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dimanche 10 mars 2024

SNCF, catastrophe ferroviaire d'Erckwersheim : procès d’une catastrophe où les lampistes risquent gros

 

Ordres d’en haut, sanctions en bas ?

 


Le procès de la catastrophe ferroviaire d'Erckwersheim, où onze personnes ont trouvé la mort en 2015 lors d'un essai en « survitesse » d'une nouvelle ligne grande vitesse, s'est ouvert.

         Un rapport a confirmé que l'ordre de pousser la vitesse à 255 km/h au lieu des 176 km/h imposés dans cette partie de la voie était venu d'en haut. Le conducteur n'était pas informé du niveau de survitesse, ni qu'on lui demandait ainsi de franchir les limites techniques supportées par la voie. La seule responsable est la direction de la SNCF, en recherche permanente d'économies incompatible avec la sécurité.

         Or bien que la SNCF et ses filiales Réseau et Systra soient mises en examen et risquent des amendes, les seuls accusés qui pourraient être condamnés à de la prison sont le conducteur, le cadre traction qui l'accompagnait et un expert de Systra. La loi est bien faite pour éviter de tels désagrément aux PDG et actionnaires d'entreprises coupables...

vendredi 16 février 2024

SNCF : vive la grève des contrôleurs !

SNCF : vive la grève des contrôleurs !

14 Février 2024

Les contrôleurs SNCF ayant annoncé une grève pour les salaires à partir du 17 février, la réplique médiatique et politique s’est déchaînée.

Les médias, généralement muets sur les conditions de vie des cheminots, se sont aussitôt répandus sur les désagréments des familles retardées pour leur départ en vacances. Plusieurs ont menti sur les salaires des contrôleurs, les traitant une fois de plus de privilégiés et le Premier ministre Attal s’est permis d’affirmer que le « travail est un devoir ». Mais, jusqu’à présent, devoir ou obligation, le travail est le propre des travailleurs, de ceux qui font tout tourner dans ce monde. On ne peut décemment pas parler de travail lorsqu’on s’emploie à calomnier, assis sur sa paye et ses avantages de larbin de la plume, du micro ou de la politique, les prolétaires qui relèvent la tête.

En défendant leurs salaires et leurs conditions de vie, les contrôleurs défendent aussi ceux de tous les travailleurs. Cela leur vaut les injures d’Attal et de ses semblables, défenseurs des seuls qui vivent sans travailler, les exploiteurs.

                                                                            P. G. (Lutte ouvrière n°2898)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 16 février : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 17 février : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-10 h.30 à midi, Centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 18 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 19 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 21 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

mercredi 10 janvier 2024

Condition ouvrière, SNCF, partout, même à quelques-uns on peut se faire respecter

 

SNCF - Montargis (Loiret) :  Grève totale aux guichets

 

7.1.2024

Les cheminotes chargées de la vente des billets et de l'accueil en gare de Montargis sont en grève totale depuis le mardi 2 janvier. Elles exigent un guichet supplémentaire, ouvert en journée afin de faciliter le service des usagers de la gare. Dès le passage de la gare à Rémi Centre-Val de Loire, il y a juste un an, elles avaient alerté la direction sur la longueur des files d’attente au moment des départs et les tensions et conflits que cela occasionne. Mais la direction s’en moque et n’a toujours pas répondu à leurs attentes.

         C’est pourquoi, en colère, elles ont décidé de se mettre en grève, seul moyen de se faire entendre. Pour obtenir du soutien et expliquer leur grève, elles font signer à l’entrée de la gare une pétition aux habitants et usagers. Ces derniers sont bien d’accord qu’un guichet en plus ne serait pas un luxe.

         Une responsable est venue leur dire qu’elle comprenait leur demande, mais comme a répondu une gréviste : « Eh bien nous, on ne comprend pas leur refus d’ouvrir un poste supplémentaire, alors on continue ».

         Les grévistes, quatre femmes et un homme, restent déterminées et battantes malgré le froid et l’obstination de la direction de la SNCF.