Budget
2025 : L’État “pompe à fric” pour les capitalistes
13 Mars 2024
Bruno Le Maire, ministre de
l’Économie, vient d’annoncer que les économies de 10 milliards sur le budget
2024 seront suivies d’autres, de 20 milliards d’euros sur celui de 2025. Mais
si l’État est « une pompe à fric », selon ses propres mots, ce sont les
capitalistes qui bénéficient de ses largesses.
« Tous, État, collectivités
territoriales, Sécurité sociale, nous devons contribuer à la maîtrise de nos
finances publiques », a prévenu Thomas Cazenave, ministre délégué
aux Comptes publics. « Les efforts doivent être partagés. »
Dans la bouche d’un ministre au service de la bourgeoisie, cela signifie que
les classes populaires paieront le soutien sans faille de l’État aux
capitalistes.
Effectivement, les pistes
évoquées sont de faire des économies sur les transports de malades, les jours
d’absence du personnel des collectivités locales, les indemnités chômage, etc.
La non-revalorisation des retraites et autres aides sociales par rapport à
l’inflation est également revenue dans le sujet. Mais il est hors de question
de toucher aux aides aux entreprises, c’est une « ligne rouge » à ne
pas dépasser, comme le dit Patrick Martin, président du Medef.
Aides publiques, conditions
fiscales favorables, cadre juridique avantageux, offre de marchés domestiques
ou internationaux… garantir les profits des capitalistes est dans l’ADN de
l’État. Pour la seule année 2023, les grandes entreprises de l’industrie
électrique et électronique, de la pharmacie ou de l’automobile ont capté la
plus grande partie des 7,06 milliards d’euros du crédit impôt recherche (CIR).
Cette aide annuelle s’ajoute aux subventions plus ciblées, comme les 2,9
milliards d’euros donnés à STMicroelectronics et son partenaire GlobalFoundries
pour créer un nouveau site de production à Crolles, près de Grenoble, toujours
en 2023.
De plus, chaque année, l’État
s’endette auprès de banques et de sociétés de placements pour financer ses
dépenses publiques. Il emprunte, paie les intérêts, rembourse à échéance et
contracte de nouveaux emprunts. Ainsi, 52,2 milliards d’euros seront offerts
l’an prochain à des capitalistes sous forme d’intérêts et remboursements. C’est
le 4e poste de dépenses de l’État. Et c’est pour dégager ces énormes sommes que
des économies seront faites sur la santé, les écoles ou encore la protection
sociale.
Joséphine
Sina (Lutte ouvrière n°2902)
Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :
-Vendredi 15 mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;
-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;
-Samedi 16 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;
-de 10 h. à midi, centre cl de la cité Joliot-Curie ;
-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;
-de 10 h. à midi, devant Auchan, Val-Sud ;
-Dimanche 17 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du
Centre ;
-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;
-Lundi 18 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à
Saint-Gratien ;
-Mercredi 20 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.
Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est
aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la
Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.
Réservez votre billet
d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24
mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour
les enfants jusqu’à 14 ans.