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lundi 23 octobre 2023

Désunion de la gauche : des massacres et une mascarade

Désunion de la gauche : des massacres et une mascarade

18 Octobre 2023

Les partis de gauche qui s’étaient rassemblés pour les élections législatives de 2022, LFI, PS, PCF, EELV, sont en voie de se séparer à propos, disent-ils, de la crise du Moyen-Orient.

Les dirigeants de LFI en général et Jean-Luc Mélenchon en particulier refuseraient de caractériser le Hamas comme une organisation terroriste et deviendraient par là même des soutiens de ce mouvement islamiste et des centaines d’assassinats perpétrés contre des civils israéliens le 7 octobre. Depuis vingt ans, le chef de file américain de l’impérialisme mondial a caractérisé sa politique comme celle de la « lutte contre le terrorisme ». Il a même établi une liste des organisations terroristes que chacun est prié de considérer comme le catalogue officiel des ennemis du genre humain. Quiconque les combat, quels que soient les moyens, est du même coup considéré comme dans le camp des « démocraties ». L’UE et d’autres puissances ont elles aussi fait leur liste. Chacun est ainsi sommé de se ranger dans le camp impérialiste sous peine d’être rejeté dans celui du terrorisme.

Cet alignement obligatoire, naguère refusé par un PCF qui l’accepte aujourd’hui, est contesté par LFI. Mélenchon l’exprime en employant seulement les termes de « crimes de guerre » à propos de l’action du Hamas. Pour le reste, il reprend les mêmes positions que la gauche d’antan, voire celles de la diplomatie française lorsqu’elle se voulait indépendante des États-Unis : cessez-le-feu et appel à des négociations sous l’égide de l’ONU. Cela reste, soit dit en passant, une politique d’impuissance, qui laisse le pouvoir au plus fort, c’est-à-dire en l’occurrence à l’État d’Israël, bras armé de l’impérialisme au Moyen-Orient.

Les dirigeants du PS n’ont, eux, aucun scrupule à tresser des couronnes à l’impérialisme américain, suivant une habitude prise il y a plus d’un siècle. Les écologistes suivent les vents dominants et la direction du PCF ne semble plus capable de faire autre chose. Et, surtout, bien plus que du Moyen-Orient, tous ces gens se préoccupent surtout de la prochaine échéance électorale. Il s’agit des élections européennes de juin 2024, au scrutin proportionnel. Autant dire que chacun de ces partis a intérêt à se présenter seul et à tenter de récupérer les voix gagnées par LFI ces dernières années. D’où le ridicule procès en complicité de terrorisme intenté à Mélenchon.

Pourtant, passées les européennes, que vienne une élection à deux tours, nécessitant donc l’union de la gauche, et on les verra peut-être se réconcilier. Le sang sèche vite en entrant dans l’histoire, surtout lorsqu’elle est platement électorale.

                                                Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2881)

 

Achetez, lisez le numéro 2881 de Lutte ouvrière de cette semaine. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient.

 

Les prochaines permanences prévues :

- Mercredi 25 octobre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux ;

-Vendredi 27 octobre, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous plus lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

vendredi 10 juin 2022

Mélenchon : les boniments ne remplissent pas la gamelle. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine

 Mélenchon : les boniments ne remplissent pas la gamelle

08 Juin 2022

« Je ne vous promets pas que nous allons créer un paradis du jour au lendemain. Mais je vous garantis que, du jour au lendemain, nous allons faire cesser l’enfer et que les gens vivront mieux », a déclaré Mélenchon lors de son meeting du 1er juin.

Si, contre toute attente, la nouvelle mouture de l’union de la gauche, la Nupes, avait une majorité de députés à l’Assemblée, pour autant rien ne serait acquis pour les travailleurs. Ceux qui se laissent bercer par les belles paroles se préparent des désillusions.

Des journalistes annoncent déjà qu’il y aurait alors un affrontement entre deux pouvoirs, celui du président et celui de l’Assemblée. Cela n’aurait pourtant rien d’exceptionnel. De telles cohabitations ont déjà eu lieu par le passé : quand Mitterrand a été contraint de nommer un Premier ministre de droite, Chirac, ou quand Chirac président a été obligé de nommer un Premier ministre de gauche, Jospin. Un Macron et un Mélenchon, comme leurs prédécesseurs, sauraient eux aussi s’entendre. Mélenchon commence déjà à le dire en déclarant que « sur l’arène internationale », lui et Macron parleraient « d’une seule voix » en expliquant : « Je suis sûr que le président sera raisonnable et, moi, je le serai ».

Mais, surtout, on sait d’où viendrait la pression. La situation économique mondiale s’est encore aggravée avec la guerre en Ukraine et l’accélération de l’inflation. La guerre commerciale est de plus en plus âpre. Et la grande bourgeoisie française attendra du gouvernement, quel qu’il soit, qu’il prenne les décisions conformes à ses intérêts. Pourquoi accepterait-elle par exemple un « cadeau » aux travailleurs tel qu’une vraie retraite à 60 ans ? Au contraire, elle imposera que le nouveau gouvernement mène une véritable guerre de classe au monde ouvrier.

