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samedi 2 juillet 2016

Lutte ouvrière, un hebdomadaire communiste. Lisez la presse ouvrière, lisez la presse révolutionnaire !



2500 numéros, mais une presse ouvrière toujours aussi jeune

Notre hebdomadaire Lutte ouvrière passe cette semaine le cap du 2500ème numéro.
         Au-delà de l’exposition au fil de l’actualité des positions politiques des communistes internationalistes et révolutionnaires, notre journal Lutte ouvrière réserve une part importante de ses pages à des correspondances ouvrières. Il est un des derniers à le faire.
         Les médias bourgeois sont multiples et gigantesques. Ils monopolisent le champ de l’information. La classe dominante tente ainsi d’incruster son idéologie et ses préjugés sociaux.
         Pour les contrer, les moyens de notre presse ouvrière sont encore faibles, mais elle ne plie pas.
         A ceux qui dénoncent le monopole de la bourgeoisie de soutenir ceux qui s’y opposent :
         Abonnez-vous à notre journal. 20 euros pour six mois, 40 pour un an, c’est peu. Pour le faire, passez par nos soins !
         Achetez-le au numéro à nos militants, dans leurs permanences, et dans les kiosques qui le diffusent.
         Le 1er numéro de Lutte ouvrière parut en juin 1968. Ces évènements furent une date dans la renaissance du courant communiste révolutionnaire détruit par le stalinisme.
         Près d’un demi-siècle plus tard, et plus que jamais, notre presse rapporte les faits de l’exploitation, analyse, et appelle à l’action le « camp des travailleurs ». Lisez, soutenez la presse révolutionnaire, lisez Lutte ouvrière !

vendredi 12 avril 2013

PSA-Aulnay, la grève, un article de Lutte Ouvrière du 12.04.13.

PSA Aulnay-sous-Bois : le bras de fer avec la direction continue – la grève tient bon


La grève à PSA Aulnay entre dans son troisième mois. Les grévistes sont décidés à continuer le mouvement tant que la direction n'aura pas annulé toutes les sanctions disciplinaires et poursuites pénales.
Une deuxième réunion de négociations avec la direction de PSA et un représentant de l'État a eu lieu mercredi 3 avril. Ces réunions ont été imposées par la détermination des grévistes, qui ont dû aller envahir la Direction générale du travail pour les obtenir. À cette réunion, la direction est revenue sur les dix licenciements qu'elle avait infligés à des grévistes pris au hasard, parmi ceux qui s'étaient invités aux réunions de CHSCT (Comité d'hygiène et sécurité-conditions de travail) relatives à son « Plan de sauvegarde de l'emploi ». Mais pour les autres sanctions plus anciennes (six menaces de licenciements et deux licenciements effectifs) elle parle d'une nouvelle réunion... dans dix ou quinze jours. Elle fait donc mine de ne pas être pressée. Mais les travailleurs en grève le sont encore moins : eux n'ont pas besoin de voitures ! La grève tient bon, la détermination est là.
     La grève bénéficie d'un large soutien autour d'elle. Les soutiens extérieurs ne tarissent pas, souvent accompagnés de chèques. Un concert a été organisé à Bobigny par des associations et a aussi rapporté un soutien financier. Lundi 8 avril juste après le vote journalier de la grève, une manifestation a parcouru toute l'usine. Les travailleurs présents ont marqué leur solidarité par des signes d'encouragement et certains travailleurs ont même annoncé qu'une collecte de soutien aux grévistes serait faite. Les discussions étaient chaleureuses. La manifestation a permis aussi de constater que la direction fait venir, en toute illégalité, des travailleurs d'autres usines du groupe pour remplacer les grévistes. 
     
