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dimanche 4 octobre 2020

Argenteuil-Lutte ouvrière : nouvelles de l’activité militante communiste révolutionnaire

 

Le 27, se retrouver malgré l’interdiction de la fête des « retrouvailles »

 


Nous sommes dans une période d’incertitude et d’inquiétude. Alors que le gouvernement navigue à vue depuis février, il n’est pas facile d’anticiper notre activité militante. Mais quels que soient les temps qui viennent, elle se poursuit et se poursuivra. En particulier, les liens que nous avons tissés sont plus que jamais nécessaires.

         C’est ce que nous avons voulu démontrer dimanche dernier en organisant un repas pris en commun, puisque notre fête à Presles des « retrouvailles » n’a pu se tenir. Il faisait frisquet, la pluie et le vent étaient annoncés. La grande tente montée dans le jardin a été délaissée. Nous avons été accueillis dans une maison spacieuse grâce à des hôtes bienveillants. Entre ceux qui sont restés, et ceux qui sont passés, nous avons été plus d’une quarantaine.

         Les liens entre les partisans de Lutte ouvrière à Argenteuil vont être essentiels dans la période qui vient. Pas seulement parce qu’il y a la menace du Covid. Le monde du travail se trouve face à l’aggravation de la crise du capitalisme et la volonté de la bourgeoisie de la faire payer aux travailleurs.  Mais nous avons non seulement la force d’y résister mais de donner une issue à une société capitaliste de plus en plus dans l’ impasse.

 

Le 8 octobre, une réunion interne de Lutte ouvrière-Argenteuil

 

Il n’est pas question que l’activité des militants du monde du travail s’arrête. Rigueur sanitaire et continuité peuvent s’accorder. C’est pourquoi, nous organisons une réunion dans la grande salle Nelson Mandela, jeudi à 20 heures, mais avec 25 participants maximum. Des lecteurs qui voudraient néanmoins participer à cette réunion comme auditeur libre peuvent nous contacter.

 

Le 9 octobre, quelles qu’en soit la façon, écoutons nos porte-parole

 


Aujourd’hui encore, nous sommes dans l’incertitude sur comment les interventions de Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER auront lieu jeudi 9 octobre à 20 heures : in vivo dans la grande salle de la Mutualité à Paris, dans deux salles de celle-ci, ou en streaming. Mais, une chose est sûre. Ils prendront la parole pour développer notre analyse de la situation et affirmer le programme nécessaire pour la défense du monde du travail et l’avenir de la société face à sa crise. À suivre donc.

lundi 13 avril 2020

Lutte ouvrière : des militants du communisme


Le communisme, un objectif nécessaire pour l’humanité



Le fondement du capitalisme est la propriété privée des moyens de production. Cela signifie que disposant de capitaux, le capitaliste peut investir dans n’importe lequel domaine, industriel, financier, de service, utile ou pas. Il peut également spéculer avec ses capitaux sur n’importe lequel produit, réel ou virtuel. D’une façon ou d’une autre, à travers ce mouvement des capitaux, il y a au bout l’exploitation de travailleurs et la réalisation de profits qui sont une partie de la valeur produite par ces travailleurs, partie qui propriété du capitaliste. L’autre partie qui leur revient est le salaire.
         Mais le capitalisme n’est pas seulement ce système d’exploitation. Il crée une anarchie générale de la production à l’échelle planétaire. Cette anarchie n’est pas seulement un gigantesque facteur de désordres et de crises, mais également une source d’énormes gâchis de productions, de forces productives, de ressources et de déséquilibres écologiques.
         La suppression de la propriété privée des moyens de production à l’échelle du monde liquiderait ces données fondamentales qui mènent aussi à une concurrence stérile et aux guerres. Elle permettrait de mettre sur pied une organisation rationnelle de l’utilisation des forces productives à l’échelle de la planète, pour la satisfaction des besoins et des projets dans la limite de ce que décideraient de produire ou pas, de projeter ou pas, les habitants de la terre.
         La planification remplaçant l’anarchie capitaliste permettrait de produire avec certainement bien moins de moyens tout en développant sans commune mesure avec aujourd’hui les besoins essentiels de l’humanité, sur le plan de l’alimentation, de la santé, de l’éducation et de la culture.
         Cette planification s’établirait aux différentes échelles selon les productions et les objectifs visés. Pour certains, à l’échelle continentale ; pour d’autres aux échelles, continentale, nationale, locale, voire micro-locale.

