Affichage des articles dont le libellé est Saint-Hilaire de Riez. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Saint-Hilaire de Riez. Afficher tous les articles

mardi 29 décembre 2020

Argenteuil : salle des fêtes communale Jean Vilar et colonie de St Hilaire de Riez, même problème, même attaque

 

Unissons nos forces !

 



Lors du dernier conseil municipal, la création d’un collectif de défense de Saint-Hilaire de Riez était annoncée par un des groupes d’opposition du conseil municipal. Ces jours derniers, c’est une page Facebook « Sauvons La colonie de St Hilaire de riez » qui vient de l’être.

         Pour notre part, à Lutte ouvrière, le combat pour la défense de ce dernier patrimoine de colonie de vacances de la Ville d’Argenteuil rejoint complètement celui pour la défense de la salle des fêtes communale Jean Vilar.

         Dans le combat contre le projet « Cap Héloïse », il y a bien des aspects, mais celui de la défense d’une salle des fêtes communale est le cœur de notre refus. Salle des fêtes communale et colonie de vacances communale permettent le rassemblement de tous, quel que soit le quartier, quelle que soit la couche du monde du travail à laquelle, jeunes ou adultes appartiennent.

         Se retrouver ensemble en colo ou à la salle des fêtes, lors d’une initiative associative ou des centres de loisirs, débouche sur les mêmes acquis possibles : se côtoyer, connaître ce que nous partageons tous, et développer culture et esprit collectif. Plus que jamais, dans les temps difficiles qui viennent, nous aurons besoin de ces qualités.

         Face aux mêmes problématiques en jeu, les combats doivent s’unir. Il faut mettre en commun les forces de tous ceux qui se battent pour l’annulation de la vente de Saint-Hilaire, et de ceux qui depuis des années animent le combat contre le projet Cap Héloïse autour du Comité Jean-Vilar. DM

jeudi 24 décembre 2020

Argenteuil, comprendre la Ville, entre passé, présent, futur, la nécessité d’une approche « politique ». Discussion (2)

 

Le sujet de Saint-Hilaire de Riez, un sujet très révélateur

 


Ce qui m’a fait revenir sur le thème du passé d’Argenteuil et sur la nécessité de le mettre en relation avec la « politique » c’est l’invitation du site « Si Argenteuil m’était conté » de se prononcer, en répondant en particulier par « oui »ou par « non », à la question de la vente de la colonie historique d’Argenteuil, celle de Saint-Hilaire de Riez.

         Comment répondre à cette question, sans une approche « politique », sur la base de celle que j’ai définie hier.

         À propos de la question de Saint-Hilaire, il faut avoir cinq points de référence.

         -Un projet conçu par le Parti Communiste Français après sa victoire aux élections municipales de 1935.

         -Les difficultés financières de la Ville dans les années 1995 qui l’amena à choisir de se débarrasser de la plupart de ses colonies de vacances.

         -Une droite locale qui a cultivé son pré carré pendant des décennies face à la politique d’une municipalité « ouvrière », ce qui l’amena à rejeter bien des éléments après sa victoire aux Municipales de 2001.

         -La petite tentative de Philippe Doucet dans les années 2010 de réactiver Saint-Hilaire.

         Je n’analyserai pas en détail chacun de ces éléments qui amènent à une véritable réflexion politique, loin de toute polémique partisane, en restant seulement sur le plan d'une volonté de comprendre les évolutions et leurs conséquences sur la commune. Mais lorsque l’on veut conter la Ville on ne peut pas se contenter de raconter, l’explication est nécessaire.

         Pour ma part, je réponds sans difficulté à la question de la pérennité de Saint-Hilaire. Oui, il faut la conserver, et il faudrait y envoyer à nouveau des enfants et des adolescents de la Ville. J’y réponds sur la base d’une analyse « politique ».

         Dans les jours qui viennent, j’écrirai à nouveau un texte sur la montée de la violence dans les quartiers et les villes populaires.

         Pour l’expliquer, l’éducation à la vie collective opérée par la communauté est essentielle. Au-delà du fait que les jeunes ont besoin de changer d’air, les vacances collectives, rassemblant dans un même lieu des centaines et des centaines de « colons », encadrés, se mélangeant, socialement si possible, mais mélangeant déjà tous les quartiers d'Argenteuil, jouèrent un rôle fondamental. Saint-Hilaire de Riez en fut un exemple-type. 

          Je le répète, on ne peut pas seulement « conter ». Il faut en même temps ou ensuite, expliquer pour comprendre. DM