Production bloquée
 
L'équipe d'après-midi a maintenant été mise en chômage partiel et la direction va demander au gouvernement déjà bien complaisant qu'il la dédommage pour assurer les salaires dans le cadre de la convention APLD (Activité partielle de longue durée), autrement dit l'accord sur le chômage partiel. Mais cela prouve aussi qu'elle a besoin de sa production. Elle a espéré, en regroupant tous les salariés sur une équipe, pouvoir atteindre l'objectif déclaré de 250 voitures par jour, alors que la cadence est de 704 habituellement. Mais de toute façon, que l'objectif soit de 250 ou de 704, les quelques voitures qui sortent des lignes sont des voitures « poubelles », autrement dit qui ne valent pas grand-chose – des non-grévistes refusant par solidarité de tenir plusieurs postes.
     Le comité de grève a appelé tous les travailleurs de l'usine à participer à la manifestation nationale du mardi 9 avril contre l'accord national interprofessionnel. PSA a d'ores et déjà voulu appliquer cet accord à sa sauce dans ses usines, en augmentant le temps de travail d'une heure par jour à l'usine de Mulhouse sur les chaînes qui produisent la 2008 ... alors qu'elle veut supprimer 11 200 postes dans le pays ! C'est une aberration sociale qui ne vise qu'à enrichir encore plus la famille Peugeot et ses actionnaires.
     Dans ce contexte, le gouvernement et les directions syndicales sont aux abonnés absents, ce qui revient à soutenir la direction de PSA. Le 4 avril, au salon de l'Emploi public à Paris, les grévistes sont allés interpeller la ministre Marylise Lebranchu, qui a répondu qu'elle ferait suivre la revendication d'un médiateur auprès du ministre Sapin. Mais elle a refusé de transmettre à la ministre Christiane Taubira la demande de renoncer aux poursuites pénales contre les grévistes... au nom de l'indépendance de la justice !
     La grève continue, et les grévistes sont bien déterminés à poursuivre leurs actions autant en direction des membres du gouvernement que du patronat. Comme ils le disent : « On ira où on veut, quand on veut ! »
                                                                                              Correspondant LO

dimanche 7 avril 2013

Loi de flexibilité et de précarité du travail : un article dans le numéro de cette semaine de Lutte Ouvrière

Loi de flexibilité et de précarité du travail : Medef et gouvernement PS complices contre le monde du travail

Depuis le 2 avril, le projet de loi visant à généraliser la flexibilité et la précarité du travail pour les 23 millions de travailleurs du privé est en cours d'examen par les députés.

Le gouvernement, pressé de faire adopter son mauvais coup, a engagé une procédure parlementaire accélérée, comportant une seule lecture par assemblée, pour faire adopter sa loi : une semaine de discussion à l'Assemblée nationale, de même au Sénat à partir du 17 avril.
     Le gouvernement compte faire passer la loi avant la fin du mois d'avril. Ainsi, début mai, il pourra livrer au patronat de nouvelles dispositions, modifiant le code du travail, lui permettant de licencier légalement des salariés qui refuseraient des mutations géographiques même très éloignées, d'imposer des baisses de salaire, des augmentations des heures de travail ou des modifications d'horaires. Cette loi, en plus, simplifiera et accélérera les procédures de licenciements collectifs. On comprend pourquoi la direction de la CFDT, signataire de cet accord pourri avec le Medef, a annoncé son refus d'un défilé unitaire le 1er mai.
     Michel Sapin, le ministre du Travail, chargé de défendre au nom du gouvernement les volontés du Medef dans cette nouvelle loi, prétend accélérer la procédure parlementaire parce que cette loi « sera un accélérateur à la création d'emplois ».
En réalité, s'il veut bâcler son adoption par sa majorité godillot PS et par une partie de la droite, ce n'est pas par crainte des milliers d'amendements déposés par les députés et sénateurs Front de gauche, mais par crainte des réactions ouvrières. Car derrière l'intitulé mensonger « Sur la sécurisation de l'emploi », de nombreux travailleurs, de nombreux militants syndicaux de tout bord découvrent seulement maintenant les réalités de cette loi, qui veut remettre en cause des droits fondamentaux du monde du travail.
     Pour présenter ses mesures antisociales, dont le patronat et l'UMP rêvaient depuis des années, le gouvernement Hollande a utilisé la complicité d'une partie des directions syndicales avec le Medef et les réactions timorées des autres. Car même si les directions syndicales CGT et FO ne sont pas signataires de cet accord avec le Medef, elles se sont prêtées au jeu des négociations sans se déclarer opposées d'emblée, et aujourd'hui elles se contentent d'espérer quelques amendements. Or il est évident que seule une puissante mobilisation des travailleurs, par la grève et les manifestations, pourrait faire reculer le gouvernement et le Medef, et il faut le dire clairement et le préparer.
     Le 5 mars, une première journée de manifestations a rassemblé quelques dizaines de milliers de participants. Mardi 9 avril, jour du vote à l'Assemblée nationale, les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires appellent à une nouvelle journée de grèves et de manifestations. Soyons nombreux à crier que nous ne voulons pas, nous n'acceptons pas cette loi, votée ou non !
                                                                                                 Louis BASTILLE

En Île-de-France, la manifestation régionale partira à 14 h de Montparnasse (place du 18-Juin-1940) en direction de l'Assemblée nationale. Lutte Ouvrière appelle à y participer