jeudi 9 avril 2020

Argenteuil – Lutte ouvrière – deux petits textes





Ce vers quoi nous devons aller…

La crise sanitaire actuelle qui prépare la crise économique de demain démontre une nouvelle fois la nécessité urgente de se débarrasser du capitalisme. Un État et le gouvernement incapables d’anticiper et de prendre les mesures pour produire les matériels nécessaires, plus préoccupés des intérêts de la classe dominante -la bourgeoisie- qu’ils servent. Ils visent à remettre au plus tôt sur pied l’économie et leur système de réalisation des profits, en préparant que ce soit le monde du travail qui en fasse les frais.
         Les récents décrets du gouvernement en sont le signe. Pour contrebalancer la perte actuelle des profits, il est prévu que la semaine de travail puisse aller jusqu’à 60 heures, que les employeurs puissent contrôler davantage les congés des travailleurs…
         Chacun connaît les ravages habituels du capitalisme. Même en temps ordinaire, ce système de production n’est pas capable de nourrir, de soigner, et de loger correctement la majorité de la population de cette planète. Une part colossale des forces productives est gaspillée à fabriquer des armes... La crise du coronavirus et ses conséquences pour demain soulignent simplement deux de ses traits les plus ignobles.
         C’est pour cette raison qu’il nous faut d’ores et déjà anticiper l’après-crise sanitaire. Il nous faut dès maintenant dénoncer le couplet gouvernemental d’une « union nationale » nécessaire pour « relever la France et son économie meurtrie », ce qui signifie amener l’augmentation de la surexploitation du monde du travail pour permettre au capitalisme de survivre… avant la prochaine crise.        Plus encore, le gouvernement présentera chaque décision qu’il prendra comme une fatalité : « c’est la faute du coronavirus, désolé ».
         Néanmoins, renverser Macron et sa clique de ministres, comme certains le réclament depuis des mois, ne changera rien à l’affaire. Ce que fait Macron, d’autres l’ont fait avant lui et certains seraient très heureux de prendre sa place pour le poursuivre. De ce point de vue, il serait illusoire de se rabattre sur d’autres politiciens, qui prétendraient résoudre les tares du capitalisme tout en le conservant avec le maintien du pouvoir de la bourgeoisie et l’État qui les soutient. Cette crise n’est pas celle d’un gouvernement, mais de la société toute entière. Elle montre la nécessité de renverser ce système de production inhumain et de transformer de fond en comble la société qu’elle produit.
         Pour cela, on ne peut compter que sur la force collective de femmes et d’hommes qui sont aujourd’hui exploités, et dont la crise montre encore plus l’importance cruciale pour le fonctionnement de la société : personnels de santé, pompiers, livreurs, caissières, ouvriers d’usine, routiers, enseignants... bref, le monde du travail. Ce sont eux qui, s’ils se dotent d’une conscience de classe et d’un parti révolutionnaire, pourraient prendre le pouvoir et débarrasser la société du capitalisme à l’échelle du monde, pour aller vers le communisme.
         La situation actuelle qui concerne tous les habitants du globe exige que nous réfléchissions à tout cela, individuellement, mais aussi que nous en discutions collectivement, tout en respectant le confinement nécessaire. La révolution des moyens de communication de ce dernier quart de siècle nous en donne les moyens.
         Forts de cette réflexion, il faudra que nous nous engagions, non seulement dans les luttes pour de ne pas être victimes de cet « Après », mais pour aller vers cette révolution de la transformation de la société. Pour cela, plus que jamais, l’existence de la construction d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire s’impose. Rejoignez-nous dans ces combats. Dominique

Un autre petit texte à propos des déclarations de Buzyn, ex ministre de la santé, il y a quelques semaines

