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lundi 18 mars 2024

Retraites : leçon de politique macronienne

 Retraites : leçon de politique macronienne

13 Mars 2024

En annonçant que le gouvernement allait pouvoir faire des économies sur les retraites en 2025, le ministre du budget Thomas Cazenave pensait sûrement se faire bien voir de ses chefs, Le Maire et Macron.

Et de proposer que les retraites augmentent nettement moins que les prix, allant jusqu’à chiffrer l’économie ainsi faite au profit du budget de l’État et aux dépens des travailleurs âgés.

Or, d’après le quotidien Les Echos, Cazenave s’est fait tancer par Macron lui-même, à l’occasion du conseil des ministres du 5 mars. Le président ne veut pas qu’on évoque ce genre d’attaques contre la population avant les élections européennes : ce serait, dit-il, de mauvaise politique. Il ne dit évidemment rien pour après les élections européennes.

Macron ne doit s’en prendre qu’à lui-même. C’est bien lui qui a choisi un ministre suffisamment incompétent pour ne pas savoir qu’il faut proposer la pommade avant le vote et le lavement après.

                                      Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2902)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui lundi 18 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 20 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Dimanche prochain 24 mars à L’Atrium

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

vendredi 15 mars 2024

Budget 2025 : L’État “pompe à fric” pour les capitalistes

Budget 2025 : L’État “pompe à fric” pour les capitalistes

13 Mars 2024

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, vient d’annoncer que les économies de 10 milliards sur le budget 2024 seront suivies d’autres, de 20 milliards d’euros sur celui de 2025. Mais si l’État est « une pompe à fric », selon ses propres mots, ce sont les capitalistes qui bénéficient de ses largesses.

 

 

« Tous, État, collectivités territoriales, Sécurité sociale, nous devons contribuer à la maîtrise de nos finances publiques », a prévenu Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics. « Les efforts doivent être partagés. » Dans la bouche d’un ministre au service de la bourgeoisie, cela signifie que les classes populaires paieront le soutien sans faille de l’État aux capitalistes.

Effectivement, les pistes évoquées sont de faire des économies sur les transports de malades, les jours d’absence du personnel des collectivités locales, les indemnités chômage, etc. La non-revalorisation des retraites et autres aides sociales par rapport à l’inflation est également revenue dans le sujet. Mais il est hors de question de toucher aux aides aux entreprises, c’est une « ligne rouge » à ne pas dépasser, comme le dit Patrick Martin, président du Medef.

Aides publiques, conditions fiscales favorables, cadre juridique avantageux, offre de marchés domestiques ou internationaux… garantir les profits des capitalistes est dans l’ADN de l’État. Pour la seule année 2023, les grandes entreprises de l’industrie électrique et électronique, de la pharmacie ou de l’automobile ont capté la plus grande partie des 7,06 milliards d’euros du crédit impôt recherche (CIR). Cette aide annuelle s’ajoute aux subventions plus ciblées, comme les 2,9 milliards d’euros donnés à STMicro­electronics et son partenaire GlobalFoundries pour créer un nouveau site de production à Crolles, près de Grenoble, toujours en 2023.

De plus, chaque année, l’État s’endette auprès de banques et de sociétés de placements pour financer ses dépenses publiques. Il emprunte, paie les intérêts, rembourse à échéance et contracte de nouveaux emprunts. Ainsi, 52,2 milliards d’euros seront offerts l’an prochain à des capitalistes sous forme d’intérêts et remboursements. C’est le 4e poste de dépenses de l’État. Et c’est pour dégager ces énormes sommes que des économies seront faites sur la santé, les écoles ou encore la protection sociale.

                                              Joséphine Sina (Lutte ouvrière n°2902)

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 15 mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 16 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 10 h. à midi, centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, devant Auchan, Val-Sud ;

-Dimanche 17 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 18 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 20 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

mercredi 13 mars 2024

Compte Personnel de Formation (CPF) : le patronat toujours exonéré

Pour le patronat : le beurre et l’argent du beurre

 

 

Dorénavant, il faudra payer 100 euros pour chaque formation financée par le Compte Personnel de Formation (CPF). Le gouvernement espère faire ainsi 250 millions d'euros d'économies sur son budget consacré à la formation professionnelle.

         Les patrons bénéficient des compétences acquises par les formations. Qu'ils les financent entièrement serait donc la moindre des choses.

 

mardi 12 mars 2024

Plan d'économies à 30 milliards sur les prochaines années : sur le dos des retraités, sur le dos des travailleurs

 

Projet de hold-up contre tous

 

 

Pour son plan d'économies à 30 milliards sur les prochaines années, le gouvernement envisage qu'en 2025, les retraites ne suivent pas l'inflation officielle.

         L'indice officiel est déjà inférieur à l'augmentation réelle des prix, et cette mesure reviendrait à ponctionner encore plus des pensions déjà insuffisantes.

         Ce serait un hold up indirect contre tous les salariés, qui remplissent les caisses par leurs cotisations. Sous prétexte d'économies, le gouvernement mène sa guerre de classe contre le monde du travail.