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dimanche 10 mars 2024

Safran, lutte pour les salaires. intervention de Lutte ouvrière lors du rassemblement de mardi dernier devant l'usine Safran-Gennevilliers

Nécrologie locale à Argenteuil, une préoccupation des habitants, des associations et des militants, mais le silence de la municipalité

 

Connaître la disparition de tous ceux que nous avons connus et appréciés

 

 

Mai 68. Pierre Fiévet, un militant de cette génération

Le numéro de mars de Ma ville vient de paraître. J’avais hâte de vérifier si enfin un tableau nécrologique avait réapparu dans le mensuel. Pour ce faire, j’avais, il y a quelques semaines, envoyé à Georges Mothron la brève que j’avais à nouveau écrit sur le sujet à propos de la triste disparition de la fille de Thérèse et Michel Lecomte, militants de la FNACA. En tout cas dans ce numéro, rien n’apparaît. On peut rêver pour les suivants.

         Cette liste nécrologique est nécessaire pour tous les habitants. Mais il me semble qu’elle le soit tout particulièrement pour le réseau associatif et celui des partis politiques.

         Il en va ainsi pour nous-mêmes Lutte ouvrière qui avons commencé à exister sur la Ville à partir de 1975 et vraiment publiquement à partir de 1983, date de notre première liste de candidats aux élections municipales. Mais il en va aussi sur Argenteuil pour le PCF qui compta longtemps des milliers et des milliers d’adhérents.

         À ce propos, nous avons appris d’une façon totalement incidente la disparition de deux militants du PCF avec lesquels nous avions tissé des liens au moins d’amitié voire de solidarité politique pour Pierre, Pierre FIÉVET et Jacques TISSIER disparus l’année passée.

         Je voudrais dire quelques mots en particulier à propos de Pierre FIEVET décédé à l’âge de 93 ans.

         Nous nous étions croisés au lycée Nadia et Fernand Léger de 1985 à 1990, tous deux enseignants dans ce lycée professionnel. Il existait alors dans cet établissement une très forte section CGT. J’y avais adhéré, mais y suis resté très marginal durant ces années. J’étais trotskyste, j’étais surtout un « gauchiste » pour les militants du PCF émergeant alors très lentement du stalinisme. Ce ne fut pas facile pour moi. Pierre était un militant de ce parti qui habitait à deux pas, au bord de la terrasse du Val-Nord.

         Nous nous perdîmes de vue, mais je l’ai retrouvé des années plus tard. Les années de recul du PCF et de déception pour nombre de militants de ce parti étaient passés par là. Mais Pierre était resté foncièrement communiste sur le plan de l’espoir qu’un jour la société changera. Et il s’était rapproché de Lutte ouvrière dont il allait, jusqu’à la fin de sa vie, acheter au tabac-presse des Terrasses notre hebdomadaire qu’il lisait tout en restant un lecteur de son journal de toujours, L’Humanité.

         Voilà, il est là dans ma mémoire, et je tenais à lui rendre hommage. DM

vendredi 26 janvier 2024

21 janvier 1924 : la mort de Lénine, dirigeant de la révolution russe

 21 janvier 1924 : la mort de Lénine, dirigeant de la révolution russe

24 Janvier 2024

Le 21 janvier 1924, Lénine mourait. La classe ouvrière russe perdait le principal dirigeant de la révolution et de l’État qui en était issu. Ce décès allait avoir des conséquences catastrophiques.

Lénine a été l’exact contemporain de l’extraordinaire montée ouvrière de la fin du 19e siècle au début des années 1920. Elle a culminé avec la révolution d’Octobre en Russie, la construction du premier et, jusqu’à ce jour, unique État ouvrier, la vague révolutionnaire de 1917-1923, la fondation de l’Internationale communiste, qui voulait être le parti mondial de la révolution prolétarienne. Lénine fut, avec Trotsky, le dirigeant révolutionnaire le plus éminent de cette période. Toute sa vie, tous ses choix politiques et son génie particulier l’y avaient préparé.