La tragédie du paquebot France

Agnès Buzyn vient de mettre en cause la responsabilité du capitaine Macron et de son second dans la catastrophe qui menace de nous faire sombrer comme le Titanic. Ils auraient sous-estimé ses estimations des dégâts provoqués par le virus. Ils auraient tardé à ralentir la vitesse du navire et à appeler les aides extérieures. C'est oublier qu'au-dessus du capitaine il y a la Compagnie qui l'a toujours poussé, lui et ses prédécesseurs, à accélérer la course au ruban bleu de la croissance. Et non seulement en allégeant le poids du bateau en réduisant le matériel des hôpitaux mais encore du personnel. Ce qui fait que comme pour le Titanic le nombre de lits de sauvetage est largement inférieur aux besoins mais aussi les masques, les gants et les litres de solution hydralcoolique. Et pire que le célèbre paquebot prétendument insubmersible, on n'a cessé de réduire le personnel permettant de secourir les naufragés ! Du coup, le capitaine imprévoyant qualifie de héros les matelots de la Santé qui s'efforcent de réduire au maximum la catastrophe. Dans l'affolement, il met en panne les machines et remet en question les exigences de la Compagnie qui nous ont amenés là.
Vivement le procès qui va mettre en cause le système. Si les rats comme Buzyn quittent déjà le navire, ça ne va pas être triste. Espérons que le capitaine et son second vont couler avec le navire. Malheureusement, les dirigeants de la Compagnie, comme pour le Titanic, s'en tireront toujours si le Peuple ne s'occupe pas de leur cas.
PS : 60% des passagers de 1ère classe ont survécu au naufrage du Titanic contre 42% des 2nde classe et 25% des 3ème classe. Cette dernière est aussi la seule qui a vu mourir des enfants. "Les femmes et les enfants d'abord. Toujours dans les naufrages ! " N'empêche que ce sont toujours les plus pauvres qui trinquent...

                                                               Christian

dimanche 26 novembre 2017

Argeneuil Lutte ouvrière


A l’occasion du rassemblement de jeudi soir devant le Figuier blanc, j’ai rencontré un des fils de Jean BONAL qui m’a annoncé que son père était décédé. Il avait 94 ans.
         Nous avions perdu de vue Jean depuis qu’il était dans une maison de retraite hors Argenteuil, mais, pour notre part, nous ne l’avons jamais oublié et j’ai toujours une petite pensée pour lui lorsque je passe devant ce qui fut son pavillon rue de Stalingrad.
         Sa famille était originaire de l’Aubrac, mais ses parents avaient été instituteurs à Asnières avant-guerre. Proches de l’extrême-gauche de la SFIO et de Marceau Pivert, ils lui avaient transmis la critique du capitalisme.
         Jeune bachelier, Jean avait été traumatisé par le déclenchement de la guerre en 1939. Il était entré, à la Libération je crois, chez Renault où il travailla jusqu’à sa retraite comme technicien. Il y fut proche de l’extrême-gauche, des abondancistes en particulier.
         Nous connûmes Jean à la fin des années 1980 lorsque nous entreprîmes une vente régulière de notre journal dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie. Nous sympathisâmes, il accepta de figurer sur notre liste lors d’élections municipales.
         Jean était ce que l’on appelle un « orignal ».
         Nous aimerions qu’il y en ait tellement comme lui. D MARIETTE

samedi 25 novembre 2017

Argenteuil Lutte ouvrière à votre rencontre ce matin


Ce matin, les militant de Lutte ouvrière seront dans plusieurs quartiers de la ville, dans le centre, au Val-nord, devant Simply au Val-sud, à Joliot-Curie… Ci-dessous, le tract que nous distribuerons : 

