Affichage des articles dont le libellé est Répression dans le monde. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Répression dans le monde. Afficher tous les articles

mardi 13 février 2024

Sénégal : la défense sanglante des couches privilégiées du Sénégal et des bourgeoisies impérialistes

 

Travailleurs, sauvons-nous nous-mêmes !

 

 

Trois morts, des dizaines d’arrestations : c’est ainsi que, au Sénégal, Macky Sall compte faire cesser les manifestations contestant le report de l’élection présidentielle et donc son maintien au pouvoir. On comprend que ce dictateur soutenu par la France suscite la révolte.

Quelles que soient ses intentions aujourd’hui, il est probable que, s’il parvenait au pouvoir, son principal opposant, Ousmane Sonko, poursuivrait la même politique en faveur des couches privilégiées du Sénégal et des bourgeoisies impérialistes. Car c’est tout le système d’exploitation qu’il faudrait changer.

Stopper la descente vers toujours plus de misère ne dépend pas seulement de la lutte des travailleurs sénégalais, mais aussi de ceux d’ici.

dimanche 9 juillet 2023

Sénégal : répression made in France

 

« Coopération » made in dominants

 

 

Au Sénégal, le président Macky Sall a renoncé à un troisième mandat, après que ses manœuvres pour écarter un de ses derniers opposants eut déclenché d'importantes émeutes. 23 personnes y avaient perdu la vie, face à des forces de répression équipées... avec du matériel français.

         Ainsi l'entreprise Alsetex fournit des grenades assourdissantes GM2L et Veney-Carron des lanceurs de grenades sous la marque Lebel. Des véhicules blindés Arquus, filiale de Renault-Trucks, équipent la police sénégalaise.

         Toutes ces armes ne peuvent être exportées sans l'autorisation du gouvernement français. Aider à réprimer les opposants d'un régime ami tout en arrosant les industriels de l'armement, cela s'appelle la coopération.

mercredi 7 juin 2023

Sénégal : Flambée de colère

 

Sans « retenue », le gouvernement d’ici équipe largement les troupes de répression

 

 

Quinze manifestants ont été tués au Sénégal et 500 ont été arrêtés après que des manifestations ont éclaté suite à la condamnation à deux ans de prison du principal rival de l'actuel président Macky Sall, Ousmane Sonko, pour « dépravation de la jeunesse ».

         L'explosion des prix et l'avenir bouché pour la jeunesse alimentent la colère. Le gouvernement français appelle les autorités sénégalaises « à la retenue ». Il est vrai que la France intervient à sa façon au Sénégal : c'est elle qui équipe en grande partie les troupes de répression de Macky Sall.