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samedi 9 décembre 2017

Argenteuil, défense de Jean Vilar, propriété publique et communale contre propriété et intérêts privés


« Avantageusement », mais pour qui, telle est la question

 
Téléthon : après le loto d'hier, ce soir, 19 heures, repas buffet dansant et demain après-midi, 14 heures 30, thé dansant. Brave salle Jean Vilar !

La tribune mensuelle de la municipalité de L’Argenteuillais de ce mois porte sur le « projet Héloïse » et est, si l’on peut dire et sans jamais le nommer, une réponse à l’activité du Comité Jean Vilar pour s’opposer à ce projet et à la liquidation de la salle des fêtes Jean Vilar, utile et propriété de tous qui doit bien sûr être rénovée. Il y aurait vraiment beaucoup de choses à dire sur cette tribune qui mêle pour nous, langue de bois, non-dits et procès d’intention. Que chacun se fasse une idée en la lisant tout simplement.


Nous nous contenterons de commenter un seul élément qui porte sur la salle de spectacle de 3500 places : «…remplacer avantageusement Jean Vilar par une nouvelle salle moderne et polyvalente, aux possibilités d’accueil accrue et au confort incomparable, et qui serait bien entendu toujours largement dévolue aux associations ».
         Il est toujours désagréable d’être pris pour une quiche. Même « passéistes » (cf. la tribune en question) que nous serions, quelles raisons aurions-nous de refuser le remplacement de la salle des fêtes dans des conditions si « avantageuses » ? La salle des fêtes communale aurait été reconstruite, améliorée, nous n’aurions plus qu’à déplacer le portrait de Jean Vilar. Oui, s’il était question de « remplacer » ! Mais ce n’est malheureusement pas de cela dont il s’agit.
         Cette description idyllique de la nouvelle salle oublie une chose, c’est qu’elle sera privée là où il y avait un complexe public, propriété communale c’est-à-dire de tous, gérée par la Ville. La nouvelle salle sera une propriété privée et gérée par le propriétaire, directement ou par un concessionnaire.
         Questions subsidiaires : pourquoi utiliser le conditionnel « serait » au lieu du futur « sera » ? Qu’entend « Argenteuil que nous aimons » ( !) par l’adverbe « largement » ?
         Bref, le propriétaire ou le concessionnaire fera comme il l’entend, aux conditions qu’il aura décidées, dans le cadre des disponibilités et des choix qu’il aura fait. Bien évidemment, cela aurait pu être discuté et mis sur la place publique avant le vote du principe de la vente de cet espace public en mars 2016.
         Plus que jamais, pour défendre la propriété communale et la gestion par la Ville de cette salle au bénéfice de la seule population et des associations, plus que jamais, défendons Jean Vilar.