De son vrai nom Vladimir Ilitch Oulianov, il était né en 1870 dans la famille d’un fonctionnaire russe, responsable des écoles de la région de Simbirsk. L’Empire des tsars se caractérisait alors par son arriération économique, sociale et morale, le poids de la dictature et de l’Église. Chaque génération de la jeunesse intellectuelle fournissait son contingent de révolutionnaires prêts à tout sacrifier pour renverser ce régime. Le frère aîné de Lénine, Alexandre, fut ainsi condamné et exécuté en 1887 pour avoir fabriqué des bombes destinées au tsar. Vladimir ainsi que son frère cadet et deux de ses sœurs voulurent continuer son combat révolutionnaire.

Alors que le futur Lénine achevait ses études secondaires et cherchait sa voie politique, le mouvement ouvrier était en plein essor. En Europe de l’Ouest, et particulièrement en Allemagne, les travailleurs se dotaient de grands partis socialistes, armés du programme marxiste, réunis dans l’Internationale ouvrière en 1889. Dans l’Empire russe, une classe ouvrière moderne naissait, autour des industries extractives à capitaux européens, du textile, du chemin de fer indispensable à cet immense pays, des industries de guerre. Elle fut tout de suite très concentrée et combative. Du fait même de la dictature et de la férocité des rapports sociaux, les grèves spontanées débouchaient immanquablement sur des affrontements avec l’État.

Toute une génération de révolutionnaires, dont Lénine, reconnut alors dans le prolétariat la seule classe sociale capable de renverser vraiment l’ordre existant, non seulement dans l’Occident développé mais aussi dans la Russie arriérée. Le combat de ces militants était entrecoupé de périodes de prison et de déportation, mais continuait dans trois directions : il fallait militer parmi les travailleurs et participer à tous leurs combats ; approfondir les idées et se délimiter des autres courants politiques ; nouer des liens avec les autres groupes militant sur la base du marxisme, en particulier avec la génération précédente, désormais dans l’émigration et dont le capital politique était indispensable.

Cette activité, dans laquelle Lénine prenait une part de plus en plus importante, se concrétisa à partir de 1901 par la publication de l’Iskra, journal politique clandestin, diffusé dans tous les centres ouvriers de Russie. Elle déboucha sur la constitution du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), en 1903.

À l’occasion de ce congrès constitutif, puis dans la période qui suivit et jusqu’à la révolution de 1905 en Russie, Lénine développa deux idées-forces. Il insistait sur la nécessité de construire une organisation de révolutionnaires professionnels qui puisse assurer la continuité politique et matérielle de l’activité. Il militait aussi pour que, dans la révolution à venir, la classe ouvrière soit préparée à prendre la tête du mouvement contre le tsarisme, avec ses méthodes, en avançant ses revendications et des perspectives en lien avec le prolétariat européen. C’est sur cette base politique et sur celle d’une patiente activité d’organisation que se construisit le Parti bolchevique.

En août 1914, la grande majorité des partis de l’Internationale ouvrière trahirent leur programme et leurs engagements, chacun se rangeant derrière sa bourgeoisie dans la guerre qui commençait. Lénine et une grande partie des bolcheviks, eux, restèrent internationalistes, affirmant qu’il fallait transformer la guerre impérialiste en guerre civile. C’était dire, de la façon la plus directe et la plus complète, qu’on ne peut sortir de la boucherie impérialiste que par la révolution prolétarienne.

À partir de 1917, les travailleurs des pays en guerre commencèrent à relever la tête et le programme de Lénine devint, progressivement, celui de millions de prolétaires, en Russie, en Allemagne, en Italie, etc. En Russie, maillon le plus faible de la chaîne impérialiste, les ouvriers de Petrograd chassèrent le tsar en février 1917. L’activité passée de Lénine, incarnée dans le Parti bolchevique, l’orientation qu’il sut donner à celui-ci rendirent possible la prise de pouvoir par la classe ouvrière en octobre 1917. C’est son autorité, acquise par tout son passé, qui convainquit ses camarades que le prolétariat pouvait prendre et garder le pouvoir, dans un pays en crise, ravagé par la guerre, arriéré, à majorité paysanne.