Lutte ouvrière

Ordonnances Macron : à mettre à la poubelle

Mardi 21 novembre, les députés ont entamé le débat sur les ordonnances autorisant le gouvernement à modifier le Code du travail. Ces mêmes députés avaient, au mois de juillet, autorisé Macron et Philippe à établir ces ordonnances et à les mettre en application dès le 1er septembre.
La majorité gouvernementale et une bonne partie des élus LR ne se déjugeront pas et, après peut-être quelques amendements de détail, transformeront ces ordonnances en lois. Les députés confirmeront ainsi, le 28 novembre, la série de dispositions anti-ouvrières contenues dans les cinq ordonnances. Les licenciements seront facilités. Le prix d’un licenciement sans cause réelle sera même connu à l’avance par l’employeur. Le patron aura encore plus de facilités pour modifier les conditions de travail, les horaires et les salaires dans son entreprise. Les possibilités syndicales seront réduites. Et une foule d’autres mesures seront prises, visant toutes à accroître l’exploitation des travailleurs.
Les journées d’action organisées essentiellement par la CGT depuis le mois de septembre n’ont certes pas ébranlé le gouvernement. Mais elles ont déjà permis à des centaines de milliers de femmes et d’hommes de montrer leur opposition aux attaques gouvernementales et patronales.
Tant que le monde du travail n’y mettra pas un coup d’arrêt, la bourgeoisie ne cessera pas son offensive contre les travailleurs ! Car toute augmentation de la pression sur ces derniers, y compris dans les plus petites des entreprises, se transforme en effet en profit supplémentaire dans les coffres des grands groupes industriels et financiers.
Le gouvernement est simplement chargé d’orchestrer cette politique et le vote des députés sera loin d’épuiser la question. Car Macron et sa clique ne tiendraient pas longtemps devant un coup de colère embrasant l’ensemble des travailleurs.
Pour mettre un coup d’arrêt aux reculs sociaux, une lutte générale de l’ensemble du monde du travail sera nécessaire. Comme dans d’autres temps, la classe ouvrière a la force d’imposer ses droits.
En montrant sa rapacité et son arrogance d’une façon de plus en plus ouverte, c’est la bourgeoisie elle-même qui finira par provoquer une explosion sociale. Et c’est bien la seule chose qu’elle n’aura pas volée !
Deux initiatives de ces jours derniers peuvent nous réjouir sur Argenteuil. Pour les participants de chacune d’entre elles, ce n’était qu’un début. A suivre donc…

Jeudi, en soirée, un rassemblement a réuni 200 personnes devant le Figuier blanc. Ils protestaient contre le projet de démolition de la salle communale de spectacle, le complexe Jean Vilar, et demandent que la municipalité renonce au projet de vendre cet espace public à un promoteur privé. La pétition de protestation a recueilli 5600 signatures à ce jour !

 

Hier vendredi, plusieurs centaines d’enseignants des écoles primaires, des collèges et des lycées d’Argenteuil, accompagnés de parents d’élèves et d’ATSEMS ont exprimé leur colère face à la situation très difficile de l’Ecole publique sur la localité : effectifs en surnombre des classes, des écoles et des collèges, locaux insuffisants, suppression des emplois dits aidés, des EVS, insuffisance de l’accompagnement par des AVS des élèves handicapés…

 

Nous ne savons toujours pas quand nous pourrons organiser notre banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil. En attendant, nos amis de Bezons nous accueillent. Un banquet aura déjà lieu le samedi 10 février prochain, à la salle Aragon. Il faut réserver dès maintenant : 15 euros et 7 pour les enfants de moins de 14 ans.

lundi 21 mars 2016

Argenteuil : droit de réunion pour tous, une liberté élémentaire. L'attente d'une réponse



Jeudi 24 mars 20 heures, conférence de Lutte ouvrière

Ce jeudi 24 mars, nous organisons une conférence-débat sur le Moyen-Orient et les origines de la situation catastrophique actuelle dans cette région du monde à feu et à sang.
         Pour cette réunion, nous avons fait une demande de salle le 1er février dernier. Nous n’avions pas eu de réponse mercredi dernier 16 mars. C’était quelque peu habituel. Néanmoins, nous avons joint le service municipal qui s’occupe de la gestion des salles pour une confirmation qui nous semblait évidente. Le soir même, nous recevions un « mel » non signé nous indiquant que cette salle était prise et que nous ne pouvions en disposer en conséquence. Si nous ne nous étions pas inquiétés, nous n’aurions pas eu cette information surprenante.
         L’adjoint au maire en charge de ce secteur de l’activité municipale a été joint. Jeudi soir il m’indiquait qu’il « regarde rapidement (notre) demande concernant (notre) réunion légitime et reviens vers vous dans les meilleurs délais ».
         A cette heure de ce lundi matin 21 mars, nous n’avons toujours pas de réponse. Nous l’attendons.

         Bien évidemment, cette réunion aura lieu. Ce blog donnera les informations nécessaires.

         Au-delà de son attitude très cavalière dans cette affaire, pour ne pas dire plus, nous espérons que la municipalité donnera vite une solution à cette demande d’expression démocratique somme toute élémentaire qui a été assurée à notre égard correctement depuis plus de 25 ans. Pour Lutte ouvrière-Argenteuil D. MARIETTE