La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

On nous informe

Mardi 8 mars à 18 h.30 au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire de racisme colonial » qui vient de paraître aux Éditions du Seuil 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.