Lénine fut le principal dirigeant de cet État ouvrier qui dut faire face à de multiples difficultés : les interventions étrangères et la résistance des anciennes classes possédantes, la désorganisation générale, la famine et le typhus. Il fut aussi le principal dirigeant de l’Internationale communiste, proclamée en 1919 pour que les travailleurs du monde entier se donnent l’outil de leur libération. C’était deux aspects d’un même combat, car ni Lénine ni aucun bolchevik n’imaginait à l’époque que la Russie des soviets pût se maintenir sans le renfort des travailleurs des autres pays d’Europe ni ne doutait que l’objectif à atteindre fût la révolution mondiale.

La Russie des soviets restait isolée, partout la classe ouvrière dut battre en retraite. Les déformations bureaucratiques de l’État ouvrier apparurent, combattues depuis le début par Lénine et Trotsky, mais elles s’étendirent et se cristallisèrent autour de Staline et de son clan. Lénine entama aux côtés de Trotsky le combat contre le stalinisme naissant, jusqu’à son décès, à 54 ans, en 1924. La bureaucratie allait alors pouvoir transformer son cadavre en momie et faire de l’enseignement du léninisme un catéchisme absurde.

Après Lénine, la tradition et l’expérience du marxisme révolutionnaire allaient être défendues et transmises aux générations suivantes par Trotsky et ses compagnons. Aujourd’hui, Lénine reste, et restera, celui qui a osé mener une politique révolutionnaire par laquelle les travailleurs ont pris en main leur propre destinée et celle d’un pays tout entier, faisant de la révolution mondiale une perspective réelle.

                                                         Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2895)

 

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 26 janvier : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 27 janvier : de 10 h.15 à 10 h55 devant Monoprix 

-de 10 h30 à midi, centre commercial cité Joliot-Curie ;

-de 11 h à midi devant Auchan au Val-Sud ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 28 janvier, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 29 janvier : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 31 janvier : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

Samedi 27 janvier

Cercle Léon Trotsky

Chaos économique mondial et marche à la guerre : un système capitaliste à renverser

À 15h00

Grande salle de la Mutualité

24 rue Saint-Victor, Paris 5e Métro Maubert-Mutualité

Participation aux frais : 3 euros

                                                        RDV à Argenteuil 13 h30

mercredi 13 décembre 2023

Répression contre les militants syndicaux : l’État à la manœuvre pour le plus grand bonheur du Capital

 

Ne nous laissons pas intimider !

 

 

Des militants convoqués à la gendarmerie, certains même arrêtés chez eux à 6 heures du matin par des policiers cagoulés et armés... La CGT a recensé au moins 17 de ses secrétaires locaux convoqués et plus de 1000 de ses militants poursuivis devant les tribunaux, suite au mouvement contre la réforme des retraites ou à des prises de position contre les bombardements d'Israël sur Gaza.

         En agissant ainsi, le gouvernement veut faire taire ceux qui contestent sa politique et qui refusent de s'aligner derrière lui, militants syndicaux ou pas.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui mercredi 13 décembre, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux ;

-Jeudi 14 décembre, de 10 h.30 à 11 h.30, centre cl Joliot-Curie ;

-Vendredi 15 décembre, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

 -et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi matin 16 décembre, de 10h.15  à 10 h.55 devant Monoprix ;

- de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 17 décembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;                                                                                                     

-Lundi 18 décembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-Mardi 19 décembre, centre commercial de la cité Joliot-Curie, de 18 à 19 h. ;

-Mercredi 20 décembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous encore lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans. Achetez votre billet d’entrée.