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vendredi 4 décembre 2020

Argenteuil - quand son Argenteuil personnel est à conter - Itinéraire personnel (1)

 

La commune, un espace d’identité particulier

 

Argenteuil 1970 ?

Sur « Si Argenteuil m’était conté », une des initiatrices, Houria Cheron a posté le message suivant : « Bonsoir à tous, J'espère que vous avez passé une bonne journée ? Vous êtes tous les jours un peu plus nombreux sur la page. J'aimerai que vous disiez en un mot, voire plus, mais pas trop,  ce qui vous lie à Argenteuil et pourquoi vous vous êtes abonné à cette page ?

Vous vivez à Argenteuil ? vous y êtes né ? Vous y avez vécu ? Vous y avez étudié ? Vous y avez travaillé ? Un de membres de votre famille a vécu à Argenteuil ? Vous souhaitez retrouver quelqu'un ?

Comme d'habitude aucune obligation de réponse. Vous pouvez être sur la page uniquement parce que cette ville et son histoire vous intéressent. Et comme toujours.... pas de politique, pas de racisme, pas d'incitation à la haine et à la violence, courtoisie, diplomatie sont les règles...

Bonne soirée à tous. »

 

Ma réponse à cette sollicitation qui sera sur le présent blog mon premier « Itinéraire » :

 

« Dans les circonstances actuelles en particulier, tout ce qui relie est important et réchauffe. C’est l’intérêt de ces sites « locaux » qui unissent des habitants qui ont en commun d’être reliés à un lieu qui les a marqués, temporairement ou durablement.

         Je suis de ceux-là, et c’est pour cette raison que j’ai rejoint ce groupe.

         Par hasard, toute ma vie est liée à Argenteuil. J’y suis né et n’en fais pas gloriole. J’aurais pu naître à Tlemcen, Mexico ou Katmandou. Je suis né quelque part, par hasard. Mais je suis né à Argenteuil produit d’une lignée de migrants, certes de l’intérieur, mais des migrants tout de même. Sur ma page F personnelle, vous m’avez donné l’idée d’entreprendre une série sur mon « itinéraire » local.

         Des migrants de l’intérieur disais-je. Une bretonne partant comme « bonne » de Brest en 1919 d’un côté, un couple poussé par la Crise des années 1930 à quitter sa Sarthe natale. Deux lignées qui se retrouvent à Argenteuil dans les années 1930, boulevard Jean Allemane pour les uns, rue de la Nonaise pour les autres. A la fin de la Seconde guerre mondiale, le fils des premiers et la fille des seconds se regardent sur le quai direction Paris de la gare d’Argenteuil. Mes parents…

         Nous appartenons tous à de multiples ensembles communautaires, de profondeur certes bien différents. L’un de ces derniers est le fait d’appartenir à une « commune ». Ce niveau est très prégnant, et l’est d’autant plus lorsque la société est en crise… Évoquer un lieu commun donne chaud. Voilà une première raison de mon adhésion au groupe… Sur ce Salut et fraternité à tous, Dominique M. »