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vendredi 23 septembre 2022

Guadeloupe, Fiona : privés d’eau après la tempête… et avant aussi !

L’eau coule partout… sauf au robinet

 

 

Quatre jours après le passage de la tempête Fiona sur l’île, 60 000 particuliers, entreprises et services publics sont toujours privés d’eau. Le centre hospitalier de Basse Terre, où les inondations ont été les plus dramatiques, en fait partie.

         Avant même que la tempête ne vienne aggraver la situation, la population guadeloupéenne était déjà frappée par des pénuries d’eau depuis longtemps, en raison de la vétusté du réseau engendrant des pertes massives d’eau potable.

         La Générale des eaux, devenue Veolia, principal opérateur privé jusqu’en 2016, a encaissé les profits sans débourser l’argent nécessaire pour les travaux. Depuis, le réseau d’eau est revenu entre les mains d’un syndicat mixte ouvert… et l’eau continue de couler partout, sauf au robinet.

 

mercredi 1 avril 2020

Outre-mer : médecins cubains à la rescousse


Un acquis incontestable du régime castriste



L'arrivée du virus dans les départements et collectivités d'outre-mer inquiète à juste titre, ces territoires étant sous-dotés en médecins et en capacités hospitalières. Le gouvernement français vient du coup d'accepter par décret l'arrivée de médecins cubains aux Antilles, en Guyane et à Saint-Pierre et Miquelon.
         Ces déserts médicaux pourront bénéficier, comme 38 pays, de l'aide de la petite île de Cuba, pauvre, boycottée, mais dotée de deux fois plus de médecins par habitant que la France... grâce à la révolution castriste.

lundi 18 juin 2018

Hulot aux Antilles, contre les algues c’est pour quand ?


Inactif face aux algues sargasses


Le ministre de l'écologie Nicolas Hulot, accompagné par la ministre des Outremers, a enfin daigné se déplacer en Guadeloupe et en Martinique, où les habitants sont confrontées à l'arrivée massive d'algues sargasses sur les côtes. En se décomposant, ces algues dégagent des gaz toxiques causant des odeurs pestilentielles ainsi que maux de têtes, éruptions cutanées et malaises.
Les ministres ont été interpellés par des manifestants qui dénonçaient l'inertie du gouvernement, qui n'a rien fait pour organiser le ramassage ou prévenir l'arrivée de ces algues. Les ministres ont annoncé le déblocage de quelques fonds bien loin du nécessaire.
Gageons que si cela frappait les quartiers bourgeois des grandes villes, le gouvernement aurait été plus empressé.

samedi 9 juin 2018

Martinique, Guadeloupe, et la contamination par le chlordécone


Le poison et les empoisonneurs

 


Selon une enquête du journal Le Monde, 95 % des habitants de la Guadeloupe et de la Martinique seraient contaminés par le chlordécone, pesticide utilisé pendant des années dans les plantations de bananes. Dans ces deux îles, le nombre de cancers de la prostate, conséquence de l'empoisonnement, serait deux fois plus important qu'en métropole.
Interdit depuis 1977 aux États-Unis, le chlordécone ne l'a été qu'en 1990 en France métropolitaine. Et il a fallu encore attendre trois ans pour qu'il le soit aux Antilles. En toute connaissance de cause et avec le soutien du gouvernement français, les capitalistes de la banane ont donc empoisonné les ouvriers des plantations et l'ensemble de la population pour continuer à s’enrichir.