Affichage des articles dont le libellé est Répartition du travail entre tous. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Répartition du travail entre tous. Afficher tous les articles

dimanche 19 juillet 2020

Chômage : exemple d’une région dont la catastrophe s’annonce


Imposer de faire payer les actionnaires



242 licenciement sont annoncés chez Mecafi à Châtellerault soit la moitié du personnel de cette entreprise de l’aéronautique. Après le chômage partiel, ce sale coup s'ajoute à ceux subis par les Fonderies du Poitou, Valéo, Magneti-Marelli.
         La direction de Mecafi a réuni les salariés par groupes de 20 pour leur expliquer que c'était la faute à Boeing et bien sûr au Covid-19. L'élu local macroniste s'est alors plaint d'avoir accordé 10 millions d'euros à Mecafi et envisage de lui réclamer des comptes. Mais arroser le patronat, c'est toujours à fonds perdus.
         Les seuls qui ne perdent rien dans cette crise, ce sont les actionnaires, dont les fortunes restent à l'abri et se placent là où ça rapporte. Les salariés privés de leurs emplois n'ont pas ce choix.

mardi 2 juin 2020

Temps de travail : travaillons moins, mais tous et sans perte de salaire !


Le seul mot-d ’ordre face à des chiffres très inquiétants



843 000 travailleurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi en avril. L’augmentation est énorme : sur trois mois, on a compté plus d’un million de chômeurs supplémentaires.
         Ces chiffres ne tiennent pas compte des plus de 12 millions de travailleurs en chômage partiel. Ni de tous ceux qui ont perdu leur gagne-pain mais qui, pour une raison ou une autre, n’ont pas droit aux allocations-chômage.
         Pire, les nouvelles annonces de licenciements s’accumulent.
         De Renault à l’aéronautique et à bien d’autres secteurs, le patronat veut maintenir ses profits malgré la crise, et pour cela il mène une véritable guerre à toute la classe ouvrière. Aucun travailleur ne peut se sentir à l’abri de perdre son emploi, qui est sa seule source de revenu.
         Puisqu’il y a moins d’activité, face à la menace du chômage il n’y a qu’une solution : diminution du temps et de la charge de travail, répartition du travail entre tous sans perte de salaire !

lundi 1 juin 2020

Licenciements et suppressions d’emplois : il faut répartir le travail entre tous ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Vers une vague de licenciements : le patronat veut tailler dans le vif

27 Mai 2020

En annonçant le confinement Macron avait assuré qu’il n’y aurait ni faillites, ni licenciements, grâce aux subventions distribuées au patronat, directement ou par le biais du chômage partiel. Deux mois après on voit bien qu’il ne s’agissait que de phrases creuses.


Les travailleurs précaires ont perdu leurs contrats depuis deux mois et désespèrent d’en retrouver un. Les saisonniers sont au chômage et les autoentrepreneurs, déclarés ou non, ont rejoint depuis longtemps la foule de ceux qui ont besoin d’aides alimentaires. Les premières faillites, avec la perspective du licenciement de tout le personnel, se sont déclarées dans les enseignes commerciales comme André, NafNaf ou Alinéa. Elles ont été suivies des annonces de licenciements en nombre dans les entreprises liées au tourisme ou au voyage. C’est désormais le tour de l’automobile, avec Renault. Le groupe ne fait qu’ouvrir le bal des grandes entreprises qui ne perdront pas cette occasion de réduire leur personnel. Carrefour en a donné un exemple. Alors que, comme toutes les chaînes d’hypermarché, il a fait de bonnes affaires lors du confinement, le groupe annonce 3 000 suppressions de postes d’ici la fin de l’année.
Tous les commentaires annoncent aussi des licenciements dans les entreprises liées au transport aérien, des faillites dans la sous-traitance automobile, des catastrophes dans la restauration, le commerce de détail, etc. Tout montre que la crise déclenchée par l’épidémie se transforme en crise générale et que le chômage pourrait exploser.
À chaque annonce de licenciements, le patronat et ses nombreux alliés mettront en avant les cas particuliers, les spécificités. Ils le font déjà en dissertant sur les prétendues difficultés propres de Renault, les particularités de l’industrie touristique ou le marché mondial des avions de ligne. Il se trouvera bien sûr des bons apôtres pour proposer tel ou tel plan de relance, pour telle ou telle catégorie ou branche d’industrie. Poser au nom des salariés la question de ce que devraient faire les patrons est inutile : ils chercheront à maintenir leurs profits et ils ne peuvent le faire qu’en sacrifiant les salariés. C’est le système capitaliste en faillite qui tente de perdurer en écrasant la classe travailleuse.
Pour les travailleurs, il n’y a pas plus de solution locale qu’il n’y a de solution individuelle. Les capitalistes se débattent pour leur survie dans cette crise en se battant les uns contre les autres et tous ensemble contre la classe travailleuse. Cette dernière ne peut se défendre que comme un tout, en exigeant que chaque travailleur ait un emploi et un salaire. Et, puisque les responsables de la crise prétendent qu’il n’y a pas assez de travail, il faut les contraindre à le répartir entre tous les bras disponibles.
                                                      Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2704)

dimanche 31 mai 2020

Renault : La mobilisation contre les attaques de Renault est à l’ordre du jour ! MCA – Maubeuge


Tous unis pour répartir le travail entre tous



Renault a annoncé officiellement vendredi 29 mai son plan d’économie de 2 milliards d’euros. Il s’agit bien d’une attaque de grande ampleur, prévoyant la suppression de 15 000 emplois dans le monde, dont 4 600 en France. Il y a le projet de fermer 4 usines en France : Choisy le roi, Dieppe, Fonderies de Bretagne et plus tard, Renault Flins.
         Il est aussi prévu le transfert des activités d’assemblage de MCA à Douai, avec forcément d’importantes suppressions d’emplois à l’usine de Maubeuge où il ne resterait plus que 300 salariés environ.
         Après avoir imposé aux travailleurs des augmentations de cadences, des heures sups, des samedis travaillés, les dirigeants de Renault se préparent à condamner une partie d’entre eux au chômage et à plonger des régions entières dans le marasme pour sauver les profits des actionnaires. C’est inacceptable !
         Aucun emploi ne doit être supprimé, ni sur le site de Maubeuge, ni dans l’ensemble du groupe ! S’il y a moins de travail, il faut le répartir entre tous, avec maintien du salaire. Entre les 5 milliards versés par l’État et les 24 milliards de bénéfices réalisés ces dix dernières années, Renault a les moyens de financer le maintien de tous les emplois et des salaires !
         Dès vendredi, les travailleurs de MCA ont fait grève et la production était à l’arrêt. Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté hier. La lutte ne fait que commencer.

Renault, Renault-Choisy, Sanofi, … Répartir le travail entre tous ! Intervention de Josefa Torres, technicienne à Sanofi Vitry, au rassemblement des travailleurs de Renault Choisy