Mélenchon n’est certes pas le candidat de prédilection du grand patronat, qui lui préfère de loin un Macron. Mais s’il y avait une contestation sociale menaçante, la bourgeoisie saurait utiliser ce genre de politicien et son crédit auprès des exploités pour qu’il canalise le mécontentement. Mélenchon annonce déjà la couleur quand il répète aux travailleurs qu’ils n’auront pas à se mobiliser et que, s’il était aux commandes, ils n’auraient qu’à le laisser faire.

Mélenchon peut promettre que « le soleil sera plus beau », la réalité risque d’être tout autre : les travailleurs auraient à se battre pour leurs intérêts, y compris contre un Mélenchon Premier ministre. Car, entre les intérêts de la bourgeoisie et les leurs, il saurait choisir les premiers.

                                              Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2810)

dimanche 1 mai 2022

Mélenchon : troisième tour de manège. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Mélenchon : troisième tour de manège

27 Avril 2022

Mélenchon appelle les électeurs de gauche à le propulser Premier ministre de Macron par un vote majoritaire aux législatives de juin. Cette politique, qui a été celle du PS et du PC depuis plusieurs décennies, est un piège pour la classe ouvrière.

Même si Mélenchon cherche à donner à l’Union populaire une apparence radicale, il n’est pas plus crédible que Mitterrand, son modèle, affirmant en 1971 : « Celui qui n’accepte pas la rupture avec la société capitaliste (...) ne peut pas être adhérent du Parti socialiste. »

À l’époque, Mitterrand avait obtenu des dirigeants du PC qu’ils mobilisent leurs militants pour faire campagne pour lui, lui permettant sa victoire en 1981. Le résultat a été désastreux pour la classe ouvrière. Dès 1983, la gauche au pouvoir tournait le dos à toutes ses promesses, bloquant les salaires, licenciant des dizaines de milliers de travailleurs, notamment dans la sidérurgie et la téléphonie. Elle démoralisa ainsi profondément les militants et les électeurs du PS et du PC, favorisant la montée des idées réactionnaires, désorientant les travailleurs, au point qu’une partie d’entre eux en est arrivée à voter pour l’extrême droite.

Les cohabitations ont aussi été testées. La dernière en date est celle entre Chirac, dans le rôle du président, et Jospin dans celui du Premier ministre d’un gouvernement de « gauche plurielle », entre 1997 et 2002. C’est précisément à la fin de cette cohabitation que l’extrême droite parvint pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle, en la personne de Le Pen père.

Mélenchon affirme que les législatives peuvent permettre de « battre Macron » et de « choisir un autre chemin ». Mais, encore une fois, il trompe les travailleurs en essayant de leur faire croire que leur sort dépend des politiciens au gouvernement, alors que la réalité du pouvoir appartient à la grande bourgeoisie qui domine toute la société.

Par ailleurs, comment croire qu’on aura une Assemblée nationale composée pour moitié de députés Union populaire ? D’une part, le mode de scrutin des législatives et le calendrier électoral ont été conçus de façon à favoriser les partis qui se partagent le pouvoir. De plus, si l’Assemblée reflétait fidèlement les rapports de force électoraux, elle serait aujourd’hui très majoritairement de droite. Mélenchon le sait. En réalité, son objectif n’est pas de s’installer à Matignon, mais d’augmenter le nombre de députés de LFI, et d’asseoir la domination de son parti à gauche.

Dans un monde qui s’enfonce de crise en crise à une échelle planétaire, les travailleurs conscients n’ont pas à placer leurs espoirs dans l’élection de députés. Le seul espoir réaliste tient dans leur capacité à se mobiliser pour renverser le pouvoir des capitalistes.

                                       Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2804)


 

vendredi 22 avril 2022

Mélenchon, marchand d’illusions, le dernier actuellement sur la place

 

Les travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes

Allô maman bobo...
 

Mélenchon vient de demander aux Français de « l’élire Premier ministre » en votant pour ses partisans aux élections législatives. S’il disposait d’une majorité à l’Assemblée nationale, explique-t-il, il pourrait ainsi s'installer à Matignon et appliquer son programme, quel que soit le président. Un scénario bien peu probable qui lui sert surtout à assurer son OPA sur la gauche en se posant comme son rassembleur. Et, de toute façon, il se garde bien d’expliquer comment il imposerait à la bourgeoisie la moindre mesure à laquelle elle serait hostile.

         Pour se défendre et faire prévaloir leurs intérêts, les travailleurs n’ont rien à attendre des marchands d’illusions comme Mélenchon et ne peuvent compter que sur leurs propres luttes.

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2803 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui vendredi 22 avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 23 avril, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux,

 Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 24 avril, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 25 avril, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 27 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com      (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.